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Physiologie du stress

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Par   •  10 Mai 2021  •  Dissertation  •  1 271 Mots (6 Pages)  •  2 395 Vues

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Référence du cours = 457.0117

PHYSIOLOGIE DU STRESS

Donner une définition du stress

Le stress désigne l’ensemble de réactions de l’organisme lorsque celui-ci est soumis à des contraintes, lorsqu’il fait face à une situation particulièrement éprouvante ou considérée comme telle. La réaction de stress est variable selon la tolérance de la personne concernée. Le terme « stress » signifie tout autant la cause du stress, la réaction à  ce qui provoque ce stress et les conséquences qui en découlent.

Donner une définition d’eustress

Littéralement le terme eustress signifie bon stress, cette interprétation part du postulat que le stress peut être une énergie positive nécessaire à la motivation, la performance ; Que l’eustress agirait comme un moteur pour aider à trouver l’énergie physique ou psychologique temporairement. L’eustress est considéré comme une réaction positive au stress, qui se traduit par un désir d'atteindre et de surmonter un obstacle.

Donner une définition de distress

Inversement à l’eustress, le distress se concrétise lorsqu’une personne réagit de manière inadaptée à une situation alors vécue comme une agression, la personne peut être perturbée et son état de stress devenir chronique.

Quels sont les moyens de savoir si une personne est stressée (détail réponses) ?

Une situation peut être considérée comme stressante si elle intègre l’un ou l’autre des éléments suivants sous l’acronyme CINE :

Contrôle faible de la situation

Imprévisibilité des circonstances ou des événements

Nouveauté d’une situation

Mise à l’épreuve de l’égo, des compétences, des capacités

Une personne stressée est donc impactée par l’un des ces critères, concernant ses interactions sociales elle peut être peut être irritable, agressive, sensible, méfiante, être pessimiste, négative et se replier sur elle-même.

Au niveau comportement, elle peut avoir un sommeil agité avec des réveils nocturnes, des comportements compulsifs ; Professionnellement des difficultés de concentration, un sentiment de dévalorisation ; Emotionnellement : dénigrement d’elle-même, de ses compétences, troubles de l’humeur, état d’anxiété, tristesse… ; sur un point somatique : fatigue, maux de tête, contractures, troubles digestifs…

Qu’est ce que le stress d’inhibition ?

Selon la théorie de Hans Selie on constate deux options comportementales : lutter ou fuir. Selon Henri Labobit un troisième processus peut être constaté : l’inhibition d’action face à un stress. L’inhibition de l’action permet d’éviter la confrontation en se faisant oublier, le stress d’inhibition  se traduit par du découragement. Ne pouvant fuir, l’individu accepte des objectifs inaccessibles, se donne totalement à son job.

Cas pratique

Il est en priorité à prendre en compte le statut particulier des professions libérales  et des indépendants, en effet en étant son « propre patron » et tributaire soit du nombre de clients, patients, soit le nombre de contrats conclus, ces professions sont soumises à un engagement personnel conséquent. Les horaires de travail sont souvent longs voire atypiques.

Travailler en libéral c’est une relation moi avec moi.

Dans le cas de cette personne on peut définir à un cas typique de stress dit « eustress ».  Face à des objectifs qu’elle s’est fixée elle s’investit énormément au détriment de son état psychologique, physiologique et sa vie personnelle. Elle se retrouve dans une spirale énergivore qui la booste et procure des sentiments d’excitation, d’accomplissement, de sens et de satisfaction.

On est dans un exemple de ruminations mentales, de confusion et de précipitation, elle bouscule toutes ses valeurs et tous ses besoins et est dans le déni car elle dit ne pas avoir de problèmes de santé.

Elle a besoin de dégonfler son mental pour revenir au corps, à ses besoins corporels donc intestin et cœur et revenir sur ses besoins physiologiques qui vont lui redonner de l’ancrage et de la cohérence qui va faire se dissiper la confusion et la remettre sur sa chronobiologie intérieure au lieu de galoper dans les idées elle va se recaler sur les rythmes naturels.

Personne désalignée qui investit tout sur sa part sociale.

Est-ce que ses besoins vitaux physiologiques ne sont pas oubliés pour répondre à un besoin de sécurité financière, sociale dans la réussite on est là sur une peur de l’échec, de l’insécurité

Or on peut répondre aux besoins sociaux de reconnaissance et de réussite mais sous réserve d’avoir d’abord répondu aux besoins vitaux physiologiques

Une phase d’épuisement peut être à craindre après cette phase d’excitation avec des l’apparition de signes de déséquilibre.

On est sur la voie directe vers le burn-out et dans le terme burn-out c’est le mot « out » qui est important ce qui signifie que la personne n’est plus que en dehors d’elle avec les autres et donc pas avec elle-même

Il faut être présent à soi avant d’être présent aux autres.

Elle est dans un moment de forte insécurité et besoin de reconnaissance sociale.

Elle perd ses repères intérieur (tyrannie sociale) et son corps commence à lui parler avec l’insomnie et la constipation ; son surinvestissement il exprime un déséquilibre  profond, et cela peut être quelque chose qu’elle n’a pas digéré, peut être que ses parents quand elle était petite lui on dit qu’elle ne s’en sortirait pas, tu ne réussiras pas donc elle est dans une réussite forcée ;  Ce traumatisme d’enfance ne sort pas

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