Le Populaire Et Le Politique, Étude De l'Introduction

rocessus de légitimation est bien terminé. Ils parlent ensuite du désintérêt en politique, en vérité, il ressort que le désintérêt n’est pas forcément réel, qu’il s’agit juste d’une imprégnation de la part de la classe dite populaire de son incompétence en politique et donc de son illégitimité à s’exprimer sur le sujet. D’où la prudence méthodologique que l’on se doit d’avoir à propos des non réponses qui ne sont pas forcément des non avis comme le dit Daniel Gaxie. Les auteurs finissent par tout ce qui de « la mémoire et des identités pratiques », ou le terme de culture prend sens comme « l’hégémonie d’un groupe dominé » comme référence politique et donc par la prise en compte du contexte local et national. On se doit donc de prendre en compte le facteur historique qui fait évoluer la « légitimité ouvrière » et donc de se fait le rapport du populaire au politique.

Pour conclure, les auteurs se penchent sur quelques exemples des ces construction sociales de rapports : Les manifestations partisanes des plus démunis dont on ne sait pas encore grand-chose, les définitions juridiques et sociales des termes au travers de l’histoire, comme avec le terme de « peuples » avec les exemples du populisme d’extrême droite en Autriche, de poujadisme en France dans les années 50, ou encore des définitions de « classe dangereuse » pour Barrows. Chaque exemple relevant du caractère complexe du populaire et de sa déconstruction temporelle et historique la rendant difficilement lisible sur le plan politique.

Ce texte expliquant bien en quoi il difficile d’étudier temporellement le vote ouvrier et ses évolutions, ce dernier étant un construit social aux définitions différentes selon le contexte historique.