Ue3.3 C9

re les exclusions. »[1]

Les champs d'intervention de l'infirmière puéricultrice sont:

-les établissements et les services accueillant des enfants malades,

-les services de maternité,

-les établissements et service d'accueil d'enfants de moins de 6ans,

-les visites au domicile des assistantes maternelles,

-les visites au domicile des familles d'enfants dans le cadre de la protection maternelle et infantile,

-les consultations d'enfants,

-les écoles maternelles,

-les services accueillants des enfants en situation de handicap,

-les services de santé scolaire.

Les compétences requises, ou les « les savoirs être » pour ce mode d'exercice sont la responsabilité, l'écoute, la tolérance, la communication, la douceur, le sens de l'observation, la patiente, l'affectivité des enfants ainsi qu'une résistance psychologique et physique.

Dans la quasi totalité de ses champs d'intervention la puéricultrice travaille en collaboration avec une équipe interprofessionnelle. L'interprofessionalité peut se définir comme «travailler dans l’intérêt commun par la complémentarité, la mise en synergie des compétences, l’échange et le partage des compétences. L’accord des professionnels quant au fonctionnement de leur collaboration, le type de partenariat doit être clair pour que chacun respecte ses limites d’intervention. »[2]

La collaboration peut se définir comme une « action de collaborer, de participer à une œuvre avec d'autres. »[3] Ainsi les différents professionnels intervenant en collaboration sont des pédiatres, médecins, chirurgiens, pédopsychiatre, sage-femme, infirmières, auxiliaires de puériculture, aide soignantes, éducateurs de jeunes enfants, instituteurs et travailleurs sociaux.

Dans le service où je suis actuellement en stage, l'infirmière ou la puéricultrice collabore dans un premier temps avec le pédiatre. Elle est pour lui un véritable partenaire indispensable et pas seulement une soignante qui exécute les prescriptions médicales. Elle lui apporte un point de vue plus concret sur une situation, des détails que le pédiatre n'aurait peut-être pas eu le temps de remarquer lors de sa visite par exemple.

Dans un même poste l'infirmière ou la puéricultrice partagera son équipe avec une infirmière ou une puéricultrice.

Le travail d'équipe est basé sur la communication et l'échange de point de vue, la confiance, la confidentialité, le soutient et la solidarité, le respect des autres et le non-jugement, la définition des rôles, l'écoute et "le savoir se taire" et enfin sur l'investissement personnel. Il a pour objectif de définir les rôles de chacun, d'avoir une cohérence sur le projet individualisé, la recherche d'équilibre au sein de l'équipe, de prendre des décisions, de faire le lien avec d'autres institutions, de garder une ouverture vers l'extérieur et de savoir transmettre les infos, les transmissions aux collègues

L'expérience des infirmières et la connaissances des puéricultrices sont souvent complémentaires dans une équipe.

L'infirmière collabore également avec l'auxiliaire de puéricultrice ou l'aide soignante mais plus rarement dans le service d'urgences pédiatriques.

Dans le service des urgences pédiatriques une secrétaire est présente afin de réguler les dossiers des patients et régler les modalités administratives.

L'un des principal bénéfice du travail d'équipe en pédiatrie est le soutient, dans des situations parfois difficile psychologiquement, des autres membres de l'équipe.

L'aide apportée par la collègue, pendant des soins sur des enfants en bas âge qui ne comprennent pas la situation, est indispensable( par exemple lors d'un prélèvement sanguin sur un nourrisson qui sera très agité par peur et angoisse).

Le travail en équipe permet également une certaine réflexion sur des situation ou l'on ne trouve pas de résolution.

Les difficultés qui peuvent survenir sont par exemple des actes répétés par fautes de transmissions entre les différentes personnes d'une même équipe.

Le burnout ou épuisement professionnel peut survenir chez certains soignants dans une équipe ou le travail est mal repartis

La coopération des professionnels de santé est donc essentielle.

Cette coopération est d'ailleurs inscrite dans la loi Hôpital Patient Santé Territoire du 21 juillet 2009 dans l’article 51 :

« …par dérogation aux conditions légales d’exercice, les professionnels de santé peuvent s’engager, à leur initiative, dans une démarche de coopération ayant pour objet d’opérer entre eux des transferts d’activités ou d’actes de soins ou de réorganiser leur mode d’intervention auprès de patients. »

Grâce