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Analyse de situation infirmier

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t les besoins sont compatibles avec les besoins dont dispose l’établissement.

Chaque étage est organisé autour de deux unités de vie. Celle-ci dispose d’une salle à manger individuelle et d’une infirmerie. Les chambres sont spacieuses, équipées d’une ligne téléphonique direct, d’une prise de télévision, d’un cabinet de toilette avec douche.

II. Présentation du personnel

L’établissement est en relation avec les professions médicales et paramédicales, il est doté d’un cabinet médical, d’une salle de kinésithérapie. L’équipe soignant est sous la responsabilité du directeur, assisté de la maitresse de maison qui est une infirmière cadre diplômée. Le corps paramédical et médical se compose d’infirmiers, aides-soignantes, auxiliaires de vies, masseurs kinésithérapeutes, établissements hospitaliers et d’un médecin coordinateur garantissant une prise en charge appropriée aux problèmes de santé. Les pathologies les plus souvent rencontrées sont la démence, la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson, le diabète… Les principaux soins pratiqués à la résidence sont : les réfections de pansement, le contrôle de la glycémie (insuline), les injections intra- musculaire, pose de bas de contention, les injections sous- cutanée, surveillance des sondes et les poses de perfusions en sous cutanées.

Les soins sont organisés en fonction des rôles : Aides -soignantes et en fonction du côté des chambres droite et gauche, les soins sont planifiés, les aides-soignantes et auxiliaires de vie connaissent le régime alimentaire (diabétique …), les habitudes en matière d’hygiène (toilette lavabo, toilette complète, aide à la toilette, les examens du jour ou les sorties programmées. Quant à l’infirmerie, dans le bureau on retrouve le nom du résident ainsi que les soins infirmiers du jour, réfections des pansements, perfusions, injection de vitamine… les examens du jour. Ce sont tous les soins effectués par l’infirmière.

Le personnel soignant travaille en douze heures donc il y a deux équipes. La journée de 7h30 à 19h30, il y a une infirmière, et dix auxiliaires de vie et aides-soignants. Cependant la nuit de 19h30 à 7h30, il y a que deux aides-soignantes.

III. Mes pratiques en tant que stagiaire

J’ai deux horaires différentes : soit je suis du matin donc Je commence à 8h, et je termine à 15h30 ou soit je suis de l’après-midi, donc je commence à 12h et je termine à 19h 30.

Quand je débute le matin, je vérifie les piluliers, je prépare les gouttes des patients et j’écrase les médicaments pour les personnes qui ont le repas mixés. Je procède à la distribution des médicaments avec l’infirmière, ensuite je fais la toilette d’un de mes patients, si il y a des pansements à réfectionner je les fais, et je fais des injections en intramusculaire.

Alors que quand je suis de l’après-midi, je prépare les médicaments que l’on distribue à 12h 30, je prépare les médicaments du soir aussi, je participe à l’animation ou des fois je vais discuter avec mes résidents et comme chaque soir il y a une perfusion à poser, je la prépare, et je profite pour la poser.

IV. Description de la situation

Un matin, alors que je me trouve dans la salle de soin en train de lire le dossier d’une de mes patientes, une aide-soignante(AS) m’interpelle dans la salle de soin. Elle se présente en me disant qu’elle est vacataire et que c’est l’infirmière(IDE) qui l’envoie pour me demander de l’aider à faire la toilette de Mme P. Elle ajoute qu’elle ne peut pas la faire seule car la résidente est grabataire, et qu’elle se tient de manière raide. Je lui réponds qu’il n’y a aucun problème et que cela ne me dérange pas de venir lui apporter mon aide. Etant donné que je ne connaissais pas la résidente car c’était mon deuxième jour de stage, je décide de consulter le dossier de Mme P afin d’avoir un peu plus d’informations sur elle. Alors je lis que Mme P, est âgée de 99 ans, cela fait 5 ans qu’elle réside dans la résidence, elle est dépendante pour tous les gestes de la vie quotidienne et elle ne parle pas. Elle a des antécédents de maladie d’Alzheimer, elle a que deux traitements : le soir elle a un sachet de Kardégic, le lundi et jeudi soir elle a une perfusion sous cutanée de 1 litre de glucose 5% + 2 grammes de chlorure de sodium. Ces solutés permettent de réhydrater la résidente.

