I. L'espace Méditerranéen Une Identité Commune
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et une Méditerranée musulmane
- Au Sud : une Méditerranée musulmane
- Présence importante de minorités
- Ethniques (au Sud, Berbères, Kurdes, Arméniens ; au Nord, Serbes, Albanais…)
- Religieuse (surtout au Sud – chiites, druzes, alaouites, maronites, coptes…)
2) Les contrastes de développement
- Les contrastes démographiques
- Au Nord, une croissance très faible
- Au Sud, une croissance très soutenue (mais la fécondité est en net repli presque partout)
- Les contrastes économiques
- La rive Sud -> Une situation économique globale caractéristique des pays en
développement : production agricole incapable de répondre aux besoins de la population ;
tissu industriel fragmenté et incomplet ; forte dépendance à l’égard des Etats développés
pour les échanges (avec l’UE ~50% des échanges de la zone Sud-méditerranéenne mais cela
représente moins de 5% du commerce global de l’UE) comme pour l’industrialisation (->
Délocalisations – textiles surtout)
- La rive Nord -> Secteur agricole très productif, industrialisation tournée vers les secteurs de
pointe (cf. France, Italie)
- Des contrastes au Sud et des contrastes au Nord
- Au Nord : la coupure Ouest / Est toujours perceptible
- Au Sud : des pays émergents (Turquie, Tunisie…) ; un pays pétrolier peu peuplé (-> A
assez haut niveau de revenu), la Lybie ; des pays intermédiaires (+ un pays du « Nord » :
Israël)
- Les contrastes d’instruction
# Les contrastes des IDH
- Dans le bassin occidental : un clivage « Nord » / « Sud » bien net
- Dans le bassin oriental : une situation plus complexe
3) Les contrastes du peuplement et de la vulnérabilité territoriale.
- Littoralisation et métropolisation
- La concentration des populations sur le littoral
- Au Sud, une donnée ancienne mais qui s’est fortement accentuée (dans l’arrière pays,
quelques foyers seulement sont occupés avec une pression humaine forte – montagnes
agricoles ; oasis et périmètres irrigués sahariens ; sites pétroliers)
- Au Nord, une donnée plus récente (avec la « bonification » des plaines littorales –
drainage, irrigation, développement industrialo-portuaire, tourisme balnéaire)
- L’urbanisation
- Au Nord, une croissance globalement maîtrisée
- Au Sud, une croissance explosive, difficilement maîtrisable (habitat spontané,
problèmes d’infrastructures et d’approvisionnements ; congestion et pollution…)
- Risques naturels et dégradations de l’espace
- Des risques importants
- Des dégradations préoccupantes : des littoraux saturés, bétonnés, grignotés ; des espaces
montagnards déboisés, dépeuplés -> ravinement et incendies ; des arrière-pays en péril par
l’assèchement des nappes phréatiques et l’épuisement des sols ; un milieu maritime
menacé – pollutions, surpêche…
- Une vulnérabilité plus forte au Sud qu’au Nord
III. L’espace méditerranéen, un espace d’échanges intenses
1) D’amples flux migratoires vers « la forteresse Europe »
- Durant les Trente glorieuses, une immigration de main d’oeuvre pour les besoins d’économies
développées en pleine croissance (France, Allemagne, Italie du Nord), en provenance du
Portugal, d’Espagne, d’Italie du Sud, de Grèce puis du Maghreb et de Turquie (10 millions entre
1950 et 1973)
- Un coup d’arrêt brutal en 1974
- Actuellement, une immigration qui se poursuit, légalement (regroupements familiaux, octroi de
visas à profil d’emplois déterminés, octroi du statut de réfugié) et illégalement (en dépit des
mesures prises dans le cadre de « l’espace Shengen »)
- Des logiques migratoires qui se sont assez nettement modifiées
- Toujours des flux en provenance du Maghreb et de Turquie mais Espagne, Portugal,
Grèce, Italie sont désormais des pôles récepteurs
- Nouveaux flux
- En provenance des Etats balkaniques -> l’Ouest
- En provenance d’Afrique Noire -> Afrique du Nord (perçue comme un espace de
transit vers l’Europe)
- En provenance du Maghreb, d’Egypte et d’Afrique Noire -> Lybie
- Les immigrés (et leurs descendants) continuent, pour une bonne majorité d’entre eux, à
entretenir des relations avec le pays de départ -> Des flux financiers qui ne sont pas
négligeables (envois d’argent + séjours de vacances)
2) Des flux touristiques massif
- Le premier bassin touristique mondial avec plus de 200 millions d’arrivées internationales (40%
des flux mondiaux – 30% des recettes)
- La rive Nord : le littoral touristique majeur
- Un tourisme ancien (dès le 18ème siècle)
- Des aménagements massifs (plus encore à l’Ouest qu’à l’Est – qui est en voie de rattrapage)
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