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Sommes-nous capable d'agir de manière désintéresser ?

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Par   •  31 Octobre 2017  •  Dissertation  •  996 Mots (4 Pages)  •  1 046 Vues

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Océane DE ARAUJO DIAS

T STMG4

Pour le : 06/11/2015

A l’intention de M.FUSSLER

Somme-nous capable d’agir de manière désintéresser ?

  • Question 1 :

Nous sommes capable d’un désintéressement relatif, ce qui signifie que l’homme peut être capable d’accomplir un acte sans rien attendre en retour, comme le démontre les actes de bienfaisance envers autrui que nous sommes capable d’effectuer alors même qu’il n’y a aucun espoir de retour. Voila la thèse que défend Sénèque dans «  des bienfaits » et non qu’il pourrait y avoir la recherche d’un plaisir ou la fuite d’une peine derrière nos actes intéresser, ce qui signifie que la personne qui fait un acte pour autrui attend d’elle quelque chose en retour.  

Dans la première partie Sénèque démontre que si l’intérêt est un vil calcul alors est-elle serviable pour obtenir en échange un service ?

Dans la deuxième partie Sénèque  déduit que nous pouvons trouver du charme au sentiment d’avoir fait un peu de bien dont nous ne recueillerons pas le fruit.

Dans la dernière partie Sénèque montre que seule l’idée du bien se dresse devant notre regard puisqu’il n’y a aucun profit à en tirer.

  • Question 2 :
  1. Le premier morceau de phrase qui est « si c’est l’intérêt (…) qui me rend généreux » signifie que nous ne donnons  a autrui que si celui-ci  accepte de nous donné autre chose en retour, formuler d’une autre façon cela voudrais dire que nous agissons en acte intéresser. Etre généreux par intérêt signifie donc agir pour la recherche d’un plaisir ou la fuite d’une peine derrière nos actes même en apparence les plus sacrificiels et les plus désintéresser. Ensuite l’auteur répète que nous « ne donnerons pas ». dans le cas donné par Sénèque nous ne donnerons pas à celui qui a la santé compromise même si cet individu devrait être nous car nous ne récupérions rien en retour de ces actes et que nous sommes guidés par notre intérêt seulement. Dans un autre cas nous ne donnerons pas de dont du sang car nous sommes mus par intérêt ce qui veut dire toujours  guider par notre intérêt et que si nous effectuons cette acte rien ne nous sera donner en échange. Sénèque quand a lui n’est pas de l’avis que nous ne donnons que par intérêt, il le réfute dans la deuxième partie de son texte « des bienfaits » en affirmant que « nous trouvons un charme au sentiment d’avoir fait un peu de bien dont nous ne recueillerons pas le fruit. » ce qui signifie que l’auteur pense que la bienfaisance est une pratique  qui est désirable chez l’homme et donc que celui-ci n’agit pas que par intérêt mais qu’il peut également commettre des actes désintéresser donc sans rien attendre en retour.
  1. Dans la citation « en attendant nous trouvons du charme au sentiment d’avoir fait un peu de bien dont nous ne recueillons pas le fruit » le terme charme à une définition bien particulière car elle veut dire avoir du plaisir au fait de faire quelque chose pour autrui sans en récolté le fruit donc sans avoir de récompense pour cette acte. Le terme, trouver du charme à un sentiment, ce définie comme trouver quelque chose de bien au sentiment ou à du plaisir a l’exercé pour ressentir ce sentiment de faire quelque chose pour une personne sans rien attendre en retour.

Mais sommes-nous capable d’un désintéressement relatif, voir même absolu, comme le montrent les actes de bienfaisance envers autrui que nous effectuons sans espoir de retour ? Si nous n’étions mus que par intérêt alors nous ne donnerions pas par définition sans espoir de retour, or il arrive que nous le fassions : par exemple le don à celui qui va mourir. Nous sommes donc bien capables d’agir de manière désintéressée sans attendre de récompense pour notre bienveillance mais il est peut-être possible que nous soyons capables d’un acte de désintéressement absolu. Selon Emmanuel KANT dans « fondement de la métaphysique des mœurs », la bienveillance est un devoir, mais être bienveillant par sympathie, car le bonheur d’autrui fait mon bonheur et que sa souffrance me fait souffrir, ce n’est pas être moral. C’est être intéresser. Être moral signifie être totalement désintéresser, l’acte moral est celui qui a plus forte valeur. Preuve que nous sommes capable d’agir de manière totalement désintéresser, de vaincre nos passion pour suivre ce que notre raison nous montre être un devoir. En réalité, il pourrait y avoir la recherche d’un plaisir ou la fuite d’une peine derrière nos actes même en apparence les plus sacrificiels et les plus désintéresser. Spinoza dans « l’Ethique » postule pour que tout être qui s’efforce vers la joie et la fuite de la tristesse soit égale à un conatus qui est un terme latin qui signifie effort. Mais ce qui est intéressent est sa psychologie qui essaie de penser les différentes formes d’émotion qui nous pousse à agir pour le bien d’autrui ou conformément a la règle morales. Ces mécanismes affectifs peuvent rendre compte de comportement en apparence désintéressé tandis que la raison ne nous motive pas elle-même à l’action, ce qui nous mènera véritablement a la joie. Donc un désintéressement absolu, qui suppose que nous soyons capable de vaincre nos passion pour suivre notre raison n’est peut-être pas possible. L’idée d’un désintéressement relatif garde, néanmoins, toute sa pertinence. Nous sommes capables de faire du bien à autrui sans attendre de récompense de sa part. Et nous sommes sans doute capables de le faire sans être motivé par la recherche d’une gloire ou la fuite de la honte : la sympathie est une émotion qui fait que nous éprouvons véritablement du plaisir au plaisir d’autrui. Le déclencheur de la sympathie chez nous sont conformes aux prédictions de la théorie de l’évolution ; les fonctionnements des émotions moral d’après WRIGHT dans « l’animal moral ». Nous sommes donc capables d’agir de manière relativement désintéressé, même si nous ne sommes pas capable d’un désintéressement absolu.

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