Synthèse de document sur la société et la mode au XVIIIe siècle

Depuis le 18e siècle, la société, la publicité et la mode tendent à donner une image irréelle de la femme, toujours plus mince, toujours plus jeune. Notre corpus composé de trois documents traite de l'image négative de la femme à travers la publicité et la mode. Il est composé d'un roman épistolaire intitulé les Lettres Persanes écrit par Montesquieu au 18e siècle, d'un article « le miroir social : avilissant et nuisible pour les femmes" de Carine Hahn, publié dans les Valeurs mutualistes de mai/juin 2007. Ainsi qu'une correspondance entre l'association la meute et le PDG de l’Oréal datant de mai 2006. Cet ensemble de documents nous amène à soulever la problématique suivante : Comment lutter contre l'image négative de la femme véhiculée par la publicité et la mode ?

D'une part nous nous intéressons aux causes, responsables de l'image irréelle véhiculée par la société ainsi que ses conséquences auprès des femmes. D'une autre part, nous verrons les solutions possibles afin d’y remédier.

La publicité et la mode sont vecteurs de l'image négative de la femme. Ils jouent un rôle majeurs dans la diffusion de cette image irréelle. Montesquieu, dans les lettres persanes dénonce l’idée selon laquelle les femmes sont victimes des caprices de la mode. Par ailleurs il décrit la mode comme un perpétuel changement. Carine Hahn dans « Le miroir social : avilissant Et nuisible pour les femmes » déplore le fait que l'image de la femme soit utilisée et dégradée dans les publicités qu'elle juge sexisme. Les femmes sont alors réduites à l'état d'objet dans certaines publicités. L’association la Meute dans une correspondance avec le PDG de l'Oréal va jusqu'à dénoncer les maltraitances faites aux femmes dans les publicités Vichy. Les conséquences de cette image irréelle relayée par la mode et les publicitaires sont majeures, principalement auprès des jeunes filles fragiles et des femmes voulant rester dans le coup. Les conséquences psychologiques sont évoquées par Carine Hahn dans le miroir social : les femmes souffrent de troubles alimentaires, d'une forme de dépression. De plus, leur estime de soi ne se voit pas valorisée, étant donné qu’elles cherchent à atteindre une image irréelle, de ce faitS inatteignable. Des conséquences sur la santé sont aussi à déplorer, Carine Hahn s’indigne de l'extrême maigreur et de la dénutrition dont certains mannequins souffrent. Par ailleurs , elle rappelle le décès de deux mannequins, Luisel Ramos et Ana Caroline Reston, mortes de dénutrition en 2006.

La dictature de l’apparence engendre des conséquences psychologiques ainsi que des conséquences sur la santé non négligeables, mais plusieurs solutions sont envisageables afin de mettre un terme à ce problème.

Gouvernement et associations tendent à faire évoluer la situation, mais il n’est pas évident de contrefaire l’idée négative de la femme, implantée depuis le 18e siècle. Dans le miroir social, Carine Hahn fait part des mesures prises dans le but de lutter contre cette image dévalorisante de la femme véhiculée : La ville de Madrid, a interdit aux mannequins ayant un indice de masse corporelle inférieur à 18 de défiler. La France quant à elle prend la décision d'interdit des publicités jugées trop sexisme, tout comme l'institut d'autodiscipline publicitaire (IAP) et le BVP italien qui les censurent. D'une autre part le gouvernement français, a mis en place un groupe de travail toujours dans le but de lutter contre cette image négative. De surcroît l'association La meute insiste sur le fait qu’elle n’achètera plus de produits Vichy tant que la marque traitera les femmes de la sorte.