La Liberté

rainte peut être due aux lois physiques, je voudrais voler mais je n'en ai pas la possibilité. Ne pas être tout puissant, ne pas être dieu est – ce qui m'empêche d'être libre ? Que serait la liberté sans aucun obstacle ? La liberté se réalise en surmontant des obstacles qui nous oblige à choisir, en choisissant elle devient réelle, une liberté vraiment absolue serait vide de sens. nécessité ➔Deuxième niveau : Ma liberté est entravée par la volonté d'un plus fort que moi. ( entrave matérielle) Ce problème là renvoie aux droits et à la politique : Les lois auxquelles j'obéis sont – elles l'expression de la volonté d'un chef ou bien l'expression de la volonté du peuple ? 'autres part qu'est ce qui me pousse à obéir aux lois ? Est – ce la peur de la répression ou bien l'idée que ce que je fais est juste ? Domination/ soumission Ainsi il faut distinguer la nécessité, l'obligation et la domination, c'est trois mots s'opposent à l'idée de la liberté. ➔Troisième niveau : La liberté intérieure. La liberté métaphysique a distingué de la liberté physique et la liberté politique. A la question qu'est ce qui m'empêche d'être libre ? Je pourrais répondre moi même, mais cette réponse est – elle même ambiguë, car ce n'est pas la même chose de me contraindre parce que j'ai une conscience morale que de dire que je ne pense pas librement parce que je suis soumis à des pulsions ou à des passions. Par exemple : un prisonnier n'a pas la liberté de mouvements mais tant qu'il garde la conscience de lui même, qu'il n'est pas « sous influence » ( d'une drogue d'un fanatisme, d'une secte) il est libre donc dans sa pensée. Au contraire, un homme apparemment libre de ses mouvements, en parfaite santé, et riche peut quand même être esclave de ses préjugés, de ses passions, de ses névroses. C'est alors que se pose la question du libre arbitre : quand j'agis, ma volonté est – elle vraiment libre ? Ou bien est – elle soumise à une influence extérieure qui l'a détermine ? Si je pense que ma volonté peut être réellement indépendante je soutiens la thèse du libre arbitre, c'est à dire, de la possibilité d'un libre choix. Une chose est nécessaire quand elle ne peut pas ne pas être, il n'y a donc pas de possibilité ni de choix, donc apparemment pas de liberté. L'obligation/devoir est un devoir qui suppose donc que l'on ait le choix de ne pas le faire, sinon il serait inutile. Nous verrons que l'idée d'obligation n'est pas incompatible avec l'idée de liberté à condition qu'elle ne se confonde pas avec une domination. « libre » = « Faire ce que l'on veut » Vouloir : « envie » ou « volonté ». La volonté veut dire à la fois l'envie et la volonté. Ce sont deux termes opposés. Exemple : si j'ai la volonté d'arrêter de fumer, faire ce que je veux, ce n'est pas faire ce que j'ai envie. Quand je veux quelque chose ? Qui est ce « je » ?

13 novembre 2011

4

la liberté - : Mise en place du problème : qu'est ce qui me fait agir ?

La question du libre arbitre renvoie à la question de l'identité que l'on reverra dans le cours sur la conscience ( pour savoir si ma volonté est libre, il faut se demander : qui je suis?) Cela renvoie aussi au problème du rapport de l'âme et le corps que l'on verra dans le cours sur matière et esprit. En effet si ma volonté peut être indépendante c'est qu'elle est indépendante du corps dont ça renvoie aussi au problème du rapport de l'âme et du corps.

