Dossier sur Sarlat

Salomé BARRITEAU

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DOSSIER SUR SARLAT

Résumé :

Ce festival m'a beaucoup plu car j'y ai découvert des films mais pas seulement, grâce à l'intervention des réalisateurs et des acteurs, une autre approche du film nous a été donné ainsi que de la réalisation ou même de l'ambiance en coulisse ce qui plonge encore mieux dans sa conception. De plus, le cadre été agréable et l'autonomie très appréciable dans la mesure ou nous pouvions voir ce qui nous plaisait et non ce qui nous été imposé (avec certaines exceptions (je n'ai pas pu voir Pig)). Cependant j'ai tout de même un peu moins apprécié certain film de la catégorie internationale, ceux que j'ai vu ne m'ont pas forcément plu. J'ai eu un coup de cœur pour le film La tortue rouge (même si vous ne l’appréciez pas vraiment) surtout grâce a l'atelier proposé par Laurent Perez Del Mar car je trouve ce film vraiment beau par son histoire, ses couleurs et ses dessins simples ainsi que ces musiques. Cette expérience a été très enrichissante, à refaire.

Compte rendu de l'atelier :

Atelier de musique de film de Laurent Perez Del Mar. Cet atelier est l'activité que j'ai le plus aimé dans la mesure où je fais du piano depuis 10 ans et que je me sens proche de la musique. L'atelier été basé sur les musiques réalisées dans le film La tortue rouge et leur importance dans ce film. Laurent Perez nous a montré certaines scènes avec et sans bande sonore et on peut effectivement voir l'importance de l'effet donné par la musique qui apporte plus d'émotion aux scènes. De plus, pour ce film, les sons proviennent de véritables sonorités enregistrées d'objet/accessoires trouvés sur une île pour que la bande sonore s'encre parfaitement dans le thème de l'histoire (exemple : de vrais bruits de bambou). On peut ajouté que, grâce aux progrès de la technologie, la plupart des musiques est conçue à partir de matériel technologique, cependant Laurent Perez a décidé d'utiliser un orchestre symphonique pour donner plus d'ampleur au film. On peut remarquer que ce film ne comporte pas ou très peu de dialogue c'est pourquoi l'enjeu musical été de taille car le rôle du son est de montrer le caractère des personnages ou même parfois leur émotion pour les définir. Nous avons vu les différents thèmes des personnages ainsi que leurs caractéristiques. L'absence de dialogue remplacée par les bandes sonores est ce qui m'a séduit de ce film car je m'avoue plus sensible aux sons qu'aux images et

 paroles.

Compte rendu conférence Michael Dudok de Wit :

Influences principales :D'abord, pour réaliser son film, Michael Dudok de Wit s'est inspiré de quelques œuvres, par exemple, le parallélisme le plus évoquant est celui de Robinson Crusoe de Luis Bunuel ou encore Robinson et cie de Jacques Colombat dans lequel on retrouve l'idée d'un naufragé sur une île. On peut aussi voir un parallélisme de Mélancholia.

Ensuite, le parallélisme d'aphrodite/venus qu'incarne la tortue rouge puis plus tard la femme comme on peut le comprendre aphros = né de l'écume, ce qui renvoie donc a la tortue qui est un animal amphibien donc aussi proche de l'eau que la terre (comme l'écume). Ainsi la représentation de la mythologie de la naissance d'aphrodite (née d'un coquillage) caractéristique qui se rapporte encore une fois a la tortue.

Place de la nature : les studios Ghibli ont pour caractéristiques de faire des rappel a la nature dans leurs films (exemple : mon voisin Totoro, le voyage de Chihiro, ect) c'est pour cela que Michael Dudok a décidé de ne pas inclure de construction (même s'il avait prévu de lui construire un abri) sauf le radeau et l'abri de la tortue pour rapprocher l'homme de la nature, montrer son adaptation a la nature, sa réaction suite a l'échec de sa fuite : il n'exploite pas la nature et c'est un citoyen du monde qui adopte un profil écologiste.