Dissertation sur une politique monetaire ajuster
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La politique monétaire a des objectifs :
* Objectif de stabilité des prix | |
* Croissance plein emploi | La plus part des grandes banques centrale ont abandonné l’objectif de croissance à plein emploi |
* Taux de change | La banque centrale ne pourrait pas garantir le système du taux de change. |
Les instruments de la politique monétaire :
Instruments | Objectif opératoire | Objectif intermédiaire | |
Open market (OM) | Modifier le taux d’intérêt | La banque centrale va agir sur la masse monétaire soit sur les objectifs (ci-dessus). Il y’aura après un impact sur les prix la croissance et l’emploi | |
Banque centrale | Banques commerciales |
Actif : * Devise * Titres publics * Titres privésPassif : * Billets * réserves | Actif : * Réserves * Titres * CréditsPassif : * Dépôts à vue * Dépôts à terme(le bilan des banques a aujourd’hui cette structure et dans le système bancaire aujourd’hui ce sont les banques commerciales qui créent de la monnaie). |
En France après les accords de Munich les gens se sont rués sur les banques pour demander leur dépôt à vue en Espèce et les banques n’étaient pas capables de rembourser car ils avaient que 10% d’espèce.
Les réserves obligatoires : les banques sont tenues d’avoir un pourcentage de dépôt à vue à la banque centrale. Il y’a un 2ième rôle des réserves c’est pour assurer les transactions inter bancaire ; c’est ce qu’on appel la compensation bancaire. Cela se fait sur le compte des banques commerciales à la banque centrale. Exemple en France : la banque de France.
L’Open Market c’est le marché inter bancaire mais ouvert la banque centrale.
Que se passe t’il quand la BC achète des titres au banque commerciale : elle va créditer le compte de la banque centrale ; la banque centrale crée de la monnaie pour les banques commerciales. Mais les intérêts baissent ; il y’a un excès de demande de titre par rapport a l’offre alors le prix des titres augmente.
La banque centrale agit sur les taux d’intérêt en augmentant et en baissant les prix des titres. Par là il agit sur le niveau des taux d’intérêt à court terme.
Quand la BC achète des titres, elle fournit de la liquidité et les taux d’intérêt baissent. On espère qu’avec la baisse des taux d’intérêts la demande augmente et puisque les banques auront plus de réserves et une augmentation de la masse monétaire et une augmentation des demandes de crédit : c’est ce qu’on appel une politique monétaire expansive.
Plus les taux augmentent plus les risques pour les titres augmentent et les entreprises seront plus réticent à accorder des crédits à certains type d’emprunteurs : c’est une politique restrictive.
Le but de la politique monétaire c’est agir avec les variables : l’Open Market. Les banques centrales contrôlent les taux d’intérêts pour limiter les tendances inflationnistes avec une baisse des taux d’intérêt et une politique de relance avec une politique expansionniste.
Aujourd’hui les banques centrales n’arrivent plus à contrôler les taux. La BCE et la FED cherchent a contrôler le marché d’une autre manière : elle achète des titres pour créer de la monnaie.
La notion d’encours de crédit : ce sont les crédits qui sont en cours de remboursement et si les banques augmentent ses accords de crédits alors les encours augmentent et vis versa. Donc si les encours de crédit sont plus faible que les crédits accordés alors le niveau des encours vont baisser avec le temps alors la masse monétaire va baisser et les réserves aussi baissent et les dépôts a vue aussi.
On dit souvent que les banques centrales ont comme objectif de baisser les taux d’intérêt mais ce qui compte le plus c’est l’open market.
Une banque centrale peut quand elle veut modifier le taux d’intérêt à court terme. Aujourd’hui on assiste à des politiques non conventionnés avec des taux d’intérêts à court terme proche de 0 comme aux USA. La banque centrale va augmenter la masse monétaire pour baisser les taux d’intérêts ; lorsqu’on baisse les taux d’intérêts les demandes de crédit augmentent normalement. Le cout de l’investissement c’est le taux d’intérêt et pour une entreprise qui investi ses propres capitaux il y’a les couts d’opportunités (les intérêts auxquels l’entreprise renonce si elle décide d’investir au lieu de placer son argent). Si les crédits augmentent la demande globale augmente la masse monétaire augmente : à long terme cet effet positif de l’augmentation de la masse monétaire diminue petit à petit jusqu’au retour à l’équilibre. Par contre cela peut avoir un effet positif temporaire sur l’emploi avec l’inflation, un effet temporaire sur les taux de change.