13 novembre 2011

5

la liberté - : Le sens du déterminisme

II.LE

A-SENS

SENS DU

DÉTERMINISME

DU MOT DÉTERMINISME

En effet le déterminisme est le contraire du libre arbitre. En effet pour qu'il y est libre arbitre il faut qu'il y est de la contingence ( contraire de la nécessite),c'est à dire que le choix est possible, si tout est nécessaire il n'y a pas de choix possible. Le déterminisme absolu pense que tout est nécessaire ( thèse de Spinoza). La notion du destin ressemble à la nation du déterminisme mais il faut les distinguer : Dans le deux cas il n'y a pas de choix ce qui arrive « doit » arriver mais, ➔l'idée destin renvoie à l'idée d'une puissance supérieure qui aurait déjà tout prévu ( la providence). Donc cette notion est liée à la religion, ( si il y a destin c'est qu'il y a un dieu).Le terme qui s'y rattache n'est pas le mot déterminisme mais le mot fatalisme. ➔Pour le déterminisme le libre arbitre n'existe pas non plus parce qu'il y a un enchaînement nécessaire des causes et des effets qui fait qu'il n'y a pas de hasard car tout à une cause. Le développement de la science moderne a contribué à rependre l'idée que tous les phénomènes naturels sont soumis à des lois invariables. Ainsi le physicien La Place a pu supposer que une intelligence qui connaîtrait toutes les lois de la nature et la position respective de chacun de ses éléments pourrait prévoir l'avenir. Ce déterminisme qui concerne la nature en quoi concerne – t – il l'Homme ? Il faut supposer que l'Homme est un être naturel soumis aux même lois que les autres êtres. C'est en effet la thèse de Spinoza : « l'Homme n'est pas dans la nature comme un empire dans un empire. » Il critique l'anthropocentrisme et d'anthropomorphisme. Jansénisme → prédestination. Leibniz ( la providence divine) Déterminisme : sociologique : exemple : Bourdieu, il montre que nos goûts artistique et culturel sont déterminés par notre milieu social et notre éducation. Physique/ biologique : l'hérédité génétique ( vaste question) elle s'appuie sur des connaissances scientifiques, autant le fatalisme est religieux, alors que le déterminisme repose sur le scientifique et le social. Certain pensent que notre programme génétique détermine complétement notre comportement et donc finalement notre vie, mais les biologistes précises que le programme génétique n'est qu'un ensemble de potentialité et de prédispositions qui peuvent ou non s'actualiser selon notre expérience vécue et nos choix. Donc ce n'est pas un déterminisme. La plupart des préjugés se basent sur une mauvaise compréhension de l'idée de nature humaine et sur la croissance que les comportements seraient déterminés par la nature. Exemple : le racisme. Le sexisme psychologique (Freud) : Freud va découvrir que nous avons un inconscient ( partie

6

• •

• •

13 novembre 2011

la liberté - : Le sens du déterminisme

de notre psychisme inaccessible à la conscience). On aurait pas le choix donc pas de libre arbitre car ce choix est enraciné dans notre inconscient. Ceux qui remarquent l'existence d'un déterminisme sociologique ou psychologique ne refusent pas complétement la possibilité d'une libération pour l'Homme grâce à la psychanalyse ( thérapie de libération) ou grâce à l'éducation et la culture.

B-SPINOZA : L'ILLUSION

DU LIBRE

–

ARBITRE

 J'appelle libre, quant à moi, une chose qui est et agit par la seule nécessité de sa nature ; contrainte, celle qui est déterminée par une autre à exister et à agir d'une certaine façon déterminée. Dieu, par exemple, existe librement bien que nécessairement parce qu'il existe par la seule nécessité de sa nature. De même aussi Dieu se connaît lui-même librement parce qu'il existe par la seule nécessité de sa nature. De même aussi Dieu se connaît lui-même et connaît toutes choses librement, parce qu'il suit de la seule nécessité de sa nature que Dieu connaisse toutes choses. Vous le voyez bien, je ne fais pas consister la liberté dans un libre décret mais dans une libre nécessité.  Mais descendons aux choses créées qui sont toutes déterminées par des causes extérieures à exister et à agir d'une certaine façon déterminée. Pour rendre cela clair et intelligible, concevons une chose très simple : une pierre par exemple reçoit d'une cause extérieure qui la pousse, une certaine quantité de mouvements et, l'impulsion de la cause extérieure venant à cesser, elle continuera à se mouvoir nécessairement. Cette persistance de la pierre dans le mouvement est une contrainte, non parce qu'elle est nécessaire, mais parce qu'elle doit être définie par l'impulsion d'une cause extérieure. Et ce qui est vrai de la pierre il faut l'entendre de toute chose singulière, quelle que soit la complexité qu'il vous plaise de lui attribuer, si nombreuses que puissent être ses aptitudes, parce que toute chose singulière est nécessairement