L'émancipation politique
Étude de cas : L'émancipation politique. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar silver642006 • 18 Février 2023 • Étude de cas • 1 024 Mots (5 Pages) • 446 Vues
Pour commencer nous allons parler de l’émancipation politique, voici une citation qui correspond bien à l’évolution des mentalités politiques à l’égard de la femme:
-« N'oubliez jamais qu'il suffira d'une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devrez rester vigilantes votre vie durant. » Simone de Beauvoir (1908-1986)
Pour cette citation, il entreprend de faire prendre conscience aux femmes de maintenant que les droits et libertés gagnés en quatre siècles peuvent disparaître selon beaucoup de facteurs de société mais surtout qu’aucun droit n’est jamais complètement acquis pour les femmes. Et qu’ils faut continuer de se battre pour défendre cette cause jusqu'à atteindre une parfaite égalité des sexes.
Nous allons continuez sur le sujet de la Révolution française, un espoir qui est déçu pour la cause féminine
En france, au 18eme siècle, la femme est considérée comme étant perfide, manipulatrice et corrompue, elle est aussi inférieure à son homologue masculin mentalement et physiquement, Ces faits expliquent la raison pour laquelle elle est évincée de la vie politique du pays. A la veille de la Révolution française, les mentalités n’ont pas beaucoup changé.
Le siècle des Lumières, qui a bercé les idées révolutionnaires engendrant la prise de la Bastille, n'était pas favorable à l'émancipation des femme. Les sciences humaines telles que la littérature, la philosophie et la médecine ont croisé leurs arguments pour expliquer et ainsi rabaisser la position féminine dans la société ; elles parlent donc de « constitution délicate », « tendresse excessive », « raison limitée », « nerfs fragiles » : ce qui détruit toute possibilité pour les femmes d'avoir de la force (qu'elle soit physique ou mentale) et d'ainsi se créer une place au sein de la vie politique française. Voltaire expose même, dans son Dictionnaire philosophique (1764) : « il n’est pas étonnant qu’en tout pays, l’homme se soit rendu maître de la femme, tout étant fondé sur la force. Il a d’ordinaire beaucoup de supériorité par celle du corps et même de l’esprit. »
Lors de l’Ancien régime de 1492 à 1789, chaque français faisait partie d’un ordre social, la noblesse, le clergé ou le Tiers-Etat, une hiérarchie est donc fondé. Le terme de droit individuel n’existe pas pour les deux premiers ordres. Seul le tiers-état qui correspond a 98% de la population en France travaille et paie des impôts.
( IMAGE DE LA MARCHE DES FEMMES SUR VERSAILLES 5-6 octobre 1789)
Dès le début de la révolution, les femmes du Tiers-Etat sont partout en ville et participent aux émeutes. Elles revendiquent, comme tout les membre de cet ordre, la suppression des impôts et celle du régime seigneurial. Elles jouent le rôle de supportrices pour leurs époux et les encouragent à la violence et la férocité; elles sont parfois même en tête du mouvement et certaines sont arrêtées et parfois durement condamnées. Ainsi nous constatons que les femmes sont grandement présentes lors des premières journées révolutionnaires.
( IMAGE DE L’AVANT-GARDE DES FEMMES ALLANT À VERSAILLES )
L’assouvissement de pouvoirs politiques n'est qu'un sujet rare pour ces femmes revendicatrices à partir du moment où elles n'ont pas conscience du pouvoir qu'elles peuvent détenir à cette échelle. Pourtant, les accents politiques en jeu témoignent d’une prise de conscience qui font d'elles des solliciteuses de pouvoir. Certains écrits tels que des brochures dénonçant leurs conditions sont alors diffusés. Elles réclament traditionnellement de quoi se nourrir mais aspirent aussi au changement. Les femmes provinciales manifestent contre la composition des États Généraux dont elles sont exclues l'une d'entre elle déclare : « Étant démontré avec raison qu'un noble ne peut représenter un roturier, [...] les femmes ne pourraient donc être représentées que
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