Analyse extrait " violence de roubeau envers sèverine "

extrait Roubaud, comme Jacques par la suite, peut être assimilé à une "bête humaine". Roubaud est comme possédé par sa colère, il ne repond plus de ses gestes (p.53 l.18-22:"Il ne se possédait plus, battait le vide, jeté à toutes les sautes du vent de violence dont il était flagellé, retombant à l'unique besoin d'apaiser la bête hurlante au fond de lui."). Et comme cité au début de l'extrait, sa fureur est assimilée à "l'ivresse", “C'était un besoin physique, immédiat, comme une faim de vengeance, qui lui tordait le corps et qui ne lui laisserait plus aucun repos, tant qu'il ne l'aurait pas satisfaite.” (p.53 l,22-25)

4.L'incompréhension de Séverine

Séverine ne comprend pas l'ampleur que prend la situation, elle est surprise de la réaction démesurée de son mari (“elle n'arrivait pas à comprendre un tel éclat de jalousie”p.54 l.18, “Les gros mots, les coups, elles les aurait éxcusés, si cet emportement fou lui avait laissé moins de surprise, une surprise dont elle ne revenait pas encore”p,54 l.11-14). Pour elles ce qu'elle à fait n'est qu'une “ faute ancienne” elle se considère tout de même comme “fille douce, chaste malgré tout”.

5.Les Procédés utilisés

Dans ce passage Zola utilise la focalisation zéro, c'est à dire qu'on a une vision d'ensemble sur la scène (on a tout les éléments qui nous permettent de pouvoir s'immerger dans la peau de séverine et de roubaud), comme dit plus tôt il utilise donc un point de vue omniscient.

Dans ce roman, comme dans nombre de ses oeuvres ,Zola utilise ici des métaphores et autre procédés pour décrire des situations tragiques et pathétiques; ou encore les sentiments et émotions de ses personnages. En premier lieu , la souffrance de Roubeau est assimilé à " un flot... qui le submergeait" ou encore on compare Roubaud à "un animal ... déchaîné,enragé, prêt à mordre"

Zola utilise le discours direct, cela rend le passage plus vivant, plus rythmé, cela permet également de nous montrer que Roubaud ne sais plus quoi penser à travers ce " Qu'est ce que je vais faire? " répétée de nombreuses fois dans l'éxtrait.

6.Conclusion

En conclusion, dans cet extrait, la folie criminelle de Roubaud se rapproche de celle de Jacques de par l'impossibilité de contrôler celle-ci et du fait qu'elle pousse les deux personnages à commettre un meurtre. Cependant elle en est radicalement différente car celle de Roubaud est provoqué par la colère alors que Jacques la provoque pour le plaisir de voir sa victime mourir. Zola raconte cette situation delicate à travers plusieurs procédés subtiles.

Ce texte porte finalement sur le thème du dédoublement de la personnalité, à travers Roubaud, simple chef de gare à l'apparence tranquille, qui perd subitement le contrôle, et décide de commettre un meurtre.