Commentaire voltaire cas

D'une part nous verrons, les différentes stratégies argumentatives mises en place par l'auteur.

Dans un premier temps nous allons voir comment Voltaire réussit-il à convaincre les lecteurs.

Voltaire,pour convaincre,s'appuie sur le raisonnement logique de son lecteur, pour cela, il utilise des déterminants possessifs « notre »(l4), « nous »(l8), pour que ainsi le lecteur soit intégré à ses propos, afin que tout deux s'opposent implicitement aux juges qui ont signé l’arrêt de mort de Jean Calas. Il emploie aussi des questions rhétoriques « Comment une mère tendre aurait-elle mis les mains sur son fils »(l 19), pour maintenir l'attention du lecteur,et pour leur permettre de s'interroger eux même, de sorte qu'ils arrivent aux mêmes conclusions que Voltaire car ces questions ne peuvent qu'une seule réponse logique et possible. De plus, il utilise des répétitions de même tournure « Il semble que » (l1) », « Il paraissait impossible que » (l10), l'auteur emploie des phrases à la structure similaire pour marteler son message dans l'esprit du lecteur.

Dans un second, temps nous allons étudier comment Voltaire s'y prend pour sensibiliser le lecteur. Voltaire utilise la persuasion, c'est à dire il utilise le sentiment du lecteur pour le faire adhérer à son opinion. Pour cela,il insiste sur le registre pathétique, afin d'avoir la compassion du lecteur. Il met tout d’abord en relief le champ lexical de la mort et de la souffrance « affreux »(l2), « étranglé et pendu »(l11), « misère »(l7), ce champs lexical contribue à ce que le lecteur ressente de l'effroi ,de la tristesse mais aussi de la compassion, il fait réagir le lecteur pour lui faire comprendre que ce n'est pas un acte anodin ;Voltaire emploie aussi une opposition « vieillard de soixante-huit ans »(l10) et « fils âgé de vingt huit ans »(l11) en insistant sur la vieillesse du vieillard ,Voltaire a pour but apitoyer le lecteur et de le mener à comprendre que Jean Calas n'avait pas les moyens physiques de commettre un tel crime. Pour finir voltaire met en place un renversement religieux « Dieu »(l30), « innocence »(l31), « pardonner »(l31), l'évocation de Dieu par le condamné au moment de sa mort conduit le pathétique à son apogée, cette phrase finale est très habile de la part de Voltaire, en effet ces mots permettent d'inverser les rôles. Ainsi les juges deviennent les coupables.