Commentaire Stendhal

    Le rouge et le Noir, parut en 1830, est un des premiers romans de Stendhal, un écrivain français réaliste et romantique né en 1783 et mort en 1842, connu aussi pour La Chartreuse de Parme en 1839 et De l’amour en 1822. Cet extrait de texte nous montre l’ascension des sentiments intimes d’un héros attachant, Julien, mise à l’écart des hommes dans un décor particulier. Mais comment Stendhal va nous montrer la personnalité de ce personnage dans un milieu différent ? D’une part nous verrons un décor symbolique, d’autre part le portrait d’un ambitieux.

En effet, la description du décor nous donne l’impression d’un cadre réel. L’auteur recrée la montagne en été avec la sensation de l’ombre et de son importance montrait à travers le champ lexical de la grandeur « immense », « grand », «  grande » ce qui traduit l’étendue du panorama sur plusieurs kilomètres ainsi que  le champ lexical  du règne minéral «  montagne », « roc », « roches ». Mais aussi à travers les sensations que procure la montagne envers l’âme du héros montre un moment de vie comme cette phrase « l’air pur de ces montagnes élevées communiqua la sérénité et même la joie à son âme » qui nous prouve que Julien a une place importante car ses sentiments sont reflétés par la description du paysage.

Effectivement, c’est à travers le regard du héros que nous découvrons le paysage ce qui nous montre qu’il occupe une place centrale prouvait pas le point de vue interne du personnage « il regardait le ciel… », « il voyait à ses pieds… » ou nous voyons que ce qu’il voit. Mais c’est avant tout symbolique car sa destinée est comparée à celle de Napoléon qui est un homme très important comme nous le montre cette question « C’était la destinée de Napoléon, serait-ce un jour la sienne ? »

De plus, l’ambition de Julien déclenche sa volonté à réussir traduit par cette envie de gravir les sommets ce qui lui permet de penser tout haut et ou il n’est plus hypocrite montrer par cette phrase juxtaposée » Julien, debout, sur son grand rocher, » ou par ce groupe verbal « et puis se remettait à monter ». Ce personnage n’a besoin de personne pour réussir dans la vie. II est rassuré par la solitude ce qui est justifier par le champ lexical de l’isolement « séparé de tous les hommes », » à l’ombre », «  il l’eut oublié » mais  a aussi un côté rêveur et envieux  quand il aperçoit l’épervier en survol, isolé de tous prouver par ce parallélisme «  il enviait cette force, il enviait cet isolement ».

Enfin, il réussit à faire augmenter son salaire facilement auprès d’un homme riche prouver par son monologue «Je l'ai forcé je ne sais comment, à faire le plus grand sacrifice. Quoi ! plus de cinquante écus par an »    ce qui montre son intelligence et son côté manipulateur. Il ressent aussi une indifférence envers cet homme traduit par l’énumération «   Il l’eût oublié lui, son château, ses chiens, ses enfants et toute sa famille  « et savoure sa victoire. il a de la haine contre cette société  fondée sur la richesse mais donne ses capacités à réussir dedans pour se démontrer justifiez par l’hyperbole  « elle lui peignait la position qu’il brûlait d’atteindre au moral ».