Banques centrales : bce/fed

s souveraines + volonté de faire preuve de plus d'orthodoxie monétaire pour plaire aux Allemands

b)... mais l'activité économique est une priorité pour la Fed et malgré tout la Bce n'y est pas indifférente

-Greenspan : politique laxiste avec taux directeurs faibles + il est keynésien conservateur favorable au laisser-faire + soutien à la croissance américaine '90 + incitation à l'investissement par des discours optimistes (suscitant des critiques par la suite)

-Bernanke : est un nouveau keynésien, pour relancer la croissance : mise en place de 2 rounds de « quantative easing » (=hausse de la masse monétaire) et peut être bientôt un 3ème (volonté de ne pas reproduire 1929 + stimule balance commerciale + baisse des taux d'intérêts de 3pts en période de crise

-Trichet : sait se démarquer de l'orthodoxie monétaire en période de crise (en versant des liquidités à la zone euro tout au long de la crise) d'où la critique allemande « bad bank » car aurait été les banques en difficulté durant la crise

-Draghi : plus activiste sur le long terme contrairement à Trichet (injection de liquidités à long terme) + mesures d'aides pour venir en aide aux pays en difficultés (exceptionnellement)

On a constaté que la différence en terme d'objectif entre la Fed et la Bce a des conséquences sur la manière dont les dirigeants vont mener la politique, mais que d'autres critères tels que la conjoncture, les influences extérieures, et convictions propres aux dirigeants influencent considérables la politique monétaire.

2... sont-elles efficaces?

a) Malgré le fait qu'elles aient été vivement critiquées...

-Greenspan : critique de la politique trop laxiste qui aurait mené aux Subprime (crédits à hauts risques) débat : il prétendent avoir été le seul à avoir eu affaire à ce genre de bulles et Krugman l'accuse de n'avoir rien fait

+ hostilité face à la régulation

-Bernanke critiqué pour les QE : prise de risque + impact sur les économies étrangères (baisse des prix de titres de dette américaine implique risque de guerre des monnaies). + a échoué dans ses objectifs de réduction de la charge financière des ménages et stabilité du marché immobilier + Bce dénonce les QE car permettent de dévaluer le dollar, alimentant les bulles

-Trichet : reproche d'avoir délaissé les populations par sa politique trop rigoureuse + problème concernant le chômage en Europe (http://alternatives-economiques.fr/blogs/raveaud/2008/04/08/jean-claude-trichet-nest-pas-tres-disco/)

-Draghi : critiqué pour ses antécédents chez Goldman Sachs (lié à la crise grecque)

b) Leurs bilans n'est pas si négatif

Bernanke : compétitivité commerciale des États-Unis + et bonne influence sur l'activité économique

(http://bourse.lefigaro.fr/indices-actions/actu-conseils/wall-street-en-forte-hausse-apr-s-discours-de-ben-bernanke-169495) + sa politique des QE est défendue par certains économistes comme Robert Lucas

Trichet et Draghi : objectif de stabilité de l'inflation a été largement atteint, Draghi aurait réussi à calmer la crise + reconnu par des grands économistes tels que Krugman et Pisani-Ferry + flexibilité de la banque centrale face à la conjoncture

Le but principal des politiques des banques centrales reste la lutte contre l'inflation, néanmoins elles ne peuvent être indifférentes à l'activité économique. Même si la Banque