La mort de Raphael dans la Peau de Chagrin de Balzac
Commentaire de texte : La mort de Raphael dans la Peau de Chagrin de Balzac. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Edouardfaure • 5 Mai 2024 • Commentaire de texte • 740 Mots (3 Pages) • 179 Vues
Texte bac 6 : La mort de Raphael
Intro à faire + Ce passage se situe à la fin du chapitre 3, intitulé « l’agonie ». Cette scène très intense est marqué par l’excès et produit un effet de terreur sur le lecteur : la peau réapparaît pour réaliser la prédiction de l’antiquaire.
Lecture
Je me pose alors la question suivante :
Pour y répondre, j’identifie dans ce passage 3 mouvements : un premier mouvement de la ligne 2884 à 2894 où le lecteur découvre que lutter contre le désir est impossible, dans le deuxième de la ligne 2895 à 2915, Raphaël trouve un dernier souffle de vie et est animé d’une énergie incroyable. Enfin dans le dernier mouvement de la ligne 2916 à la fin on découvre l’agonie de Raphael, la prediction de l’antiquaire se réalise.
1.
Au début du premier mouvement Raphaël de Valentin présente à sa femme Pauline la peau magique. Le pronom personnel « ceci » et le mot « talisman » introduisent la peau à Pauline. Raphaël va également expliquer les pouvoirs de cette peau en utilisant la proposition subordonné relative « qui accomplit mes désirs, et représente ma vie ». On retrouve le lien entre « sa vie » et « ses désirs ».
Le lecteur va également comprendre avec le champ lexical du regard « vois », « regarder » et l’adverbe hypothétique « si » que la présence de Pauline va accélérer le dépérissement de Raphael.
La scène est dynamique à la manière d’une pièce de théâtre grace à l’emploie du discours direct mais aussi de la narration interne via la perception de Pauline.
Suite à la découverte des pouvoirs du talisman et se rendant compte que c’est bien elle-même qui pousse Raphaël à la tentation, Pauline se met à douter et à avoir peur comme nous le montre l’antithèse « belle de terreur et de peur » mais aussi la négation totale « il ne fuit plus maitre de sa pensée ». Réveil le désir de Raphaël. Dans les lignes suivantes, il ne se maitrise plus : la comparaison « comme un foyer mal éteint » rappelle que le feu même éteint peut répartir avec les braises, vouloir lutter contre le désir est donc impossible.
2.
Le deuxième mouvement commence par une montée d’intensité de la scène avec l’impératif « viens » et l’injonction « Pauline, viens ! Pauline ».
Dans les lignes qui suivent on retrouve une dimension hyperbolique qui dramatise la scène : « ses yeux se dilatèrent », « un cri terrible ». Pauline va se rendre compte du pouvoir de la peau et va souffrir.
Suite aux deux exclamations de Raphaël, « Pauline » « Pauline », la scène bascule dans la tragédie. On le remarque avec la gradation et le rythme ternaire « je t’aime, je t’adore, je te veux ». De plus la présence de verbe d’action au passé simple « il jeta, vit sa maîtresse, se jeta… » montre que Raphael est parcouru par un vive énergie.
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