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Exposé sur communication de la publicité

TD : Exposé sur communication de la publicité. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  22 Août 2017  •  TD  •  5 022 Mots (21 Pages)  •  1 016 Vues

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Introduction

En France, chaque année, on estime que 30 000 couples ont recours à l’assistance médicale à la procréation, mais seulement une centaine aurait recours à la gestation par autrui. On chiffre aujourd’hui près d’un millier d’enfants nés en France de cette technique. Pourtant c’est une pratique illégale en France, mais plusieurs centaines de bébés franchissent la frontière avec un passeport américain ou canadien car la pratique est légale dans plus de   cinquante pays au monde. A travers différent témoignage nous essaierons de déterminer :

  • Quelle sont les différents aspects de la gestation ?
  • qui sont ces gens qui ont recours à ce genre de pratique ? et pourquoi ?
  • Faut-il légaliser la gestation pour autrui ?

Appel à témoin.

N’hésitez pas à réagir en direct sur twitter sur # santéthique pour poser toutes vos questions à nos invités. Et répondre au sondage du jour êtes-vous pour ou contre l’autorisation de la gestation pour autrui ?

 Nous accueillons aujourd'hui le Docteur Genevieve Deperseval, vous êtes gynécologue et psychanalyste

et Isabelle Deschamp l'auteur du best seller « enfant du bout du monde » un livre qui compte bousculer les codes Bioéthique dans notre chère France.

Mme Isabelle Deschamp / Docteur Genevieve Deperseval

Bonjour Mme Isabelle Deschamp, vous êtes professeur de littérature et culture Française à l'université de Californie, et aussi auteur d'un best-seller qui cartonne aux État unis, et Canada.

Vous racontez avec émotion et sincérité votre parcours, votre combat, pour avoir un enfant. Et vous dites même dans votre livre je site, « Récupérer votre droits de Femme » !

  1. Pouvez-vous nous dire comment cela a commencé ?

Mon cauchemar à commencé quand mon mari et moi avons essayé d’avoir un enfant… Mais ce fut sans grand succès pendant 1 an. Alors, nous en avons parlé au médecin gynécologue qui nous a fait faire des examens. Pour mon mari, nous avons réalisé un spermogramme qui a donné des résultats normaux. En ce qui me concerne, nous soupçonnons une endométriose à cause de mes règles douloureuses. J’ai donc fait, dans un premier temps, une échographie  ou le docteur à pu observer des endométriomes au niveau des mes trompes et de l’utérus. J’avais déjà réalisé des échographies, étant plus jeune, à cause de ses douleurs. Mais, la pathologie ne s’était pas développée suffisamment pour pouvoir être détectée par cet examen. Et comme mes douleurs c’étaient atténuées avec la prise de la pilule, je ne m’en suis plus préoccupée…

Puis, dans un second temps, nous avons réalisé une IRM pour détecter une éventuelle adénomyose et ce ne fut pas le cas !

Par la suite le gynécologue nous parla  des étapes à venir…

  1. Ces examens vous ont inquiété, puis, vous avez eu un espoir : une opération…

Effectivement, si je le souhaitais, le gynécologue me proposa un traitement chirurgical : une « cœlioscopie », pour confirmer le diagnostic. Et si c’était le cas, enlever un maximum de  kystes. Ce qui améliorerait nos chances de concevoir un enfant. De plus, grâce à mes précédents examens, le chirurgien connaissait l’emplacement des lésions et aurait eu plus de facilité à les enlever

Comment vous sentiez vous avant l'opération ??

Malgré mon inquiétude, le désir d’avoir un enfant était plus fort, et savoir que cette intervention augmenterait nos chances d’avoir un bébé m’a rendu très confiante et optimiste ; je me sentais prête à tout pour y arriver. Par la suite, Au cours de l’opération, le diagnostic a été confirmé et le chirurgien à tenté d’enlever les kystes. Cependant, certains kystes étaient durs à enlever…. Ainsi, malheureusement, l’opération ne fut pas suffisante  pour permettre à notre couple de faire un enfant.

 oui en effet Il y'a des moments tragiques dans ce livre « Je me suis senti trahie par mon corps,  c'est un longue phase d'incompréhension commence je n'étais ni homme ni femme je n'étais rien »

  • DOCTEUR deperceval vous  rencontré beaucoup de patiente qui ont ce genre de pathologie?

Concernant près d’une femme sur dix

Quels en sont les symptômes ?

Les symptômes sont : règles douloureuses et abondantes, crampes pelviennes voire abdominales ou lombaires, fatigue, l’infertilité.

