Revue De Presse Sur La Discrimination Positive

rdu leur emploi. Beaucoup très qualifiés partent à l'étranger, ce qui provoque une perte pour l'économie du pays etc...

➢ Plaidoyer pour la diversité , par Raina Kelley, extrait du courrier international publié le 10 novembre 2010 :

http://www.courrierinternational.com/article/2010/11/10/plaidoyer-pour-la-diversite

Une auteure et journaliste américaine noire revient sur la définition de la discrimination positive. D'après son opposition a réussi à promouvoir dans les deux camps l'idée selon laquelle il s'agirait seulement d'offrir des possibilités de travail, d'études etc. à des minorités qui ne répondent pas aux qualifications nécessaires. Cependant l'auteure rappelle qu'il s'agit d'offrir des chances à des personnes issues de minorités dans des domaines que la majorité serait tentée de garder pour elle. Elle soutient qu'il faut assurer la diversité des domaines pour que les stigmatisations changent et que cette diversité devienne norme sociale.

➢ Les grandes écoles voient l'avenir en couleurs, de Stephen Erlanger pour le New-York Times, extrait du courrier international publié le 2 septembre 2010

http://www.courrierinternational.com/article/2010/09/02/les-grandes-ecoles-voient-l-avenir-en-couleurs-0

En France, le gouvernement somme les établissements d'études supérieures les plus importants du pays d'accueillir près de 30% de boursier. C'est environ 3 fois plus que les chiffres de l'année dernière. A cela s'ajoute la mise en place de programme d'aide scolaire pour les étudiants les plus défavorisés. Ce quota et ces programmes provoquent la colère de l'opinion publique qui craint la remise en cause du système méritocratique. Cependant ces programmes s'avèrent être des chances inespérées pour ces étudiants évoluant dans des environnements sociaux peu favorables à l'épanouissement des études supérieures.

I. Les minorités discriminées, enjeux du débat :

- Stigmatisations et discriminations sociales : les populations discriminées par l'origine ethnique, le genre ou le handicap physique sont donc victimes de représentations sociales qui leurs désignent caractères et aptitudes prédéfinies. Ainsi d'une femme dont on ne croit pas pouvoir exercer assez d'autorité pour être chef d'équipe par exemple ; d'une personne issue de l'immigration professeur de français etc...

On a donc établie des images de ce que devrait telle personne qui exerce telle profession ou qui étudie telle chose. De plus, certaines professions et certains établissements d'études supérieures sont devenues les monopoles de la majorité, et pour les plus prestigieuses, les monopoles de la classe bourgeoise, prête à payer pour préserver son « entre-soi ». C'est la que 'exprime le vrai problème de l'inégalité des chances. Ces sphères deviennent difficile d'accès, voir imperméable pour des individus issus de minorités.

II. Qu'est-ce que la discrimination positive ?

• La discrimination est un procédé qui a pour ambition de favoriser l'intégration sociale de ces minorités en forçant les institutions problématiques à les prendre en compte. Il s'agit non seulement de donner la chance à ceux qui le méritent mais ne l'attendent plus. Cependant la discrimination positive ne devrait pas être un procédé à long terme. Elle permettrait de mettre en marche ce processus, c'est à dire de rendre les institutions accessibles pour tous en passant par le changement des représentations des gens.

• Pour ce faire, les gouvernements emploient souvent une politique de chiffres qui peuvent être poussés à l'extrême et transformer la tendance en son contraire comme par exemple en Afrique du Sud.

II. Les différentes représentations sociales de la discriminations positives :

- D'après l'auteure de plaidoyer pour la diversité, les critiques à l'encontre de la discrimination positives se justifie par la mauvaise interprétation du procédé ainsi que la persistance des stigmatisations sociale : il ne s'agit pas de seulement préférer donner la place à quelque pour son origine ou sa couleur => les gens choisis ne doivent pas être sous-qualifiés mais faire partie d'une minorité discriminé. L'affolement autour de la question de la qualification serait alors la persistance des stigmatisations. L'exemple du