Compte Rendu de la vidéo "Jinébana : la possession au quotidien", 1995
Compte rendu : Compte Rendu de la vidéo "Jinébana : la possession au quotidien", 1995. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Mahnoor Fatima • 28 Novembre 2021 • Compte rendu • 753 Mots (4 Pages) • 452 Vues
Note participative n°4
Ce documentaire réalisé en 1995 par l’anthropologue Laurent Berger et le cinéaste Benoît Keller traite des « jinè » des génies ou esprits invisibles dans une région du Mali.
Réalisé en Mandingue, ce reportage présente une femme nommée Siga elle serait une « jinètigi » une guérisseuse des maux et maladies dits « jinèbana » causés par ces esprits. Le rapport entre Siga et ces esprits s’est fait très tôt, petite, accompagnée d’une autre petite fille elle cueillait des fruits dans la brousse lorsqu’un jinè est apparu devant elle sous la forme d’un homme, un homme que son amie ne voyait pas. Prise de peur elle rentra chez elle, s’isola dans sa chambre eut de la fièvre, pris peur en la compagnie de quelqu’un, son corps gonfla, devient si rouge qu’il a fallu l’asperger d’eau et la coucher dans le sable. Ses parents appelèrent alors un jinètigi, et c’est lui qui l’initia par la suite. Elle revit ce jinè après son mariage lorsqu’elle se rendit chez son mari, à ce moment il lui dit que son mari va mourir et qu’il est son réel mari. C’est ce qui se passa, le mari mourut rapidement et depuis elle voit ce jinè dans ses rêves qui lui montre les remèdes à utiliser pour ses patients.
Siga, maintenant assez âgée, est la ligne directrice de ce reportage en effet on bascule entre des scènes ou on la voit assise entrain de parler directement face caméra et des scènes ou on voit ce qu’elle explique, avec sa voix hors caméra. Elle est à la tête d'un culte de possession composé d'adeptes dont la guérison passe par un parcours initiatique au sein de sa communauté. Elle nous explique que les jinè ont une chaleur supérieure à celle des humains c’est ce qui provoque la maladie si l’un se colle à une personne. Les gens viennent la voir pour consulter et sont hébergés, elle explique aussi que chaque mal à un remède à base de plantes. Les maladies faciles mettraient deux moins environ à guérir alors que les plus difficiles prendraient 1 an. Siga met en place plusieurs cérémonies le jeudi et dimanches pour célébrer les jinè, elle explique que les jinè sont appelé par leur prénoms, que si on fait du mal à quelqu’un on sera attaqué par les jinè, qu’il faut avoir de bonnes intentions. A la suite du reportage, on y voit une jeune femme, Sata Traore, malade depuis plusieurs jours, venue consulter Siga à la demande de son mari.
La guérission se fait en plusieurs étapes, la première : Koli, l’initiation :
Siga fait appel au jinè pour éradiquer le mal de Sata, pour cela elle leur demande d’accepter le sacrifice de deux poules « prenez la vie de ce poulet et relâchez celle de Sata ». Une fois tuer elle met du sang de poulet sur le torse, front et dos de la patiente, et la lave avec des feuilles bouillies qui emmène le mal au latrine, s’il y a un jinèbana en elle il sera soigné grâce aux feuilles de jon.
La deuxième étape est le Yélèni : le jinè se montre.
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