Civilisation atlantique analyse

Bonal Elodie                                                                                                                                                          3°3

Analyser une œuvre

D’art en la

Contextualisant

« Civilisation atlantique »

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Introduction

Ce document est un tableau nommé « civilisation atlantique », peint par André Fougeron un peintre français qui en 1953 a décidé de faire cette huile sur toile pour montrer les impactes de la puissance idéologique américaine sur l’Europe.

Problématique : Comment cette œuvre montre l’américanisation de l’Europe ?

Déroulement : Premièrement, il y aura la description de l’œuvre ensuite son contexte, puis l’analyse et pour finir la conclusion.

Description de l’œuvre

Le tableau intitulé « La Civilisation atlantique » peut être considéré comme une des œuvres majeures d’André Fougeron, qui s’attaque à l’américanisation de l’Europe.

La droite du tableau et le premier plan sont consacrés à la dénonciation des guerres coloniales : affiches de recrutement, cercueil (autant sur terre que dans l’eau). Une Indochinoise, portant son enfant mort, qui rappelle un des personnages de Guernica. Un enfant Africain (qui cire la chaussure d’un soldat) et deux Maghrébins installés sous un abri de tôles font aussi allusions à la colonisation.

Les Occidentaux (à gauche) sont également menacés: des enfants réfugiés dans un abri antiatomique, un taudis, des enfants intoxiqués par la pollution des usines qui se trouvent derrière eux.

La prison (Alcatraz ?), la chaise électrique (allusion au couple Rosenberg, exécuté en 1953), l’énorme voiture américaine, les «pin-up» du magazine relèvent plus spécifiquement de l’anti-américanisme car ce sont les clichés américains. Le terme même de « civilisation atlantique » vise clairement l’OTAN, dont l’immeuble parisien apparaît en arrière-plan.

Les contextes de l’œuvre

1. L’auteur

André Alfred Fougeron, est un peintre français né le 1er octobre 1913 à Paris et mort le 10 septembre 1998 à Amboise. Jeune il doit travailler comme apprenti dessinateur puis comme métallurgiste. En parallèle, il pratique la peinture en autodidacte. Dans les années trente, il s’engage au parti communiste. A partir de 1940, il entre dans la Résistance, et en 1946, Il est élu secrétaire général de l’Union des arts plastiques (1946-1950).

1. Contexte historique

André Fougeron a peint ce tableau pendant le guerre froide. Elle a eu lieu de 1947 à 1991. Cette guerre est un affrontement surtout idéologique. Pendant cette guerre il y a deux camps : les américains et les soviétiques. Le bloc américain, composé des Etats-Unis, de la France, du Royaume-Uni et la RFA (OTAN), ont des valeurs s et veulent la liberté de chacun. Au contraire le bloc soviétiques qui est composé de la Pologne, de la Hongrie et de la RDA (pacte de Varsovie), eux luttent pour le partage de tout les biens pour tout le monde, et pour l’égalité. Le bloc américain est donc libéraliste, tandis que les soviétiques eux sont communistes.

Pendant cette guerre les deux grands vont s’affronter sur tous les domaines : l’art (civilisation atlantique), le sport (échecs), le plan économique ou même la conquête de l’espace. Cependant les deux armées ne vont jamais se retrouver face à face  mais elles se confrontent quand même indirectement (guerre de Corée, guerre coloniales…). Les deux blocs possèdes la bombe nucléaire, ce qui fait que si une guerre directe éclatait, elle détruirait une grande partie de la planète.

Finalement la guerre froide prendra fin en 1991 suite a la chute de l’URSS. En effet en 1985 Gorbatchev accède au pouvoir et met en place deux politiques la Perestroïka et les Glasnot. Il ne parvient pas a réformer le pays et confronté à l’appauvrissement du pays et des crises internes comme Tchernobyl il doit mettre fin à l’URSS ce qui entrainera la fin de la guerre froide

1. Contexte artistique

Bien qu’il revendique de n’appartenir à aucun art officiel, l’œuvre appartient au courant du réalisme socialiste.

Ce courant est une doctrine élaborée en Union Soviétique par notamment Staline, Nikolaï Boukharine, Maxime Gorki et Andreï Jdanov entre 1932 et 1934. Elle devient la doctrine officielle de l'art dans les pays du bloc communiste. Le réalisme socialiste nécessite de la part des artistes une présentation de la réalité qui soit en perspective historique avec le développement de la Révolution.