CHAPITRE 1 : L’Objectif et Instruments de la politique monétaire.
Il y’a à peu près 15 ans, il s’est passé une sorte de révolution : la plus part des banques centrales ont modifié les objectifs et instruments de la politique monétaire.
La politique monétaire a connu depuis la seconde guerre mondiale plusieurs périodes :
* Première période
De la seconde guerre jusqu’aux années 70/75 : l’objectif c’était la croissance et le plein emploi. Il y’avait une sorte de peur des conséquences de la grande dépression ; la seconde guerre mondiale a mis fin à la grande dépression. Donc cette peur que cela recommence a conduit à cet objectif (assurer la croissance et le plein emploi). C’était la théorie Keynésienne qui menait cette période avec les théories de Hicks et Hansen (ISLM) qui venait d’être popularisées. Les taux d’intérêts sont maintenus le plus bas possible pour maintenir l’investissement. Les américains disaient que c’était une période de « Easy money ». Le niveau des investissements étaient considérer comme trop faible (élasticité faible par rapport au niveau des taux intérêts) donc la politique budgétaire était l’accompagnement de cette politique monétaire jugée trop peu efficace par la plus part des économistes de l’époque. Cette période de croissance était très forte du fait qu’il y avait beaucoup de travail (PIB par tête faible). Le résultat de cette période c’était le plan Marshall. A partir de 1965 le taux d’inflation monte petit à petit et atteint des niveaux plus haut avec la crise du pétrole et cela remet en cause la politique monétaire : finalement la politique monétaire expansionniste et donc les politiques monétaires changes à partir de 1975. On met en place une politique de « monetary targetting » (de 1975 -1998) : c’est une politique de désinflation ; l’idée qui a émergée de cette politique était que l’inflation était un phénomène monétaire (si on laisse le taux de croissance de la politique monétaire aller au dessus du taux de croissance de la politique réelle cela peut induire à une inflation). La banque centrale affiche des objectifs de croissance monétaire pour contrôler les taux d’inflation, et depuis les taux d’inflation sont de plus en plus faible. A partir des années 2000, il y’a un objectif unique qui est la stabilité des prix mais pas d’objectif de croissance ou de plein emploi ; on constate dès lors une rupture. En 1973 la stabilité des taux de change est abandonnée (il y avait le système de change fixe qui devait assurer la rigidité du dollar). Aujourd’hui 90% des transactions sur les marchés ont pas une contrepartie financière à cause de la spéculation.
SECTION 1 : LE CHOIX DE L’OBJECTIF FINAL :
1- Politique discrétionnaire et crédibilité des banques centrales
Comme son nom l’indique : politique a la discrétion des autorités, les banques centrales peuvent avoir une politique en fonction de la situation économique actuelle : par exemple s’il y’a une récession la banque centrale va mener une politique expansive et dans le cas contraire une politique restrictive. Ces politiques ont été mis en cause parce que considérées comme des politiques non optimales induisant à des résultats inflationnistes.
A) le modèle d’analyse de Barro & Gordon
Cette analyse est issue de toutes les controverses issue de la courbe de Phillips et la théorie de l’anticipation rationnelle. Barro et Gordon vont montrer que si l’objectif d’un gouvernement est a la fois le plein emploi et la croissance alors sa politique mènera toujours à l’inflation. Il n’y a une notion très importante a expliquer c’est la notion de crédibilité des banques centrales. L’idée de Barro Gordon est qu’une politique monétaire et discrétionnaire peut s’apparenter a une théorie des jeux stratégique avec comme joueurs : la banque centrale et les agents stratégiques. La banque centrale annonce une politique stratégique (son objectif) à un moment donné et en fonction de cette annonce les agents économiques vont former leurs anticipations d’inflation a partir de cette annonce ; une fois que ces anticipations sont formées la banque centrale va jouer à son tour en fonction de ces anticipations des agents. Pour comprendre ces jeux stratégiques,
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