Les arguments économiques en faveur d'une politique industrielle
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- La nécessité de mobiliser toutes les forces économiques, afin d’assurer une meilleure intégration dans l’espace mondialisé;
- Les services collectifs (formation, recherche…) impliquent une imbrication de la sphère industrielle et de l’Etat;
- L’Etat doit intervenir afin de rendre les mécanismes de régulation sociale “grippés“, plus flexibles. De même, pour réformer et moderniser les modalités traditionnelles d’organisation du travail.
En somme, l’Etat doit intervenir afin de renforcer la compétitivité des firmes en les adossant au “socle puissant de l’Etat“: permettant de « s’affranchir de contraintes brutales aux entreprises qui sont compétitives ou qui pourraient l’être ». Dans le même sens, J. DE BANDT confirme que les actions provisoires de l’Etat sont accompagnées par des politiques structurelles, « En fait, dépassant largement le cadre limité de la production provisoire de l’industrie naissante, les Etats interviennent délibérément, agissant sur leur structure industrielle par le moyen combiné des politiques industrielles et commerciales ».
D. Questions sur les critères d’éligibilité
Il est difficile, voir impossible de définir ou de cerner les critères d’éligibilité de la politique industrielle, du fait que les pouvoirs publics entendent se réserver un maximum de liberté d’appréciation.
1. Les critères d’éligibilité de la P.I
1.1. L’origine du problème
Il faut que le problème ait des causes extérieures à la firme, par exemple résultant des pressions des importations. En effet, «il s’agit de quelques sorte d’une première élimination de tout ceux qui ne peuvent s'en prendre qu'à eux même».
1.2. Les caractéristiques de l’entreprise
Les subventions se font au profit des entreprises “démunis“, mais aussi au profit des entreprises qui donnent des garanties pour l’avenir. Ces deux approches peuvent se réconcilier si on avance l’hypothèse que l’aide va de la première catégorie à la seconde qu’il apparaît qu’elle a de l’avenir.
1.3. Les perspectives du marché
Elles ne sont pas prises en compte généralement, et ne sont invoquées que lorsque les décisions sont déjà prises, que pour fonder rationnellement des décisions.
2. Analyse critique des critères d’éligibilité
Jacques BOURDU présente une analyse critique aux critères d’éligibilité, en se basant sur des études empiriques. Il montre que les agents affectés par les pressions du commerce extérieur se repartissent en 3 catégories inégales:
* La 1ère catégorie pourra surmonter ses difficultés inhérentes à la concurrence étrangère et survivre;
* La 2ème catégorie d’agents “inadaptés“ et en fait “inadaptables“ (économiquement);
* La 3ème catégorie est intermédiaire entre les deux extrêmes qui ont des capacités et des aptitudes minimales, mais insuffisantes pour résister face à ces pressions.
L’auteur recommande pour chaque cas, un traitement spécifique:
- Aider les premiers agents qui peuvent se “débrouiller“, en ferait des rentiers, et souvent, des “chasseurs de primes“;
- Il est inutile d’aider les inadaptables. Pourtant, d’autres types d’actions d’assistance leurs serait nécessaires;
- L’action doit se concentrer sur la catégorie intermédiaire, faute de quoi, ces entreprises risquent de voir leur situation se dégrader rapidement et rejoindre les “irrécupérables“. Ces entreprises ont besoin prioritairement d’un supplément de capacités de gestion (analyse et interprétation de leur situation, prévisions, stratégie de réponses…, etc.) .
Cependant, BOURDU constate que:
- La plupart des politiques d’ajustement
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