Le malade imaginaire acte 1 scene 2
Rapport de stage : Le malade imaginaire acte 1 scene 2. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar ygomez • 31 Décembre 2022 • Rapport de stage • 1 687 Mots (7 Pages) • 2 506 Vues
Le malade imaginaire, Acte 1 scène 2
(« chacun le sien ce n’est pas trop. Ha ! » à la fin)
Intro :
Le 17ème siècle est le siècle du classicisme qui à pour caractéristiques l’ordre et la bienséance. Louis 14 à instauré une monarchie absolue de droit divin et afin de montrer sa puissance il emplois de nombreux artistes à la cours. Parmi eux se trouve Molière un célèbre dramaturge qui invente avec le musicien Lully la comédie ballet. Ce genre dramatique offre un spectacle total en mêlant le chant, la danse et le théâtre. Le Malade imaginaire, s’inscrit dans ce nouveau genre. Cette œuvre fait la satire de la médecine et des médecins. Dans la scène 2 de l’acte 1 Argan un hypocondriaque abusé par des médecins appelle sa servante qui arrive un long moment après en se plaignant de l’impatience de son maître sans le laisser parler. Celui-ci la querelle, ce qui dévoile déjà son caractère aigri et autoritaire. Dans l’extrait que je vais étudier, Argan à court d’argument change de sujet.
(Lire extrait)
Problématique :
Comment Molière parvient-il à montrer le ridicule d’Argan et à faire la satire de la médecine ?
Ligne 31 :
« Allons il faut en passer par la » = Argan qui est censé être supérieur se laisse vaincre par sa servante qui gagne ainsi la joute verbale
« ôte moi ceci….ceci » répétition et impératif = Argan donne un ordre à Toinette il essaie de reprendre son rôle de maître une fois leur jeu terminé, il annonce enfin pourquoi il a sonné Toinette
« ceci » = représente quelque chose mais on ne sait pas quoi, Argan a du mal a formuler une demande compréhensible et donc à se faire obéir
Ligne 32 :
« se lève de sa chaise » didascalie = On peut penser que ce sont des toilettes car au 17ème siècle les toilettes ressemblaient à une chaise avec un trou au milieu, il formule une demande assez implicite car on ne comprend pas tout de suite ou il veut en venir
« mon lavement… opéré ? » = Argan pose la question à Toinette, il s’enquiert du résultat du traitement prescrit par son médecin (le lavement était au 17ème siècle, du temps de molière un traitement habituel au même titre que les saignées)
Ligne 33 :
« Votre lavement ? » interrogative directe = Toinette feint l’étonnement comme si elle ne comprenait pas car elle estime que la santé de Argan ne la regarde pas et que ce n’est pas son travail
Ironie de Toinette qui fait comme si elle n’était pas concernée et se moque d’Argan qui passe son temps à faire les traitements prescrits
« ? » = accentue la surprise que Toinette fait semblant de ressentir, comme si elle n’était pas au courant, la question de Toinette souligne sans doute l’habitude d’Argan
Ligne 34 :
« Ai je … bile » = Argan est têtu et ne répond pas à Toinette, il ne se fait d’ailleurs toujours pas obéir
« bile » = Au 17ème siècle les scientifiques pensaient qu’il y avait trois humeurs : le sang, la bile jaune, la bile noire et la lymphe. Ces trois humeurs devaient coexister en équilibre, tout déséquilibre perturbe l’humeur, le caractère. Par exemple si on a trop de sang on fini par être colérique. La bile produite par le foi est amère d’où la déduction d’un caractère aigri, colérique, ce qu’est Argan au début de la scène (La bile est un liquide jaune et amer fabriqué par le foie et destiné à aider les intestins dans la digestion des graisses)
« bile » associée aux diverses formes ou manifestations de la colère (irritabilité, agressivité, violence, mauvaise humeur, hargne, aigreur, envie, amertume, etc.) ou de la mélancolie (morosité, anxiété, humeur noire, etc.) = Métaphore
Cette phrase est donc la confirmation du caractère mauvais d’Argan et excuse en quelque sorte son comportement
Ligne 35 :
« je ne me mêle point... » = Toinette se fiche complémentent de la santé de son maître, elle trouve encore une excuse pour ne pas faire ce que son maître lui demande, elle ne respecte pas son statut de servante
« c’est à monsieur Fleurant à y mettre le nez » = comique de mots
« Monsieur Fleurant » = un des deux médecins qui abuse d’Argan et dont Toinette se moque ici
« Fleurant » nom propre = son onomastique est fleur ce qui connote un doux parfum
« mettre le nez » = il s’agit des selles d’Argan
Ridiculise la médecine
« puisqu’il en a le profit » = les médecins ne soignent pas vraiment mais cherchent à gagner de l’argent
Ligne 37 :
« un bouillon » = Au lieu de gronder Toinette car elle est insolente réclame de nouveau autre chose
réplique d’Argan = On a l’impression que la vie d’Argan se résume à ses traitements car c’est la seule chose dont il parle et dont il se préoccupe, la prise de ces traitements rythme ces journées ce qui témoigne de sa phobie puisque Argan est en effet hypocondriaque
Ligne 38 :
« l’autre » = l’autre lavement
« tantôt » (bientôt) adverbe = habitude chez Argan car ce nouveau traitement est déjà prévu
Ligne 39 :
réplique plus longue de Toinette = raisonnement argumenté, Toinette essai de raisonner Argan avec son franc parlé et fait la critique des médecins
Toinette simple servante est plus critique et avisée qu’Argan qui est bourgeois = comique de caractère pour Argan
« ce Monsieur fleurant-là, et ce Monsieur Purgon » parallélisme + « ce » démonstratif = ironie, l’un ne vaut pas mieux que l’autre
Nom des médecins = comique de mot
« Purgon » = est l’apothicaire, son onomastique est purger, purge > c’est ce qui est prescrit par ce médecin à Argan mais les lavements et les purges ne faisaient qu’affaiblir le malade
« s’égayent bien sur votre corps » + adverbe d’intensité = Toinette insinue que Argan n’est qu’un cobaye (suggère que les médecins ne soignent qu’un corps et que la personne importe peu) entre les mains des médecins, il est dupe de croire que les médecins sont savants
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