Étude de documents

és de haute trahison. »

Ce qui nous amène à dire que durant ces huit années une propagande visant à prévenir la population des événements à venir est mise en place.

Dans son discours Mussolini déclare assumer « la responsabilité politique, morale et historique de tout ce qui est arrivé. » en parlant de son rôle de commanditaire du meurtre de Matteoti et annonce aux députés que ce n'était qu'un avertissement visant à décourager quiconque tenterait de lui nuire ou faire échouer la mise en place de sa dictature. Il prévient également que « Si le fascisme n'a été qu'une affaire d'huile de ricin et de manganello, et non pas, au contraire, la superbe passion de l'élite de la jeunesse italienne, c'est à moi qu'en revient la faute!» Sous-entendus il a été trop gentil avec les antifascistes et que cela va changer. « Vous avez cru que le fascisme était fini parce que je le refrénais, qu'il était mort parce que je le censurais […]. Mais si je mettais à le déchaîner le centième de l'énergie que j'ai mise à le refréner, vous verriez bien, alors... »

Similairement au texte de Christopher Isherwood, Mussolini et Hitler emploient la force pour mettre en place leurs dictatures. Dans son récit on peut le voir avec « l'arrivée des nazis au pouvoir ». En effet l'auteur faisant une autobiographie raconte ses années vécues à Berlin de 1929 à 1933, années durant lesquelles il côtoie les premiers moyens de terreur mis en place et notamment des descentes de la Gestapo dans les lieux publics dans le but d'effrayer la population et arrêter les personnes de religion juive. « Presque tous les soirs, on voit paraître des SA dans ce café. […] Mais il en est déjà venu pour des arrestations. [ …] Un certain soir, un écrivain juif qui se trouvait là […]. Les nazis l'ont sorti de là et l'ont emmené.»

Pour conclure, on peut constater que ces deux textes ont néanmoins des limites dans ce qui y est dit. En effet, le document quatre a été écrit six ans après les événements ce qui pourrait porter à croire que le romancier a modifié inconsciemment les faits reportés entraînant donc des doutes sur la crédibilité de l'auteur.