La Femme A Travers Phedre Et Horace
Recherche de Documents : La Femme A Travers Phedre Et Horace. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresmille déplore le choix des chefs de guerre. Horace lui demande d'accepter le sort, et de ne pas maudire le vainqueur, quel qu'il soit. Camille, restée seule auprès de son amant Curiace, elle pleure leur sort funeste. Curiace s'attendrit, puis, en renonçant à l'amour de son amante, décide d'accomplir son devoir. Horace, Sabine, Curiace et Camille s'adressent des adieux mutuels. Sabine déplore leur situation, Curiace et Horace en sont ébranlés. Camille raille ironiquement leur attendrissement, mais Horace s'en défend. Le vieil Horace demande à Horace et Curiace d'accomplir sans délai leur devoir. Horace lui enjoint d'empêcher les femmes d'assister au combat. Julie vient lui annoncer que la décision des chefs a été contestée, que les combattants ont été séparés, et qu'il a été décidé de consulter les dieux pour savoir si le combat doit avoir lieu ou non. Camille entre. Elle ne voit dans cet événement qu'un suicide. Selon elle, la volonté des dieux est aussi celle des princes, elle pense donc que le combat aura lieu. Julie annonce la défaite de Rome. Seul Horace a survécu, et a pris la fuite. Le vieil Horace s'emporte contre la lâcheté de son fils. Valère raconte le véritable dénouement du combat : Horace, en prenant la fuite, a cherché à fatiguer ses adversaires pour les affronter un par un. Les ayant tous vaincus, il a donné la victoire à Rome. Le vieil Horace loue le courage de son fils. Valère se retire en annonçant la venue prochaine du roi. Le vieil Horace reproche à sa fille Camille de pleurer et lui demande d'accepter le sort et de se montrer heureuse de la victoire de Rome en participant aux cérémonies en l'honneur d'Horace. Horace entre et demande à sa sœur de se montrer respectueuse de sa victoire. Mais Camille ne lui rend que des pleurs. Horace, offensé et la jugeant traître à sa patrie puisqu'elle pleure un ennemi de Rome, la tue. Horace prétend avoir fait là un acte de justice. Sabine lui demande de la tuer à son tour mais Horace ne répond pas à sa demande et lui demande au contraire de participer à sa gloire. Horace déplore la capacité des femmes à émouvoir. Le roi Tulle entre et vient honorer Horace, tout en plaignant le vieil Horace pour la mort de sa fille Camille. Valère, qui aimait Camille, demande au roi de punir Horace. Sabine demande la mort pour expier le crime de son mari et apaiser la colère des dieux. Le vieil Horace et dit à Sabine que ses frères défunts désavoueraient ses larmes. Puis il dit au Roi et à Valère que le meurtre de Camille ne concerne que leur famille, et qu'Horace est un appui dont Rome ne peut se priver. Tulle considère la bravoure d'Horace plus grande que son crime (bien qu'il désapprouve ce dernier) et lui demande de ne pas haïr Valère. À Sabine, il demande de sécher ses pleurs, et veut que le lendemain soient inhumés en un même tombeau Camille et Curiace. Les femmes occupent une place centrale dans la tragédie d’Horace. En effet, dès la scène d’exposition apparaissent les personnages de Sabine, Camille et Julie leur confidente. C’est bien plutôt l’amour de Camille pour Curiace qui est pour ainsi dire le nerf et le moteur de l’action tragique. L’action dans Horace serait plate et insipide si les desseins du héros vainqueur s’accomplissaient sans les griefs de Camille amoureuse. Les femmes subissent une fatalité aveugle, incarnée par « le décret des dieux ». Les personnages féminins dans Horace expriment la souffrance. Sabine confiant ses tourments à Julie: « Approuvez ma faiblesse, et souffrez ma douleur » (Scène I acte I, vers I) ; Sabine écartelée entre l’amour de sa famille et l’amour de son époux. Camille est la proie d’une fatalité historique et collective. Elle n’est importante dans le déroulement de l’action que dans la mesure où elle est sujette à un dilemme dont l'issue est tragique. C’est la liberté individuelle et la passion amoureuse en elle qui se rebelle désespérément, contre le fait accompli historique. Phèdre est la dernière tragédie profane de Racine avant un long silence de douze ans au cours duquel il se consacrera au service du roi et à la religion. Phèdre est une tragédie en cinq actes et en vers , et représentée pour la première fois le 1er janvier 1677 à l’Hôtel de Bourgogne sous le titre Phèdre et Hippolyte. C'est aussi sous ce titre qu'elle fut publiée.
Hippolyte, fils de Thésée et d'une Amazone, annonce à son confident, son intention de quitter la ville de Trézène pour fuir son amour pour Aricie, héritière d'un clan ennemi de Thésée. Phèdre, épouse de Thésée, avoue à Oenone, sa confidente, la passion qu'elle ressent pour son beau-fils Hippolyte. On annonce la mort de Thésée. Phèdre vient voir Hippolyte afin de défendre les droits de son jeune fils à la succession de Thésée ; et déclare son amour à Hippolyte.
Thésée, qui n'est pas mort, arrive à Trézène et s'étonne de recevoir un accueil si froid : Hippolyte veut fuir sa belle-mère et il envisage d'avouer a Thésée son amour pour Aricie, Phèdre est submergée par sa culpabilité. Oenone, qui craint que sa maîtresse ne se donne la mort, déclare à Thésée qu'Hippolyte a tenté de séduire Phèdre. Thésée bannit Hippolyte et prie le dieu Neptune de le tuer. Phèdre veut le faire changer d'avis mais elle apprend qu'Hippolyte aime Aricie. Furieuse d'avoir une rivale, elle renonce à le défendre. Hippolyte part après avoir promis à Aricie de l'épouser hors de la ville. Thésée commence à avoir des doutes sur la culpabilité de son fils, mais la nouvelle de sa mort survient. Phèdre avoue tout à Thésée, après avoir banni Œnone qui s’est ensuite
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