La déstalinisation sous Khrouchtchev: enjeux, conséquences et limites (1956-1964)

éstalinisation

° La fin de la terreur

A la mort de Staline une direction est mise en place pour éviter le retour d'un pouvoir dictatorial et dans le but de redresser l'économie soviétique Khrouchtchev le nouveau premier secrétaire du PCUS à le devoir d'améliorer les conditions de vie en URSS et de favoriser la détente sur le plan internationale.

Les nouveaux dirigeants soviétiques font cesser la terreur de masse : un million de prisonniers du Goulag sont libérés dès 1953 on en compte 5 millions à la mort de Staline et les camps continuent de se vider dans les années suivantes. C'est le début d'une période de « dégel » en juin 1953, Khrouchtchev fait arrêter Beria, chef du NKVD qui a ordonné la répression de Berlin-Est et qui restait l'homme le plus puissant du régime. Il est exécuté peu de temps après. Les statues de Staline sont renversés, les rues, usines qui portaient son nom sont rebaptisées. Toutefois le corps de Staline est exposé auprès de celui de Lénine dans le mausolée de la place Rouge.

III) Les conséquences de la déstalinisation

° XXe congrès de PCUS

le rapport secret de Khrouchtchev ouvre le procès de de Staline, en dénonçant ses erreurs et ses crimes en critiquant le « culte de la personnalité ». D’autres part il ne remet pas en cause le système soviétique et communisme il s'agit d'un tournant pour le régime. Le but est également d'affaiblir les anciens proches de Staline notamment Molotov ou Malenkov. Il ne dénonce pas officiellement les crimes de Staline ni les principes du Goulag le modèle communiste n'est pas remis en cause. La déstalinisation s'accélère en 1961, après le XXIIe congrès du PCUS le corps de Staline est enlevé de mausolée et la ville de Stalingrad est rebaptisée Volvograd.