Cas pratique audit social l'Ethique
Étude de cas : Cas pratique audit social l'Ethique. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Selmaa Sbc • 20 Juillet 2019 • Étude de cas • 958 Mots (4 Pages) • 1 153 Vues
Question 1 :
La démarche de Brice LEVERT nous apparait quelque peu légère dans la mesure où celui-ci ne se positionne pas forcément dans une démarche de prise de décision éthique.
Par ailleurs, Il apparait nécessaire et primordial, avant tout questionnement ou prise de décisions, de demander plus amples explications à la direction s’agissant des pratiques en causes.
En outre, dans cette logique, nous aurions défini un mode de questionnement permettant une prise de décision éthique, à savoir :
- Comment la presse réagirait en apprenant ces informations ?
- Ai-je analysé les faits attentivement ?
- Comment ma famille réagirait face à cette décision ?
- Comment les médias et la presse appréhenderaient cette problématique, si celle-ci viendrait à s’ébruitée ?
Dans cette démarche, il aurait dû demander aux dirigeants d’informer les parties prenantes (les constructeurs, clients, les salariés...) afin d’envisager avec eux des solutions et leur présenter des excuses pour les mauvaises décisions prises.
Concernant le licenciement de Ketty :
Sa décision de ne pas licencier Ketty et de la réaffecter à un autre site était équitable afin de préserver la paix sociale dans l’entreprise.
La licencier consisterait à sanctionner une attitude « éthique » visant pour Ketty à dénoncer une mauvaise pratique de l’entreprise.
S’agissant des actions menées par Ketty PARSON :
Ketty en prenant connaissance de la note service a agi de manière pragmatique en demandant confirmation aux responsables.
Toutefois, lorsque celle-ci divulgue l’information aux parties prenantes sans en avertir la direction, elle a agi en ne prenant en compte que ses convictions personnelles sans en mesurer les conséquences.
A sa place nous aurions fait pression auprès de la direction afin de demander que des mesures soient prises dans le but d’établir une transparence s’agissant des pratiques commerciales déployées.
Question 2 :
Brice Levert démontre ici une morale post conventionnelle.
En effet, en allant divulguer l’information à Ketty PARSON qui était responsable du service administratif et non à la direction : il a indirectement nuit à l’intérêt de l’entreprise.
Il aurait dû avoir une morale pré-conventionnelle afin de protéger les intérêts de l’entreprise.
Dans le cas en présence, Brice Levert ne se préoccupe pas des conséquences des décisions de la direction.
Ses décisions ne reflètent pas une démarche éthique.
Il ne se pose pas les questions dans le domaine de l’éthique et n’évalue pas les conséquences des décisions prises. Surtout dans son rôle de directeur de vente.
Ketty PARSON a ici une éthique de conviction reposant sur ses valeurs personnelles quitte à nuire à l’intérêt de l’entreprise. Elle était convaincue que les décisions prises n’étaient pas éthiques. Elle a donc agit sans prendre en compte les conséquences de ses actes (baisse du chiffre d’affaire, licenciement…), elle a informé les constructeurs de la qualité des produits revues à la baisse.
Contrairement à l’éthique de responsabilité qu’adopte John FORMAN qui s’appuie sur la philosophie conséquentialiste : il agit en fonction des effets concret qui peuvent éventuellement découler des décisions prises. En effet il pense que divulguer l’information de non-conformité entrainerait le licenciement des salariés, la perte de client et dégraderait l’image de l’entreprise sur le marché.
Il s’agit d’une approche type Nord Américaine qui consiste à personnalisée l’éthique, caractérisée par le comportement du dirigeant, ce qui permet d’introduire cette notion dans l’entreprise.
Question 3.
- Brice Levert ne se pose pas les bonnes questions, il n’opère pas selon un modèle de décision éthique tel que proposé ci-après :
Il devrait se poser les questions suivantes :
Il devrait se demander s’il a attentivement analysé les faits.
Il devrait également envisager toutes les ressources disponibles.
Il devrait envisager tous les problèmes dans son questionnement et n’a pas réfléchi à toutes les options.
Il n’a pas pris en compte les conséquences de ses choix.
Et pour finir, il ne s’est pas demandé si sa décision survivra à l’épreuve du temps.
Une décision saine sur le plan éthique découle d’une analyse poussée de tous les faits et conséquences qui s’y apportent.
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