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La Professionnalisation De La Politique

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eux qui sont entrés dans la compétition et dans le jeu politique.

Ainsi, après s’être penchée sur la manière dont est apparue la démocratie participative par le passage des notables aux professionnels de la politique, nous verrons que cette professionnalisation est croissante et en constante mutation.

Il semblerait donc que la professionnalisation de la politique a permis de renforcer l'idéal démocratique.

I/ Le début de la démocratie représentative et la transformation des personnes politique.

La politique n’a pas toujours été exercée de la même manière qu’aujourd’hui. Elle a d’abord été l’apanage de notables sans compétence particulière puis en parallèle du développement de la démocratie représentative l’activité politique s’est professionnalisée.

a)Une professionnalisation des hommes politiques en parallèle de l'essor de la démocratie représentative

Weber met en évidence une deux distinctions au sein du groupe des professionnels de la politique, ceux qui vivent Pour la politique. Ce sont ceux qui disposent de ressources et qui n’ont donc pas besoin des revenus que pourraient leur rapporter la politique. C'est-à-dire le notable. D’autre part, ceux qui vivent De la politique c’est à dire ceux pour qui la politique représente une source de revenus et ceux pour qui l’activité politique substitue une activité professionnelle antérieure.

Ainsi, à l’instauration de la III République, on a assisté à une concurrence entre les notables (donc ceux qui vivent pour la politique) et ceux que Weber appelle les « entrepreneurs politiques » pour l’accès aux fonctions politiques.

En effet, jusqu’à la III République, ce sont les notables qui dominaient la vie politique mais ils ont été progressivement remplacés par des entrepreneurs politiques, de plus en plus professionnels.

Avant le suffrage n’était pas universel mais censitaire, ce qui veut dire qu’il fallait payer un impôt pour avoir le droit de voter. Il en découle que la politique ne concerné qu’un nombre restreint de personne, et que celle-ci venaient de milieu favorisé. Les parlementaires ne faisaient pas de la politique comme maintenant, en effet à l’époque tout fonctionnait par relation personnel avec ses électeurs, sur la base du capital social que détenait le candidat c’est à dire la reconnaissance locale, leur notoriété et prestige social le plus souvent liés à leur position sociale ou à leur profession. Il s’avère aussi que souvent il n’y avait qu’une personne à se présenter, on appelait ces personnes des notables. La politique est donc locale. Pour être élus les candidats accordaient des avantages et rendaient des services, les conditions d’élection étaient donc basé sur un échange de bien et/ou service. On remarque cependant dans les grandes villes des embryons de l'activité politique avec exercice de la politique actuel. A Paris notamment on peut observer une concurrence, car il y avait présence de plusieurs notables désirant être élus. Les concurrences vont affecter la façon de faire la politique, on observe des 1ères formulations de bien politique, qui sont des biens idéologiques. Il y avait aussi le début d’une logique de différenciation entre les candidats, c’est donc la concurrence qui est à l'origine des idéologies. Car à l’inverse des notables, les nouveaux acteurs politiques ne disposaient pas de ces ressources classiques. Ils ont donc dû mobiliser d’autres ressources comme par exemple l’élaboration de programmes politiques dans lesquels ils exposent leur vision du monde et mettent en avant un certain de promesses et de garanties pour électeurs qui leurs offriront leurs voix.

Aussi, maîtriser l’art de la rhétorique peut être vu comme une ressource politique.

L’émergence de ces nouveaux professionnels de la politique, et l’effacement progressif des notables est dus à 4 raisons, tout d’abord le passage au suffrage universel (masculin), qui à amener sur le marché électoral de nouveaux électeurs de condition plus modeste et ayant des revendications nouvel. De plus, désormais les barrières empêchant les citoyens d’être éligible sont supprimées, ce qui permet donc l’ouverture de la compétition politique à de nouveaux agents moins fortunés.

Deuxièmement, on observe un essor des parties politiques, véritables machines à professionnalisation, dans la mesure où ils permettent aux hommes politiques de vivre De la politique par la rémunération notamment par les cotisations des adhérents.

