Commentaire De Madame Bovary

ite Charles à boire quelque chose avec insistance(proposa; insista; offrit) et vivacité(en riant).

L’héroïne est pleine de sensualité et de féminité (elle riait...léchait..) des gestes propres à une femme romantique est sensible et qui attend des réactions de la part d'un homme soit disant amoureux d'elle.

Cette féminité non récompensé la pousse à renoncer et à se "rasseoir" et "reprendre son ouvrage" avec timidité(le front baissé) mais son caractère enthousiaste la pousse à entrainer la conversation pour casser la routine dans laquelle elle vivait(elle se plaignit...se mit à causer du couvent).

Cette description de l'auteur des deux personnages met en évidence le contraste flagrant entre leur personnalité, la vaste distance séparatrice entre leurs traits de caractère ce qui entraine au résultat que chacun est renvoyé à sa solitude car il n'y a pas d'échange.

Le réalisme flaubertien

Le réalisme dans ce texte se montre parfaitement par le biais d'une description réelle des lieux (cuisine, poussière sur les dalles) des faits (la présence de mouches dans un endroit sale...)

Madame Bovary est un roman réaliste qui décrit les scènes du quotidien. Pour adopter la position distante de l’observateur, afin d’approcher de plus près le réel, le roman brouille également les points de vue et l’image du narrateur. En effet, le narrateur ne dit jamais « je », mais il s’exprime toujours de différentes manières, notamment par le biais du style indirect libre (elle proposa...il refusa...elle insista...elle se plaignit...), ou par l’usage de l’ironie.

Conclusion

À travers l’histoire de cette femme, enfermée dans les mœurs et le quotidien de la vie de province, où des êtres, qui n’existent que sous le regard des autres, sont fatalement gagnés par le rêve de l’idéal, Flaubert démontre avec une impassibilité violente, l’impossibilité d’échapper au poids et à la vulgarité du réel. Surtout s’agissant d’Emma, trop cérébrale, et surtout trop romantique dans ses effusions pour ne pas se laisser mortellement envahir par les malentendus qu’elle engendre en tentant de se construire une vie sur les chimères de l’univers des romans qu’elle se raconte.