« Rien n’est aussi dangereux que la certitude d’avoir raison »

« Rien n’est aussi dangereux que la certitude d’avoir raison »

François Jacob

Beaucoup d’entre nous aiment construire leurs vies sur des vérités absolues. Selon François Jacob, ceci est le plus grand des dangers, mais, cependant, avoir des convictions affirmées n’est-il pas indispensable à la vie?

En effet, la certitude d’avoir raison présente de nombreux dangers dont ceux pour les autres et pour sois même :

Être certain d’avoir raison, peut-être dangereux financièrement et économiquement. Prenons l’exemple de l’Europe où 27 pays doivent essayer de s’entendre. Pourquoi essayer ? Car contrairement aux Etats-Unis, chaque pays à sa propre personnalité. En effet, plusieurs religions, cultures, traditions, politiques et éthiques sont visibles. Chacun est donc certain qu’il suit la bonne voie. L’ouverture aux autres est donc très difficile étant donné que chacun pense différemment et désire le meilleur pour sa nation.Cela peut-être dangereux, non seulement pour l’Union Européenne mais aussi pour l’économie mondiale.

Quand on est certains de détenir la vérité, l’avis des autres n’est pas pris en compte même si celui-ci est nécessaire pour arriver à progresser dans son raisonnement. Un chef d’entreprise qui ne prends pas en compte l’avis de ses travailleurs ne fait que renforcer la perte de main d’œuvre, et donc de l’argent.

Ensuite,être sur de sois peut vous entraîner à commettre des faits et gestes violents envers ceux qui vous contrarient. Regardez les matchs de foot, la violence est souvent visible entre les deux équipes lors d’une faute, car chaque équipe pense avoir raison.

Cette dangerosité peut se répercuter jusque dans les familles car chaque famille à ses valeurs et ses rigueurs. De fait, lorsque les grands-parents, parents et enfants rassemble tout le monde, ceux-ci éprouvent une grande joie de se revoir car depuis de longues années ils partagent le même genre de tradition, mode de vie et éducation.Mais les enfants et les grands-parents ont des notions de vie complètement différentes. Lorsqu’aucun des deux partis ne veut se remettre en question et avoir un dialogue vrai et profond, cela peut donner sur des conflits et éventuellement diviser les générations.

La certitude d’avoir raison entraîne le risque non négligeable d’engendrer le fanatisme. Prenez pour exemple la question posée par Voltaire : « Que répondre à quelqu'un qui vous assure qu’il mérite le ciel en vous égorgeant ? », François Jacob, condamne lui aussi la fureur dont les prêtres et les hommes politiques se sont rendus coupables tout au long de l’Histoire. Pas un massacre qui jusqu’à nos jours n’ait répondu à quelque obsession d’imposer