[pic 1]Comment peut-on détecter l’endométriose ?[pic 2]

On peut détecter l’endométriose soit par :

  • Une échographie pelvienne ou endovaginale permettra de localiser des kystes d’endométrioses hors de l’utérus ;
  • L’imagerie par résonance magnétique (IRM) se révèle très fiable et même plus précis que l’échographie.

Comment soigne ton cette pathologie ?

Afin d’éliminer l’endométriose on effectue une Cœlioscopie pour la trouver.

Grâce à la laparoscopie, il est possible de retirer les kists pour cela, On fait une incision au niveau du nombril pour y insérer une petite caméra qui pourra inspecter l’intérieur de l’abdomen et les organes génitaux. Afin d’avoir une bonne visibilité, l’abdomen est gonflé par un gaz carbonique qui s’éliminera ensuite après l’opération. Pendant la laparoscopie, le chirurgien élimine les foyers visibles d’endométriose le plus soigneusement et le plus complètement possible, sans léser les tissus sains et les organes voisins, intacts.

  1. On vous a proposé la fécondation in vitro ?

Effectivement, comme mon mari et moi avions la possibilité de concevoir un enfant avec nos gamètes, mais que les kystes de mes trompes bloquaient la fécondation ; le gynécologue nous à proposer la FIV pour que l’on implante directement l’embryon dans mon utérus, qui avait été assez bien dégagé au cours de l’opération. Cependant, au bout de trois tentatives j’ai été complètement découragé de concevoir notre enfant. Car je n’arrivais pas à tomber enceinte, s’ajoutant à ça les règles terriblement douloureuses à cause de ma pathologie.

  • Pouvez-vous nous éclairer sur la FIV ?

 C’est une technique qui permet de résoudre certaines stérilités féminines telles que l’obturation des trompes. Pour cela on prélève les ovules de la femme par une intervention chirurgicale que l’on appelle la coelioscopie ‘ponction avec une longue aiguille. Et dès qu’un spermatozoïde est mis en contact avec un ovule, l’œuf est conçu, deux jours plus tard 3 embryons mais jamais 5.Enfin on réimplante 1 ou 2 embryon dans l’utérus de la femme. 15 à 20% de réussite en France avec 27% de naissance multiple.

  1. Le bilan de ces FIV fut douloureux autant physiquement que mentalement  et vous a conduit à un tel point de désespoir  que vous avez chuté en dépression...

Oui, je me sentais fatiguée, démoralisée,  impuissante, fragilisée. Je ne me sentais plus capable de continuer et de subir cette culpabilité plus longtemps. Mais, j'ai réussi à remonter la pente grâce au soutient de mon mari, qui malgré tout, soufrait lui aussi de cette situation

  1. Vous vous êtes tournée vers l'adoption. Pour vous le dernier recourt ...

Renoncer à la conception de notre enfant a été très dur pour nous. Mais n’ayant pas d’autre choix pour élever un enfant, nous avons songé à l’adoption. Dans le fond,  l’idée d’éduquer un enfant qui n’était pas le notre ne nous enthousiasmait pas … Nous avons donc réfléchis et remis en cause le désire d’avoir un enfant, pour savoir qu’est ce que nous attendions vraiment de cet enfant, pour notre couple. Enfin, nous nous sommes dit que les gènes n’étaient pas le plus important pour fonder une famille! C’était l’amour qui comptait avant tout et nous voulions aimer un enfant… notre enfant ! Peut importe d’où il vient et de qui il vient. Ce sont pour ses raisons que nous avons tenté d’adopter.

  1. l'adoption affaire compliquée ?

Et bien oui… les démarches ne furent pas si simples… La demande d’agrément fut longue et pénible psychologiquement ; avec certaines questions indiscrètes ou trop prévoyantes. Moi et mon mari, ne nous sommes pas rendu compte de tout ce que l’adoption imposait comme responsabilité vis-à-vis de l’accueil d’un enfant qui ne nous appartenait pas pleinement et de son éducation. Nous le voyions trop comme notre enfant, en oubliant qu’un jour il faudra lui annoncer que nous ne sommes pas ces vrais parents ; et qu’il faut trouver le moyen de le lui dire le plus délicatement et le plus tôt possible pour éviter qu’il nous rejette… ! Pour moi et mon mari, c’était évident que nous allions aimer cet enfant. Mais, nous n’avons pas pensé qu’il en pouvait être autrement pour lui vis-à-vis de nous…

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