Commentaire de texte Thérèse Raquin de Zola

Commentaire de texte 

Thérèse Raquin est le 3eme roman d’Emile Zola publié en 1867. C’est un roman réaliste cela consiste à privilégier la représentation fidèle de la société. Nous étudions l’incipit de Thérèse Raquin. Dans un premier temps nous allons chercher en quoi cet incipit est réaliste puis en quoi il est annonciateur de la suite de l’histoire.

I. En quoi le récit est réaliste ?

A. Description du décor

Le récit est réaliste tout d’abord par la description du décor avec beaucoup de détails comme la largeur de la rue la couleur le faites que l’air est humide…  « Ce passage a trente pas de long et deux de large, au plus ; il est pavé de dalles jaunâtres, usées, descellées, suant toujours une humidité âcre ; le vitrage qui le couvre, coupé à angle droit, est noir de crasse. » Puis on nous indique des noms de lieu existant « Au bout de la rue Guénégaud, lorsqu’on vient des quais, on trouve le passage du Pont-Neuf, une sorte de corridor étroit et sombre qui va de la rue Mazarine à la rue de Seine. »

B. Description des personnes

Dans un second temps l’auteur donne vie a la rue en décrivant les personnes qui passe ou qui se trouve dans cette ruelle, on nous dit aussi que la rue est juste une rue de passage rapide mais qui possède tout de même des boutiques avec les travailleurs « Le passage du Pont-Neuf n’est pas un lieu de promenade. On le prend pour éviter un détour, pour gagner quelques minutes. Il est traversé par un public de gens affairés dont l’unique souci est d’aller vite et droit devant eux. On y voit des apprentis en tablier de travail, des ouvrières reportant leur ouvrage » , on nous dit que des enfants aussi passe par cette rue « et des bandes de petits enfants qui viennent là, au sortir de l’école, pour faire du tapage en courant, en tapant à coups de sabots sur les dalles »

II. En quoi cet incipit annonce la suite de l’histoire ?

A. L’utilisation d’adjectif sombre

Dans un premier temps l’auteur utilise beaucoup d’adjectif assez sombre qui pause une ambiance plutôt lugubre et qui peut nous faire penser que l’histoire qui va suivre est assez sombre, et lorsqu’on a lu Thérèse Raquin on peut affirmer que l’histoire est sombre car les crimes sont souvent associés au adjectifs sombre « Le passage prend l’aspect sinistre d’un véritable coupe-gorge ; de grandes ombres s’allongent sur les dalles, des souffles humides viennent de la rue »

B. La présentation d’un lieu important du livre

Dans un second temps on nous présente la façade d’un magasin plutôt important dans l’histoire de Thérèse Raquin et qui se trouve être à son nom « . L’enseigne, faite d’une planche étroite et longue, portait, en lettres noires, le mot : Mercerie, et sur une des vitres de la porte était écrit un nom de femme : Thérèse Raquin, en caractères rouges. À droite et à gauche s’enfonçaient des vitrines profondes, tapissées de papier bleu. »

On peut donc conclure que le récit est réaliste par le faite que tous ce qui est décrit existe en vrai et car la le comportement des gens pourrai très bien être le même dans toutes les rues, et cet incipit  est annonciateur de l’histoire car il pause ambiance lugubre qui correspond parfaitement a l’ambiance du roman.