Analyse Benito Mussolini
Commentaire de texte : Analyse Benito Mussolini. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar xcousinier • 23 Janvier 2018 • Commentaire de texte • 1 327 Mots (6 Pages) • 1 978 Vues
Travaux Personnels Encadrée 1l1
Introduction :
Benito Mussolini fut un dictateur Italien née le 29 juillet 1883 à Dovia di Predappio et mort le 28 avril 1945 à Giulino di Mezzegra (en Italie). Il fut le fondateur du fascisme. Il fut président du conseil de 1922 à 1943. Nous allons essayer de comprendre en nous appuyant sur des traductions de ces discours comment Mussolini arrive t-il persuadé le peuple de part ses idéaux via ses discours ? Pour commencé nous allons nous penché sur le discours du 3 janvier 1925 en nous ensuite nous allons abordé son discours sur la guerre d’Éthiopie.
I. Discours du 3 janvier 1925
En avril 1924, Mussolini 1er ministre fait procéder a de nouvelles élections législatives. Une nouvelle loi électoral avantage les grandes formations politiques comme le partie fasciste, mais la campagne électoral se déroule dans des conditions troublées : Les fascistes truquèrent les résultat de ces élections.
« Messieurs,
Le discours que je vais prononcer devant vous ne pourra peut-être pas être classé, à la rigueur, comme un discours parlementaire. Il peut s’en trouver parmi vous qui jugeront vers la fin de ce discours qu’il se rattache, par-dessus le temps écoulé, à celui que j’ai prononcé dans cette même salle le 16 novembre 1922.
Je vous déclare ici en présence de cette assemblée et devant tout le peuple italien, que j’assume à moi tout seul la responsabilité politique, morale et historique de tout ce qui est arrivé... Si le fascisme n’a été qu’une affaire d’huile de ricin et de matraques, et non pas, au contraire, la superbe passion de l’élite de la jeunesse italienne, c’est à moi qu’en revient la faute !
Si le fascisme a été une association de délinquants, si toutes les violence ont été le résultat d’une certaine atmosphère historique, politique et morale, à moi la responsabilité de tout cela, parce que cette atmosphère historique, politique et morale, je l’ai créée par une propagande qui va de l’intervention dans la guerre jusqu’à aujourd’hui.
Un peuple ne respecte pas un gouvernement qui se laisse vilipender. Le peuple veut que sa dignité soit reflétée dans la dignité du gouvernement, et le peuple même avant moi a dit : "Assez ! La mesure est comble !"
Lorsque deux éléments sont en lutte et lorsqu’ils sont irréductibles, la solution est dans l’emploi de la force. Il n’y a jamais eu d’autres solutions dans l’histoire et il n’y en aura jamais d’autres.
Maintenant j’ose dire que le problème sera résolu. Le fascisme, à la fois gouvernement et parti, est en pleine puissance.
Messieurs, vous vous êtes fait des illusions ! Vous avez cru que le fascisme était fini...
L’Italie, Messieurs, veut la paix, la tranquillité, le calme laborieux ; nous lui donnerons tout cela, de gré si cela est possible, et de force si c’est nécessaire.
Soyez certains que, dans les 48 heures qui suivront mon discours, la situation sera éclaircie, comme l’on dit, dans toute son ampleur. Et que tout le monde sache que ce n’est pas là le caprice d’un homme, que ce n’est pas un excès de pouvoir de la part du gouvernement, que ce n’est pas non plus une ignoble passion, mais qu’il s’agit seulement d’un amour puissant et sans bornes pour la patrie. »
Tout d’abord, nous pouvons remarquer que deux grand points doctrinaux, sont définie avec clarté:
-Mussolini et contre le jeu parlementaire et contre le vote démocratique
-Mussolini légitime la violence, en fait son apologie
« Je ne cherche pas ce vote politique » dit Mussolini, « j’en ai déjà eu trop ».
Nous pouvons percevoir qu’il légitime la violence : « la solution est dans l’emploi de la force. Il n’y a jamais eu d’autres solutions dans l’histoire et il n’y en aura jamais d’autres ». Il fait donc l’apologie de la violence et- de l’action en expliquant que sans celle-ci le peuple ne suivra jamais son idéologie, en quelque sorte, il menace implicitement le peuple, comme on a put le voir avec les « expéditions punitive » lorsque celui-ci n’était pas encore au pouvoir.
Ensuite, Mussolini explique ici qu’il accomplira chaque chose promise par une accumulation de synonymes « calme » « paix » « tranquillité » Cependant, explicitement il n’hésite pas a dire qu’il fera usage de la violence pour arriver a ces fin : « de gré si cela est possible , et de force si c’est nécessaire. »
« L’Italie, Messieurs, veut la paix, la tranquillité, le calme laborieux ; nous lui donnerons tout cela, de gré si cela est possible, et de force si c’est nécessaire. »
Les méthode : les allusions a l’huile de ricin : « Si le fascisme n’a été qu’une affaire d’huile de ricin et de matraques ,..» (huile de ricin:ce que les Fascistes faisait de force a leurs adversaires.). Nous pouvons d’ailleurs remarqué que Mussolini n’use d’aucune figure de style pour amoindrir les menaces qu’il profère.
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