Platon et Aristote
Cours : Platon et Aristote. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar rdviiiiine • 19 Octobre 2023 • Cours • 2 458 Mots (10 Pages) • 150 Vues
Chapitre II- Platon et Aristote
CONTEXTE:
Guerre du Péloponnèse entre la ligue de démos et la ligue du Péloponnèse. Cette guerre prend fin par la défaite d'Athènes (ligue de démos) ce conflit aura des conséquences et présente l'instabilité qui peut régner à cette période et notamment au sein de la démocratie Athéniennes.
ex: lors de la bataille des Angineuses la flotte Athéniennes remporte la bataille, cette victoire est du à l'excellence de ses généraux considéré comme les meilleurs stratèges. Cependant à la fin de la bataille une tempête s'annonce et les généraux décident de ne pas prendre le temps pour récupérer les divers corps des membres de la ligue de démos, cette décision coûtera l'ensemble des vies de ces généraux une fois revenu à la cité. Le peuple a réagit avec impulsivité et regrettera très vite son acte. Cette guerre coûtera énormément à Athènes et s'e suivra une période d'instabilité qui plonge la ville dans une Oligarchie qui met en place le Régime des trente tyrans, durant ce régime la loi n'est plus respecté, les exécutions sont courantes et la culture recule. Socrate sera interdit durant cette période de pratiquer la philosophie et également on retirera la citoyenneté Athéniennes. Lorsque ce régime prend fin le nouveau décideur ne retire pas la condamnation pour Socrate il va même le rappeler en lui reprochant de corrompre la jeunesse on le condamne de boire la cigu (poison).
SECTION I- Platon
Platon (429-349) appartient à une famille aristocratique d’Athènes. Il devient le disciple de Socrate durant une dizaine d’années. Il est touché par l'instabilité qu'engendre la démocratie lors de la guerre du Péloponnèse et par le régime Oligarchie, il considère donc que ni l'Oligarchie ni la démocratie n'est satisfaisant. Il comprend que la cité ne peut avoir de stabilité par la prise de changement brusque et radicaux. Un retour philosophique lui semble nécessaire, il faut que ce retour soit sur le thème du bien et de la vérité.
Platon considère que l'ignorance de la vérité est un facteur du mal, il met en avant la nécessité pour les gouvernants d'avoir une idée de ce qu'est le bonheur et donc le bien. La condamnation de Socrate le scandalise et suite à cela il décide de partir voyager et part tout d'abord pour l'Egypte puis en Italie du Sud cependant l'Italie du Sud est dominé par la secte de Architase de Tarente il met en avant sa tyrannie de la science et de la philosophie. Platon décide de s'éloigner de cette secte et part donc en Sicile il sera reçu par Deny qui a lui instauré une tyrannie, Platon restera un temps là-bas jusqu'à vient les désaccord avec Deny et décide de partir à nouveau. Il fait escale sur l'île d'Egine où il n'est pas le bien venu car elle est en guerre avec Athènes, il sera vendu comme esclave mais par chance il sera acheté par un homme qui l'a reconnu et le relachera juste après.
De retour à Athènes il met en place l'Académie (université) qui perdurera jusqu'à la christianisation de l'Empire romain d'Occident. Cette Académie est composé de plusieurs maître qui ont chacun leurs élèves, ils sont sous l'autorité d'un Chef nommé Scolarque.
Platon aura plusieurs écrits à son actif.
I. La république
Dans cette première œuvre, Platon s’interroge sur la quête d’une justice idéale et de l’intérêt de la philosophie dans ces questionnements sociétaux. C’est un dialogue qui est composé de dix livres. On y compte cinq parties:
Son œuvre se compose comme un dialogue, 10 livres (chapitre) au sein de ces 10 livre on peut diviser 4 partie.
Le livre I: 1min
Du livre II au livre IV: 2min
Du livre V au livre VII: il est question d'éducation philosophique
…3min…
A. La nature de la justice (Livre II à IV)
Qu’est-ce que la justice ?
Socrate met d’abord en avant plusieurs affirmations issues de diverses discussions. Il y a tout d’abord l’apport de Polémarque.
Ce dernier énonce que la justice consiste à rendre ce que l’on doit. Platon propose alors un contre-argument mettant en avant que parfois, rendre à quelqu’un ce qu’on lui doit n’est pas une bonne définition de la justice. Il donne l’exemple du prêt par un ami d’une arme, qui par la suite perd la raison et est considéré comme fou. Devons-nous, pour être juste, lui rendre son arme, malgré les incidents que cela peut générer ?
Un autre intervenant, Thrasymaque propose une définition de la justice en faveur du plus fort:
“ La justice n’est autre chose que l’intérêt du plus fort. (...) Tout gouvernement établit toujours les lois dans son propre intérêt; la monarchie, des lois monarchiques, et les autres régimes de même ; puis, ces lois faites, ils proclament juste pour les gouvernés ce qui est de leur propre intérêt, et si quelqu’un les transgresse, ils le punissent comme violateur de la loi et de la justice.” (338 c-e)
Thrasymaque énonce que dans la pratique les naïves sont lésés et à l'inverse l'injuste est avantagé, il prend l'exemple d'une personne ayant des charge publique importante "si cette personne n'avantage pas ses amis il met en danger ses amitiés, de plus s'il ne favorise pas ses affaires, par la prise de temps que ces charges publiques…12min…
Socrates propose un contre exemple celui des brigands " si les brigands sont injustes avec les autres et son but est d'assurer sa prospérité […] Imaginons que les brigands se volent entre brigands dans ce cas là le groupe de brigands sera divisé jusqu'à sa perte". Socrates compare les brigands aux personnes ayant une charge publique.
Glaucon quant à lui, énonce que la justice est le résultat d’une convention que les hommes ont passée entre eux afin d’échapper à la sauvagerie de l’état de nature.
Être juste…19min…
Il met en avant l'histoire de l’anneau de Gygès: “Gygès était un berger au service du roi de Lydie. Il trouva un anneau qui, lorsque le chaton était tourné au-dedans de la main, le rendait invisible, et de nouveau visible lorsqu’il tournait le chaton au-dehors. Il vient ainsi au palais, séduisit la reine, tua le roi et prit sa place. Toute personne ayant un tel pouvoir ne se comporterait pas autrement que Gygès, ce qui prouve qu’on n’est pas juste par choix, mais par contrainte.”
Platon va répondre à Glaucon et lui énonce une autre contre argumentation "au lieu d'étudier…23min…
Platon va tout d’abord reprendre Socrate et son développement pour la création de la cité. Les questions se rapportent donc sur la répartition des rôles au sein de la cité. La justice est définie comme l’harmonie des parties dans la cité.
Platon donne une conception de l’âme humaine divisée en trois parties:
● La partie irascible qui correspond à la partie affective, siège du cœur et du courage qui maintient l’ équilibre et fait régner l’ordre.
● La partie désirante qui correspond au siège du désir, de ce que l'on souhaite.
● La partie raisonnable qui est le siège de la raison.
Platon retransmet cette conception à l’échelle d’une cité.
On doit ainsi y retrouver ces trois parties:
● Les producteurs économiques correspondant au désir.
● Les guerriers ou auxiliaires qui correspondent à l’irascibilité qui correspond au courage. (identifiant le courage de la cité)
● Les gardiens (philosophes) correspondant à la partie rationnelle de l’âme. (identité comme la prudence d’une cité)
Selon Platon "la société juste" correspond donc à une société où l’on retrouve ces trois parties et dans laquelle chacun n’exerce qu’une partie, celle que la nature lui donne. La justice doit assurer l’équilibre entre ces
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