Dossier accompagnement éducative et sociale

DOSSIER D’ACCOMPAGNANT EDUCATIVE ET SOCIALE [pic 1]

PREMIERE ANNEE

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PEIRIS Pauline
Apprentie AES
2020/2022[pic 3]

SOMMAIRE

🞂 INTRODUCTION…………………………………………………………………..P 3

  I – RENCONTRE AVEC UNE PERSONNE

1. Le contexte d’intervention…………………………………………………….P4
2. L’organisation du travail………………………………………………………P5
3. Présentation de la personne……………………………………………………P6
4. Environnement familial et social………………………………………………P6
5. Les difficultés et incidences sur sa vie quotidienne…………………………...P7
6. Les capacités/compétences de la personne……………………………………P7
7. Les besoins et attentes de la personne………………………………...……….P7
8. Le projet d’accompagnement éducatif et individualisé de la personne………..P8

II – MON LIEU D’INTERVENTION

1. L’histoire du lieu d’intervention……………………………………………….P.9
2. Le cadre juridique et financier………………………………………………….P11
3. Le cadre législatif du lieu d’intervention ……………………………………P12 à 14
4. Le travail en équipe……………………………………………………………..P14

III – ETRE AES ET AVOIR UNE SPECIALITE D’ACCOMPAGNEMENT

1. Mes fonctions et limites d’intervention en structures collectives………………P15
2. Présentation de la personne……………………………………………………..P16
3. Mise en situation ……………………………………………………………….P16-17
4. Analyse de la mise en situation et réflexion ……………………………………P18
5. Problématique et réflexion rencontrée………………………………………….P18
6. Savoir-faire et savoir-être face à la mise en situation ………………………….P18-19
7. Ma place d’AES………………………………………………………………...P19

🞂 CONCLUSION……………………………………………………………………P19

1. Bibliographies…………………………………………………………………
2. Annexes……………………………………………………………………….

INTRODUCTION

A travers cet écrit, je vais tout d’abord vous parler de mes observations et découverte dans mon lieu d’apprentissage en tant qu’accompagnante éducative et social, en vous dressant le portrait d’une personne accompagné. Ensuite je vais décrire mon lieu d’intervention, son histoire, son cadre juridique, financier et législatif et le travail en équipe.

Pour finir cet écrit je vais mettre en avant ma spécialité d’accompagnement en structure collective en parlant de mes fonctions et limites d’intervention.

Puis à travers une mise en situation, quels sont les problèmes que j’ai pu rencontrer et les réflexions que j’ai eu face à cette situation.

                                   I – RENCONTRE AVEC UNE PERSONNE

Dans ce chapitre 1, je vais tout d’abord parler de mon lieu d’intervention, le public accompagné et l’organisation du travail au sein de la structure. Pour ensuite vous faire une présentation d’une personne, ses difficultés, incidences sur sa vie quotidienne, les capacités, compétences et les besoins et attentes de cette résidente. Pour finir avec son projet d’accompagnement éducatif et individualisé.

1. Le contexte d’intervention :

J’effectue actuellement mon apprentissage d’AES (Accompagnant Educatif et Social) dans une association créée par des parents et d’amis de personnes handicapées mentales qui gèrent plusieurs établissements. L’association a pour mission d’apporter aux personnes en situation de handicap mental et à leur famille, l’appui moral dont elles ont besoin, de développer entre elles un esprit d’entraide et de solidarité et de les amener à participer activement à la vie associative. La seconde mission est de favoriser l’accueil et l’écoute des familles, d’assurer leur pleine participation et celle des personnes en situation de handicap.

L’association est structurée sous forme de 2 pôles, regroupant plusieurs services. Il y a le pôle accueil spécialisé et soins et le pôle accompagnement adapté et inclusion. Je travaille au sein du pole accueil spécialisé et soins, plus précisément sur le service du FAS (Foyer d’Accueil Spécialisé), qui a pour mission : le maintien des acquis, le bien-être de la personne, le suivi médical et paramédical et le respect du rythme de chacun.

