LECTURE ANALYTIQUE : L'horrible danger de la lecture, Voltaire, 1765.
Commentaire de texte : LECTURE ANALYTIQUE : L'horrible danger de la lecture, Voltaire, 1765.. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Pierruss • 6 Juin 2016 • Commentaire de texte • 1 464 Mots (6 Pages) • 2 704 Vues
LECTURE ANALYTIQUE : L'horrible danger de la lecture, Voltaire, 1765.
Voltaire, de son vrai nom François-Marie AROUET, est un philosophe des lumières né en 1694 à Paris et mort 1778 toujours a Paris, il s'est illustré au 18ème siècle pour ses comptes philosophiques, critiquant notamment les pouvoirs religieux et politiques en transmettant aussi sa philosophie de vie, l'épicurisme ( l'apologie du bonheur par la sagesse, du plaisir et l'idée que la nature est bonne ).
Voltaire souffrira beaucoup de la censure et de la répression, exilé plusieurs fois, condamné à des peines de prison … exilé, il découvre de nouveau système politique ou les écrivant y sont plus libre. Il s'investira aussi dans des affaires publiques, comme celle du Chevalier de la Barre.
« L’horrible danger de la lecture », publié en 1765, possède un titre ironique, puisqu'il s'agit de l'un de ses fameux pamphlet (Court récit satirique qui attaque avec violence le gouvernement, les institutions, la religion). Son but est de monter la révolte de Voltaire contre de nombreuse interdiction de l'Encyclopédie ( 1751 ) et donc en générale la censure et la restriction de la liberté, ainsi que la peine de mort rétablie contre les imprimeurs et colporteurs d’ouvrages contraires à la religion et à l’ordre public (1757).
Voltaire se protège de cette même censure d’abord en situant l’édit dans un contexte oriental puis mettant en scène son œuvre a travers un dignitaire religieux Ottoman qui aurait rédigé un édit pour interdire l'imprimerie et la lecture en Turquie ( ce qui a vraiment été fais en 1757), où la situation est pire quand France ( Joussouf-Chéribi ).
Nous tenterons de répondre dans cette lecture analytique à la question : « Quel portrait avons nous de Joussouf-Chéribi de ce texte ». D'abord nous étudirons la personnalité de joussouf-Chéribi, ensuite nous verons pourquoi le discours qu'il tient est absurde.
Développement :
LA PERSONNALITE DE JOUSSOF-CHERIBI :
le culte de sa personnalité :
Voltaire fais ici le portrait d'un homme qui apprarait très vite comme orgeuilleux, " lumière des lumières " l 1 ( cela reste une formule de politesse ), " élu entre les élus " l 1-2.
Mais plus on avance dans l'oeuvre cela en deveint même grotesque, puisque il se compare même au prophète Mahomet l 6, on remarque aussi qu'il utilise la première personne du pluriel "nous" pour se désigner. En avancant on comprend vite que cela est pour ce mettre en avant, Joussouf s'asimilant de lui même au pouvoir.
Il se considère supérieure a son peuple qu'il dit comme étant " sot " à plusieurs reprise, par exemple l 2.
Son autoritarisme et son fanatisme :
Il utilise aussi beaucoup de verbe exprimant sa domination : défendons, ordonnons ...
Il martelle aussi ses idée par des accumulations, comme pour les imposser : l 6-7 " condamner, proscrire, anathématiser " quand il parle de l'imprimerie.
Certains mots prennent aussi un sens différent quand l'on connait mieux le personnage qu'est Joussouf, par exemple à la l 9, " Etat bien policés " devient alors " Etat bien policier "
On peut aussi remarquer que tout le long du texte, il fait de nombreuse référence a la religion, l 1-2, "fidèle", "ame" l 27 ... tellement que cela fait presque penser à du fanatisme, lequel va lui faire prendre des decsisions très radical et les faire
appliquer par la force, comme par exemple dans les lignes 38-39 :
"saisir toute idée qui se présenterait par écrit ou de bouche aux portes de la ville, et nous amener ladite idée pieds et poings liées, pour lui être infligé par nous tel châtiment qu'il nous plaira "
Ici il exprime sa volonter de faire prisonier par la force et de punir toute personne ayant vehiculant des idées contraires à la religions ... et ceci sans jugement, Joussouf nous parait alors déja comme un tyrant, deplus ses derniers mots " châtiment qu'il nous plaira " laisse croire aussi une forme de sadisme cher l'homme.
Certains éléments nous indiquent que Joussouf concentre les pouvoirs :
Religieu : l 1 : " mouphit du Saint-Empire ottomané " et " élu entre les élus "
Millitaire : Il semble disposer de l'armée et de la police pour faire appliquer ses ordres
Politique : Puisqu'il a le pouvoir de rédiger des edits.
Dans le dernier paragraphe il se réserve le droit de confier certains pouvoirs à l'un de ses proches, il fait de lui le chef d'une sorte de police politique et religieuse, une preuve de plus de son énorment pouvoir, et de sa position de tyrant.
Cependant c'est aussi un homme qui a des faiblesses :
D'abord l'ignorance, on peut trouver la aussi des indices tout le
long du texte, il dit par exemple : " Franckrom " l 4 pour parler
de la France. Il semble donc avoir de mauvaise connaisance en Géographie, ainsi que de la politique étrangère.
Il se qualifie de " lumière des lumières " alors qu'il est à l'opposé du mouvement des lumières Européen.
Il fait de nombreuse référence à la religion et au livre sacrée Musulman, quand il veut interdire les livres et la lecture, et donc le Coran = bêtise.
Il confit aussi dans le dernier paragraphe de grand pouvoir à
un médecin de la famille royale Ottoman, cette homme à
vraiment existé sauf qu'il était complétement incompétant, il
tura plusieurs membres de la famille royale avec sa médecine, preuve supplémentaire de sa bétise = manque de connaisance en science et de lucidité.
...