Le garçon en pyjama rayé, John Boyne
Dissertation : Le garçon en pyjama rayé, John Boyne. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar duncanp • 12 Novembre 2023 • Dissertation • 1 365 Mots (6 Pages) • 237 Vues
nom liam
prénom parr
classe 3em B
Références du roman :
Titre : Le garçon en pyjama rayé
Auteur : John Boyne
Edition : FOLIO JUNIOR/GALLIMARD JEUNESSE
1)J’avais commencé la promesse de l’aube mais j’ai trouvé çà long. J’ai donc choisit de lire Vipère au poing, ma mère me l avait déjà acheté mais je ne rentrais pas dans la lecture. J’ai donc essayé le garçon en pyjama rayé parce qu' on me l’a conseillé et j'ai bien aimé.
2)
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« Je crois que je ferais mieux de rentrer maintenant, dit Bruno. Tu me raccompagnes à la barrière ?
Shmuel allait répondre mais, au même moment, un coup de sifflet assourdissant retentit et dix soldats (plus que Bruno n’en avait jamais vu réunis au même endroit) encerclèrent la zone du camp dans laquelle Bruno et Shmuel se trouvaient. Que se passe-t-il ? chuchota Bruno. C’est quoi ?
Cela arrive parfois, dit Shmuel. Ils demandent aux gens de marcher.
Marcher ! s’écria Bruno, atterré. Je ne peux pas marcher. Je dois rentrer à la maison pour le dîner. Il y a du rôti de bœuf.
Chut ! lui intima Shmuel en posant un doigt sur sa bouche. Ne dis rien sinon ils vont se mettre en colère.
Bruno se rembrunit, mais fut soulagé de constater que tous les gens en pyjama rayé de cette partie du camp se rassemblaient, souvent pousses par les soldats.
Si bien que Shmuel et lui se retrouvèrent cachés au milieu, invisibles. Bruno ne comprenait pas ce que tout le monde craignait tant. Ce n’était pas si terrible de marcher. Il avait envie de leur dire tout bas que tout irait bien, que Père était le commandant et que, s’il voulait que les gens marchent, il n’y avait sans doute rien de mal à cela.
Les sifflets retentirent à nouveau et, cette fois, le groupe, qui devait compter à peu près cent individus, s’ébranla lentement, Shmuel et Bruno toujours au milieu. Il y eut comme une perturbation à l’arrière, où des gens refusaient d’avancer, mais Bruno était trop petit pour voir de quoi il retournait. Il n’entendit que des bruits violents qui ressemblaient à des coups de feu.
Cela va durer longtemps ? demanda-t-il, car il commençait à avoir faim.
Je ne crois pas, dit Shmuel. Je n’ai jamais revu les gens qui partaient marcher. À mon avis, ce ne sera pas long.
Bruno se renfrogna. Il leva les yeux vers le ciel et, au même moment, il entendit un bruit épouvantable. Cette fois, c’était le tonnerre qui grondait au-dessus de leur tête, très vite, le ciel s’assombrit davantage, devenant presque noir, et la pluie se mit à tomber bien plus fort que le matin. Bruno ferma les yeux et sentit l’eau couler sur lui. En les rouvrant, il ne marchait plus vraiment, il était emporté par la foule. Il ne sentait que la boue, collée par la pluie sur son pyjama et sa peau. Il était impatient de rentrer à la maison pour regarder tout cela de loin et ne plus y participer.
Et voilà, dit-il à Shmuel. Je vais prendre froid à rester dehors. Il faut que je rentre.
Juste comme il prononçait ces mots, ses pieds le portèrent en haut d’une volée de marches. Et à mesure qu’il avançait, il s’aperçut que la pluie ne tombai tout le monde s’entassait dans une longue pièce, curieusement chaude, et sans doute très bien conçue car l’eau n’y pénétrait nulle part. Pour tout dire, elle semblait parfaitement hermétique.
Une bonne chose, observa-t-il, heureux d’être à l’abri de l’orage, ne serait-ce que quelques minutes. Nous devons sans doute attendre ici que le temps s’arrange un peu et ensuite, il faudra que je rentre à la maison.
Shmuel se blottit contre Bruno et posa sur lui des yeux pleins d’effroi.
Je suis désolé que nous n’ayons pas trouvé ton papa, confia Bruno. Cela ne fait rien.
Et je suis désolé que nous n’ayons jamais vraiment pu jouer ensemble mais, quand tu viendras à Berlin, on pourra. Et je te présenterai..(« Comment s’appelaient-ils déjà ? » se demanda-t-il, dépité, car ils étaient censés être ses trois meilleurs amis pour la vie. Et pourtant ils avaient tous disparu de sa mémoire. Il ne se rappelait plus aucun nom ni aucun visage.) En fait, reprit-il, cela n’a aucune importance que je te les présente ou non. Ce ne sont plus mes meilleurs amis.
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