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UE 1.3 Législation éthique et déontologie

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Par   •  29 Novembre 2015  •  Cours  •  1 773 Mots (8 Pages)  •  1 005 Vues

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UE 1.3 Législation, éthique, déontologie

Introduction à la philosophie

Le rôle du philosophe : ex de Platon

  • le taon
  • la torpille
  • la sage femme
  • le mythe de la caverne

Le respect d'autrui : Kant, Levinas

III- Philosophie, éthique et déontologie :

        Il y a toujours une relation entre les droits de l'Homme et une réflexion sur les valeurs humanistes.

Les valeurs humanistes : les valeurs qui mettent l'humain au centre des préoccupations. C'est un courant qui s'affirme en particulier au moment de la renaissance et au siècle des lumières. La médecine humanitaire est dans les zones difficiles,que ce soit en France ou ailleurs,et elle considère que tout les hommes sont libres et égaux en droit.

Principaux droits de l'Homme :

  • droit à la dignité
  • droit au respect de la vie privée (mis en avant par Hippocrate)
  • droit à mourir dans la dignité (interdit l’euthanasie active, interdit l'acharnement thérapeutique, droit d’accès au soins palliatifs)

Le premier principe de la médecine : ne pas faire de mal.

Pour qu'un refus de soin soit autorisé il faut que le médecin ai expliqué les risques au patient et que le patient ai signé une décharge.

        Homme : Un être humain est un « nom » mais aussi un « verbe » qui a le sens de la prise de conscience que l'on peut avoir de l'humanité d'un autre Homme. « Je suis un homme, je sais être humain quand je fais preuve de compassion  avec la mesure et la distance nécessaire ». A mettre en lien avec le mot humanité et humanitaire (médecine qui aide tout les hommes en situation précaires).

        (passion : Patior → souffrir )                Patient : « celui qui souffre »

        Compassion → Sympathie : « la capacité de souffrir avec quelqu'un »

        Liberté : « Ma liberté s'arrête là où commence celle d'autrui. »

Elle obéit à des règles. Rousseau la définissait comme : « l'obéissance au lois qu'on s'est données à soi même. » → L'autonomie :         auto → « par soi même »

                                                                        nomos → « les lois »

C'est la notion la plus complexe car elle est contradictoire. Définir une notion c'est lui donner des limites, ce qui pose problème pour la liberté.

Sartre disait : « Nous sommes condamnés à être libre. »

En résumé, la liberté est ce qui explique beaucoup de nos comportements. Notre liberté est un facteur explicatif.

C'est un facteur qui explique beaucoup de choses mais qui est très difficilement explicable et enfermable dans un définition.

        L'autonomie → capacité d'obéir au loi qu'on s'est mis ou d'obéir a celle de la société qu'elle s'est mise à elle même.

        Altérité : Le fait d'être « autre ». Dans la rencontre de deux être humain, l'altérité c'est une confrontation paradoxale entre deux ego, deux « moi », deux personnes. Nous sommes différents mais égaux.

Altérégaux → celui qui est « altére » → « autre »  et « ego » → « moi »

        → L'autre moi

Autrui : « L'autre qui est comme moi »

Renvoi aussi à la notion de respect

        Dignité : Valeur que l'on va reconnaître à quelqu'un. La dignité nous est due.

Ricoeur disait : « Ce qui défini un homme c'est le sentiment qu'on a de sa dignité. » On peut définir un homme par sa liberté ou par le sentiment qu'on a d'être reconnu avec dignité.

        Vulnérabilité : Ce qui caractérise l'Homme blessé, diminué, privé de sa liberté physique ou psychique.

Levinas disait : « Ce qui fait que l'on est touché par autrui c'est le fait que l'on sache que autrui est vulnérable. »

Les soignants sont directement confrontés aux être infirmes : c'est à dire à ceux qui sont affaiblis, diminués mais qui ont toujours le droit à la dignité.

        L'identité sociale : Identité → ce qui me permet d'être reconnu comme soi même dans la société. Je suis moi, semblable à moi même, différent des autres. Mes spécificités doivent être reconnues et admises par la société à une condition : qu'elle n'entrave pas le fonctionnement de la société.

L'identité sociale renvoie à « l'insociable sociabilité » de Kant.

        La reconnaissance : Le fait d'être reconnu comme existant, comme ayant une valeur, un nom. La reconnaissance c'est qu'on doit témoigner au patient en tant que soignant. Elle est maintenant inscrite dans le devoir éthique des soignants.

        Morale : Ce qui désigne nos mœurs → nos manières d'être, nos habitudes de vie (bonnes ou mauvaises). Jugements de valeurs porté aux personnes.

        Éthique : « etos » : manière d'être.

Description des manières d'être associé a des jugements de valeurs. La réflexion sur nos valeurs morales, spontanées et sur les comportements qu'elles impliquent. Il y a éthique chaque fois qu'il y a réflexion.

        Différence entre morale et éthique :

        La morale concerne l'intellect, la réflexion théorique qui va porter sur notre morale. C'est ce qu'on fait avec le sentiment que c'est « bien » ou que c'est « mal » en fonction de valeurs implicites nous donne notre famille, notre éducation, notre culture, notre époque, notre classe sociale...

La morale d'un soignant c'est aussi ce qu'il a vécu comme expérience professionnelle. La morale est universelle, ça ne signifie pas que universellement tout le monde a la même morale ! Tout les êtres humains ont une morale (un sentiment du bien et du mal).

        L'éthique est une réflexion intellectuelle.

        Déontologie : « deon » : ce qu'il est convenable de faire, ce qu'il faut faire. « logie » : le discours, l'étude → le discours sur ce que l'on doit faire.

Dicté par un code : le code de déontologie. Concerne une profession spécifique. Ce code est moins général qu'une loi et qui est moins philosophique qu'une éthique, c'est donc un ensemble de principe, comme une charte. Il s'inscrit dans le code de la santé publique. Peut également designer des valeurs non écrites quand on évoque une pratique déontologiquement correcte.

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