Romeo Et Julliette
Documents Gratuits : Romeo Et Julliette. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires.............................................................54 SCENE II...........................................................................................60 SCENE III ..........................................................................................64 SCENE IV.........................................................................................69 SCENE V ...........................................................................................71 ACTE IV ............................................................................................78 SCENE PREMIERE..........................................................................79 SCENE II...........................................................................................83 SCENE III ..........................................................................................85 SCENE IV.........................................................................................87 SCENE V ...........................................................................................89 ACTE V.............................................................................................94 SCENE PREMIERE..........................................................................95 SCENE II...........................................................................................98
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Table des matières
Romeo et Juliette SCENE III ..........................................................................................99
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Romeo et Juliette
Auteur : William Shakespeare Catégorie : Théâtre
Roméo, un Montaigu, et Juliette, une Capulet, tombent éperduement amoureux l'un de l'autre, alors que leurs familles se vouent une haine féroce depuis des lustres.
Licence : Domaine public
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PROLOGUE
PROLOGUE
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LE CHOEUR
Deux familles, égales en noblesse, Dans la belle Vérone, où nous plaçons notre scène, Sont entraînées par d'anciennes rancunes à des rixes nouvelles où le sang des citoyens souille les mains des citoyens. Des entrailles prédestinées de ces deux ennemies a pris naissance, sous des étoiles contraires, un couple d'amoureux dont la ruine néfaste et lamentable doit ensevelir dans leur tombe l'animosité de leurs parents. Les terribles péripéties de leur fatal amour et les effets de la rage obstinée de ces familles, que peut seule apaiser la mort de leurs enfants, Vont en deux heures être exposés sur notre scène. Si vous daignez nous écouter patiemment, Notre zèle s'efforcera de corriger notre insuffisance.
LE CHOEUR
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ACTE PREMIER
ACTE PREMIER
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SCENE PREMIERE
Vérone. - Une place publique. Entrent Samson et Grégoire, armés d'épées et de boucliers.
SAMSON. - Grégoire, sur ma parole, nous ne supporterons pas leurs brocards. GRÉGOIRE. - Non, nous ne sommes pas gens à porter le brocart. SAMSON. - Je veux dire que, s'ils nous mettent en colère, nous allongeons le couteau. GRÉGOIRE. - Oui, mais prends garde qu'on ne t'allonge le cou tôt ou tard. SAMSON. - Je frappe vite quand on m'émeut. GRÉGOIRE. - Mais tu es lent à t'émouvoir. SAMSON. - Un chien de la maison de Montague m'émeut. GRÉGOIRE. - Qui est ému, remue ; qui est vaillant, tient ferme ; conséquemment, si tu es ému, tu lâches pied. SAMSON. - Quand un chien de cette maison-là m'émeut, je tiens ferme. Je suis décidé à prendre le haut du pavé sur tous les Montagues, hommes ou femmes. GRÉGOIRE. - Cela prouve que tu n'es qu'un faible drôle ; les faibles s'appuient toujours au mur. SAMSON. - C'est vrai ; et voilà pourquoi les femmes étant les vases les plus faibles, sont toujours adossées au mur ; aussi, quand j'aurai affaire aux Montagues, je repousserai les hommes du mur et j'y adosserai les femmes. GRÉGOIRE. - La querelle ne regarde que nos maîtres et nous, leurs hommes. SAMSON. - N'importe ! je veux agir en tyran. Quand je me serai battu avec les hommes, je serai cruel avec les femmes. Il n'y aura plus de vierges ! GRÉGOIRE. - Tu feras donc sauter toutes leurs têtes ? SAMSON. - Ou tous leurs pucelages. Comprends la chose comme tu