Ensuite les réformes électoral ont eu une importance primordiale, en effet le 29 juillet 1913, a été proclamée la loi qui oblige le passage par l’isoloir et l’utilisation des enveloppes uniformes pour garantir le secret et l’indépendance du vote.

Il y a enfin la bureaucratisation croissante qui engage les individus dans la politique, car ils doivent s’y consacrer à plein temps et donc abandonner leur activité professionnelle précédant. C’est pourquoi on parle désormais de « professionnels de la politique » puisque ces agents se spécialisent dans ce domaine.

b) Qui sont ces nouveaux hommes politiques ?

Ce sont des individus d’origine plus modeste et ne pouvant pas compter sur leur fortune personnelle pour se faire élire.

Beaucoup de ces nouveaux entrepreneurs politiques militaient donc pour le vote secret, la fin de la pression exercée par les notables ainsi, le démantèlement des réseaux clientélistes. Et ceux pour avoir eu, une chance de se faire élire et d’obtenir donc une égalité.

L’arrivée sur le marché électoral et dans le champ politique de ces hommes nouveaux ainsi que l’ensemble des réformes ayant conduit à l’effacement des notables ont eu 4 principales conséquences, en premier lieu L’individualisation du vote : les électeurs ne subissent plus de pression communautaire. Car il faut savoir qu’avant le vote se faisait dans une même salle et à main levé, l’on pouvait donc ressentir plus facilement une pression social dus au regard désapprobateur, comme une sanction social.

Dans un deuxième temps, une transformation durable de la manière de faire de la politique puisque désormais les candidats à l’élection dépendent d’un parti politique. Ce qui veut dire que les intérêts à défendre doivent être conforme à l’éthique que c’est donné le partie.

Dans un troisième temps Un changement des règles du jeu politique : on assiste à une rationalisation de la vie politique puisque par exemple les professionnels de la politique ne raisonnent plus en termes d’intérêts privés mais à l’inverse ils œuvrent pour la défense de l’intérêt général et national et raisonnent en termes de biens collectifs. Puisqu’il leur faut conquérir le plus de voie, et donc se rapproché des contestations du plus grand nombre.

Et enfin, le renforcement des partis politique : les hommes politiques ne travaillent plus à titre personnel mais sont désormais les représentants des partis.

Cela a donc permis l’introduction dans la compétition politique à des individus d’origine modeste et n’ayant pas ou peu de capital social mais disposant pour autant d’autres ressources.

On constate donc une démocratisation de l’accès aux mandats liés la démocratie représentative et l’activité politique professionnelle est devenue un élément central de la politique « moderne » dans les démocraties représentatives et tend à se renforcer.

II/Une professionnalisation croissante et en constante mutation

Les professionnels de la politique ont donc remplacé les notables sur la scène politique. Mais comment s’est traduite concrètement cette évolution ?

a)Les aspects concrets de la professionnalisation

La notion de professionnalisation peut être envisagée de 2 manières. La première étant qu’elle désigne l’exercice d’une activité rémunérée à temps plein. C’est en ce sens que les hommes politiques sont des « professionnels ». Et deuxièmement qui désigne une forme particulière d’organisation des métiers ce qui induit donc des caractéristiques particulières. On observe donc par la suite la création spécialisé dans la formation de professionnel de la politique, tel que l’ENA en 1945 sous le gouvernent provisoire de De Gaulle et des écoles Science-po. Ces écoles visent non seulement à former les futurs cadres de la haute administration mais aussi les futures élites dirigeantes et donc des professionnels politiques.

Il est d’ailleurs important de rappeler que ces écoles ont à l’origine été créé visent non seulement à former les futurs cadres de la haute administration mais aussi les futures élites dirigeantes et donc des professionnels politiques.

Il est d’ailleurs important de rappeler que ces écoles ont à l’origine été créés dans une logique républicaine visant à démocratiser l’accès à la haute fonction publique et à élargir la base de recrutement des élites politiques.es dans une logique républicaine visant à démocratiser l’accès à la haute fonction publique et à élargir la base de recrutement des élites politiques. Car donnant une égalité des chances dans le succès scolaire.

Les professionnels de la politique ont donc des caractéristiques spécifiques. Des savoir-faire

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