Après avoir bien pris en compte le dossier de Mme P, je rejoins l’AS dans la chambre de Mme P. Arrivée dans la chambre, je me présente auprès de Mme P en lui disant que je viens aider l’AS à lui faire la toilette, mais Mme P ne me réponds pas, elle a les yeux fermés, le visage grimacé et est en position du fœtus. Je jette un coup d’œil dans la chambre et je constate que tout est déjà préparé, les serviettes de bain, les gants jetables, les vêtements de la résidante, la bassine d’eau, le gel douche, l’eau de Cologne, la paire de gant à usage unique. L’AS se met à dévêtir Mme P et l’a recouvre avec la couverture. Elle commence par lui laver le visage puis je lui sèche le visage à l’aide de la serviette, puis elle se met à laver le haut du corps et moi je sèche à chaque fois qu’elle termine une partie du corps.

Tout à coup j’entends un téléphone portable sonné, c’est le téléphone portable de l’AS, celle-ci essuie sa main gauche sur son vêtement, décroche et se met à converser avec son interlocuteur, tout en continuant à faire la toilette de la résidante avec l’autre main. Alors je lui demande si elle ne veut pas que je prenne la relève, elle me répond qu’elle n’en a pas pour longtemps donc ce n’est pas la peine. Nous continuons la toilette de Mme P, je retire la protection de Mme P, l’AS est toujours au téléphone, mais elle commence à laver les parties intimes de la résidente. Je sèche les parties intimes puis j’avertis Mme P que je vais la tourner de mon côté afin qu’on lui lave le dos. L’AS découvre des traces de sang dans les selles de Mme P, de plus je jette un coup d’œil et je constate que les selles de Mme P sont très dures. Je dis à l’AS que je vais le signaler à l’IDE. Puis tout à coup l’AS dit à son interlocuteur : « il faut que je te laisse car je dois bien nettoyer le cul de la patiente elle a fait caca, je te dis pas !! Ces vieillards il ont toujours quelque chose», puis elle raccroche. À l’instant que l’AS prononce cette phrase, je suis scandalisée, je reste sans voix, je me dis que je ne dois pas entendre correctement. Je me sens embarrassée pour Mme P, je regarde Mme P afin de voir si elle comprend ce qui se passe mais elle a les yeux fermés et fait la grimace. J’ai très envie de dire à l’AS qu’elle doit éviter d’avoir des propos acrimonieux devant les résidents, mais je ne me sent pas capable de m’exprimer à cause de ma position d’étudiante. Nous continuons à faire la toilette de Mme P.

La toilette de la résidente est terminée, nous l’habillons puis nous l’installons dans son fauteuil coquille, et je coiffe sa chevelure tendrement alors que l’AS réfectionne le lit.

Quand je termine de coiffer Mme P, je rejoins l’IDE dans la salle de soin, et je lui dis que Mme P avait des traces de sang dans les selles et qu’elle avait les selles bien dures. L’IDE me dit que c’est normal car Mme P à des problèmes de constipation et qu’on lui donne des laxatifs. Elle suppose que lors de la défécation Mme P a dû forcer et que son anus doit être irrité à cause de la constipation.

Etant donné que je m’entends très bien avec l’IDE, j’ai envie de lui que l’AS a eu un comportement désobligeant envers Mme P mais finalement j’ai préféré garder le silence.

Ce qui m’étonne vraiment c’est le comportement irrespectueux de l’AS, elle procure un soin d’hygiène et elle est au téléphone, de plus elle se permet d’avoir des propos acerbes devant la patiente.

Alors la question que je me pose c’est : quelles sont les facteurs qui auraient pu engendrer un tel comportement de la part de l’aide-soignante envers la résidante ?

Je voudrais d’abord préciser que cette situation rappelle des valeurs de concepts propres à l’éthique, tels que :

* La vulnérabilité

La personne vulnérable est celle qui peut être blessée. La maladie en entraînant une perte d’autonomie, nourrit bien sûre ce sentiment douloureux de vulnérabilité, c’est-à-dire de fragilité, de précarité.

Illustration : Mme P est non seulement âgée et a des antécédents de maladie d’Alzheimer, elle est grabataire donc c’est une personne vulnérable.

* Le respect

Le respect de soi correspond précisément au sentiment de sa dignité et le respect des autres à la reconnaissance de leur dignité inaliénable.

Le respect impose de traiter autrui toujours comme une personne et non simplement comme un moyen.

Kant(philosophe) : « On doit le respecter même si il ne se respecte pas lui-même. Cette obligation tient à la pleine et entière reconnaissance de son humanité »

Illustration : L’AS fait la toilette de Mme P tout en téléphonant, et elle se permet d’avoir des propos désobligeant ceci est un total manque de respect envers Mme P

* La dignité

Valeur

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