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voudras. GRÉGOIRE. - Celles-là comprendront la chose, qui la sentiront. SAMSON. - Je la leur ferai sentir tant que je pourrai tenir ferme, et l'on sait que je suis un joli morceau de chair GRÉGOIRE. - Il est fort heureux que tu ne sois pas poisson ; tu aurais fait un pauvre merlan. Tire ton instrument ; en voici deux de la maison de Montague. (Ils dégainent. ) Entrent Abraham et Balthazar. SAMSON. - Voici mon épée nue ; cherche-leur querelle ; je serai derrière toi. GRÉGOIRE. - Oui, tu te tiendras derrière pour mieux déguerpir SAMSON. - Ne crains rien de moi. GRÉGOIRE. - De toi ? Non, Morbleu. SAMSON. - Mettons la loi de notre côté et laissons-les commencer. GRÉGOIRE. - Je vais froncer le sourcil en passant près d'eux, et qu'ils le prennent comme ils le voudront. SAMSON. - C'est-à-dire Comme ils n'oseront. Je Vais mordre mon pouce en les regardant, et ce sera une disgrâce pour eux, s'ils le supportent. ABRAHAM, à Samson. - Est-ce à notre intention que vous mordez votre pouce, monsieur ? SAMSON. - Je mords mon pouce, monsieur. ABRAHAM. - Est-ce à notre intention que vous mordez votre pouce, monsieur ? SAMSON, bas à Grégoire. - La loi est-elle de notre côté, si je dis oui ? GRÉGOIRE, bas à Samson. - Non. SAMSON, haut à Abraham. - Non, monsieur ce n'est pas à votre intention que je mords mon pouce, monsieur ; mais je mords mon pouce, monsieur. GRÉGOIRE, à Abraham. - Cherchez-vous une querelle, monsieur ? ABRAHAM. - Une querelle, monsieur ? Non, monsieur ! SAMSON. - Si vous en cherchez une, monsieur, je suis votre homme. Je sers un maître aussi bon que le vôtre. ABRAHAM. - Mais pas meilleur. SAMSON. - Soit, monsieur. Entre, au fond du théâtre, Benvolio ; puis, à distance, derrière lui, Tybalt. GRÉGOIRE, à Samson. - Dis meilleur ! Voici un parent de notre maître. SAMSON, à Abraham. - Si fait, monsieur, meilleur !
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ABRAHAM. - Vous en avez menti. SAMSON. - Dégainez, si vous êtes hommes ! (Tous se mettent en garde. ) Grégoire, souviens-toi de ta maîtresse botte ! BENVOLIO, s'avançant la rapière au poing. - Séparez-vous, imbéciles ! rengainez vos épées ; vous ne savez pas ce que vous faites. (Il rabat les armes des valets. ) TYBALT, s'élançant, l'épée nue, derrière Benvolio. - Quoi ! l'épée à la main, parmi ces marauds sans coeur ! Tourne-toi, Benvolio, et fais face à ta mort. BENVOLIO, à Tybalt. - Je ne veux ici que maintenir la paix ; rengaine ton épée, ou emploie-la, comme moi, à séparer ces hommes. TYBALT. - Quoi, l'épée à la main, tu parles de paix ! Ce mot, je le hais, comme je hais l'enfer, tous les Montagues et toi. À toi, lâche ! Tous se battent. D'autres partisans des deux maisons arrivent et se joignent à la mêlée. Alors arrivent des citoyens armés de bâtons. PREMIER CITOYEN. - À l'oeuvre les bâtons, les piques, les partisanes ! Frappez ! Écrasez-les ! À bas les Montagues ! À bas les Capulets ! Entrent Capulet, en robe de chambre, et lady Capulet. CAPULET. - Quel est ce bruit ?... Holà ! qu'on me donne ma grande épée. LADY CAPULET. - Non ! une béquille ! une béquille !... Pourquoi demander une épée ? CAPULET. - Mon épée, dis-je ! le vieux Montague arrive et brandit sa rapière en me narguant ! Entrent Montague, l'épée à la main, et lady Montague. MONTAGUE. - À toi, misérable Capulet !... Ne me retenez pas ! lâchez-moi. LADY MONTAGUE, le retenant. - Tu ne feras pas un seul pas vers ton ennemi. Entre le prince Escalus, avec sa suite. LE PRINCE. - Sujets rebelles, ennemis de la paix ! profanateurs qui souillez cet acier par un fratricide !... Est-ce qu'on ne m'entend pas ?... Holà ! vous tous, hommes ou brutes, qui éteignez la flamme de votre rage pernicieuse dans les flots de pourpre échappés de vos veines, sous peine de
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torture, obéissez ! Que vos mains sanglantes jettent à terre ces épées trempées dans le crime, et écoutez la sentence de votre prince irrité ! (Tous les combattants s'arrêtent. ) Trois querelles civiles, nées d'une parole en l'air, ont déjà troublé le repos de nos rues, par ta faute, vieux Capulet, et par la tienne, Montague ; trois fois les anciens de Vérone, dépouillant le vêtement grave qui leur sied, ont dû saisir de leurs vieilles mains leurs vieilles partisanes, gangrenées par la roule, pour séparer vos haines gangrenées. Si jamais vous troublez encore nos rues, votre vie payera le dommage fait à
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