Joachim Du Bellay
Dissertations Gratuits : Joachim Du Bellay. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiressecond quatrain marque l’arrivée du jour avec les couleurs.
Allégorie => aurore/levé du jour/arrivée de la lumière ceci est représenté par la femme avec des tresses blondes.
Métaphore => perlettes pour désigner la rosée, cette métaphore est prolongée par « trésors » vers 8, « enrichissait » vers 8.
Mise en valeur de la femme aimée : comparaison « étoile vive » vers 9 => elle est belle, lumineuse, elle éclaire. Si les étoiles du ciel disparaissent, une nouvelle arrive aux yeux du poète, c’est la femme aimée.
« Je vis sortir » vers 10, le poète à l’air surpris
La femme aimée n’est pas directement nommée, périphrase => « Nymphe » vers 11.
Couleurs liées à la nature => « étoile jaune » vers 9, « verte rive » vers 10.
Opposition entre l’Occident là ou la femme arrive/surgie, et, l’Orient là où arrive/ se lève le jour.
Vers 11 Ô poétique.
« Fleuve mien » vers 11, le poète est originaire d’Angers, et, la femme sort de l’eau du fleuve auquel il est attaché, le sien.
Les éléments naturels sont fortement présent, c’est comme si la nature venait servir d’écrin à la femme, c’est comme si elle sortait de cet écrin.
Elle est d’une beauté resplendissante puisqu’elle est assimilée à une Nymphe. Lors du nouveau jour, la Nymphe apparait donc d’est l’apparition de la femme.
Jeu entre Occident (là où un autre jour se lève, la femme représente la lumière) et Orient (jour qui se lève, lumière naturelle) => deux beautés qui se mettent en concurrence. Orient vers 14 : diérèse.
Synthèse :
La célébration de la femme aimée passe par la célébration de la nature.
Les deux quatrains mettent en place un cadre enchanteur qui prépare l’arrivé de la femme.
La description de la beauté de la femme se fait à travers une divinisation (cf. indication de lumière et de couleur qui lui sont associées)
La célébration de la femme se fait au moyen de la rivalité Occident/Orient.
Le sonnet a une forme complexe constituée de plusieurs unités : ici le cadre, l’environnement est fortement lié à l’apparition de la femme aimée. C’est une idéalisation, une sacralisation de la femme.
XVIe siècle toujours sous l’influence de la mythologie.
Problématiques :
Comment dans ce poème la nature sert-elle d’écrin à la femme aimée qui est ici sacralisée ?
Comment le poète parvient-il en mettant en place un cadre enchanteur à préparer l’arrivée de la femme aimée ?
Plan :
Introduction : Expression indirecte de l’amour, des sentiments amoureux. Rien explicitement ne nous dit que c’est la femme qu’il aime, mais, on le comprend. Ce n’est pas une représentation réaliste de la vie et de la nature, c’est une représentation idéale.
Un cadre enchanteur préparant l’arrivée d’un être exceptionnel
Choix d’une forme
Sonnet, 2 premiers quatrains => unis par le thème et les rimes ; décasyllabes => forme classique.
Un cadre enchanteur
Description imagée, personnification et allégorie
Références mythologique ce qui garantie quelque chose de noble, de beau, qui a un côté merveilleux et distrayant.
Cadre temporel : fin de la nuit, début du jour.
Perlettes, trésors => cadre riche
Transition : si dans la première partie, les deux quatrains du sonnet ont une unité forte, il y a aussi deux tercets qui sont introduit par les deux points ce qui montre la fusion entre la femme et le cadre.
Une fervente célébration de la femme aimée et de sa beauté
Une femme qui surgit de la nature
On a l’impression que la femme surgit de la nature, il y a un lien entre les deux.
Discrète présence du poète avec le « je » + « vois sortir » vers 10 => il est spectateur de la beauté de la nature et de la femme, c’est comme s’il s’effacé devant ces beautés.
L’utilisation du passé simple est renforcée par la proposition subordonnée « quand » vers 9.
Une femme sacralisée
Femme associées à une divinité
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