Etant donné que le FAS et le FAHT vont fusionner pour devenir un grand FAS, je parlerai du FAS, le service dans lequel je travaille. L’équipe éducative a pour mission d’évaluer les compétences et potentialités de chaque résident, d’identifier leurs éventuelles difficultés et de mettre en place un accompagnement adapté. Au sein du FAS nous accompagnons des personnes ayant un handicap mental, comme des personnes atteintes de trisomie 21, de schizophrénie, de déficience intellectuelle ou même de troubles cognitif et psychique.              

1. L’organisation du travail :

Je vais à présent décrire une journée au sein de mon service afin de montrer le travail qui est réalisé au sein du FAS. Nous sommes généralement deux éducateurs à travailler le matin et le soir. Une journée au FAS c’est tout d’abord assister au petit déjeuner avec les résidents puis donner les différents traitements. Nous travaillons avec le logiciel O pour le suivi des traitements sous pilulier. Le logiciel O est une solution sécurisée proposée aux personnes atteintes d’une maladie chronique pour les aider à bien prendre leur traitement. Au temps du petit déjeuner il faut également lire les transmissions de la veille via un logiciel S, regarder sur le calendrier de l’ordinateur s’il y a des rendez-vous prévus à ce jour et vérifier les mails. Après le petit déjeuner, il y a les accompagnements à la douche pour quelques résidents. Il y a également le service de l’EMS qui intervient au service pour assurer des prestations de soins et d’hygiène mais aussi d’un accompagnement psychologique.

Ensuite à midi, il y a le moment du repas qui se déroule au réfectoire du FAS, avec les traitements du midi à donner aux résidents. Le repas se finit entre treize heures et treize heures trente. Certains résidents font une sieste après le repas, d’autres regardent la télé à la salle TV. A quatorze heures, c’est l’heure des transmissions avec l’équipe du soir où l’on récapitule la matinée et les choses à faire au courant de l’après-midi. Les après-midis sont habituellement utilisés pour des accompagnements aux courses, aux rendez-vous médicaux, des activités proposées par l’équipe d’animation qui est composée de plusieurs éducateurs dont un éducateur sportif. Celle-ci proposent des ateliers et des activités permettant de développer et de maintenir les acquis en matière de capacités physiques, cognitives, de motricité et d’interactions sociales. Ces activités peuvent être des ateliers cuisines, des activités sportifs, arts plastiques, musicothérapie. Des sorties sont également réalisées, piscine, cinéma, restaurant.

        Le repas du soir commence à partir de dix-huit heures et jusqu’à dix-neuf heures. Pour finir la soirée la plupart des résidents se regroupent à la salle TV pour regarder le journal TV, faire des coloriages ou même regarder un film. Les éducateurs écrivent les transmissions de l’après-midi et de soirée sur l’ordinateur. Puis à vingt-et-une heure, démarre la tournée des chambres avec le veilleur de nuit afin de vérifier que tous les résidents soient bien présents dans leur chambre et leurs donner le traitement du coucher. A vingt et une heures trente, c’est la fin de notre service, le veilleur de nuit prend le relais jusqu’à sept heures, l’heure du petit déjeuner.

Au courant de la journée je peux être amenée à communiquer par mail et par téléphone avec nos partenaires comme les tuteurs, la famille des résidents, les médecins traitant, l’ESAT, les organismes de séjours, la pédicure. Je peux également être amener à contacter le service technique pour des problèmes d’ordre technique concernant les chambres des résidents ou nos locaux.

Les jours de la semaine sont rythmés de la manière suivante : Les lundis pour s'occuper du linge sales des résidents, c'est à dire aider les résidents à trier leurs linges sales dans des bacs. Les mercredis, le linge propre qui arrive sur des chariots.