Commentaire de texte p241, La Bête humaine, Zola
Rapports de Stage : Commentaire de texte p241, La Bête humaine, Zola. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresensuite, « maintenant le jour se levait » et enfin « avec le jour grandissant ». La neige tombe en permanence, elle diminue fortement la visibilité. Le train poursuit son trajet, il traverse Bolbec, Yvetot puis s’arrêt à Motteville puis repart à Barentin. La progression difficile et avec inquiétude le long du parcours.
2. L’impossibilité de voire au loin.
On peut vraiment distinguer la souffrance, et la visibilité réduite des deux hommes dans ce passage : « à peine distinguait-on », « rien ne se distinguait », « on s’efforçait de voir au loin », « l’impossibilité de savoir », « le sifflement presque continu actionné par Jacques ». La souffrance physique des deux hommes, les yeux pleins de larmes malgré leurs lunettes sont marqués par la lute contre les éléments, « le vent redoublait de violence ».
II.Un paysage impressionniste.
1. La disposition des couleurs.
La couleur dominante est le blanc, cette couleur est très présente pour montrer le fort contraste avec le reste des couleurs, ainsi que pour montrer la pâleur livide du paysage ; c’est une pâleur, avec des variations de lumière qui efface les repères habituels. Le jour se confond avec la neige (même blancheur). Il y a beaucoup de contrastes, comme le noir représentant le train et même le charbon, ainsi que le rouge, qui lui, représente le foyer de la locomotive.
2. L’effacement des formes et des limites.
Il y a une forte confusion entre le ciel et la terre, « l’immense tourbillon blanchâtre qui emplissait l’espace ». « La campagne apparait à ce point méconnaissable » ; elle se métamorphose en désert de neige ; puis en mer blanchâtre.
III.Une tension dramatique.
1. La tension des deux hommes, la montée de l’angoisse.
Le mécanicien et le chauffeur sont affairés à leurs tâches, les gestes sont fréquents, l’actionnement du sifflet pour le mécanicien, la pelle pour le chauffeur, les échanges de paroles entre les deux personnages sont rares, la vue est empêchée, et la vision imaginaire d’une mer blanche qui remplace la vue.
2. La montée de l’angoisse.
Les éléments naturels paraissent de plus en plus hostiles, les deux personnages ont une perte progressive de contacts avec la réalité, l’atmosphère se rapproche d’une apocalypse : « Une chute d’aube brouillé et froide noyant la terre », « une immensité blême et tremblante ». Le paysage est blanc de neige, aucune vision n’est possible, les deux personnages sont angoissés.
Conclusion :
Zola transforme la difficile progression de la locomotive dans un paysage enneigé en un combat épique d’une machine contre les forces de la nature. La Lison se remettra de cette panne mais jamais totalement : cet épisode annonce l’accident terrible du chapitre 10 où cette fois, elle rendra l’âme. D’ailleurs, dans ce chapitre 10, Zola rappellera lap tempête de neige : « elle n’était plus la docile d’autrefois depuis qu’elle avait perdu dans la neige sa bonne vaporisation, son démarrage si aisé, devenu quinteuse et revêche maintenant, en femme vieillie dont un coup de froid a détruit la poitrine ». L’épisode est donc décisif.
Notons enfin que Zola a utilisé de nombreuses
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