Les Fleurs du Mal, Baudelaire

Les Fleurs du Mal

En 1857, Baudelaire est connu uniquement comme critique d’art, depuis 1845, il publie régulièrement des poèmes dans des revues, des journaux… En juin 1857, les Fleurs du Mal furent imprimées puis publié par l’édition Poulet-Malassis. Mais certains journaux signalèrent ce recueil, étant pour eux un outrage à la morale publique. Le 20 aout 1857, s’ouvre le procès dans la 6ème chambre correctionnelle de Paris, or cette chambre est utilisée pour les procès contre les prostitués ou les escrocs. Baudelaire est donc comparé à eux. Baudelaire est accusé pour offense à la morale publique, six poèmes y sont condamnés : « les bijoux », « le léthé », « A celle qui est trop gaie », « lesbos », « femmes damnés », « les métamorphoses du vampire ».

Élévation

Élévation est le troisième poème de la première section des Fleurs du Mal s’appelant spleen et idéal, ce poème a un rapport étroit avec les deux premiers poèmes. Le mot élévation à double sens : il peut désigner le fait de s’élever ou il peut désigner un vocabulaire de la liturgie catholique. On peut définir « Élévation » comme un poème intensément lyrique et dans lequel Baudelaire exprime un double désir :                                                                                                  - s’arracher du monde corrompu pour arriver dans un monde idéal.                                – le désir d’atteindre la compréhension d’un langage soutenue. On remarque une gradation dans le texte, ce qui ralentit le texte et donne une impression de lenteur. Pour accélérer cette lenteur, il y a des anaphores. Toujours dans cette de ralentissement, on peut voir une accumulation ainsi que des hyperboles qui rendent le texte souple et délicat.

Q1 : Il y a une rapetissions de locutions prépositives (prépositions avec plusieurs mots). En effet le mot « Au-delà » se retrouve au début de chaque hémistiche de premiers vers, ce qui crée une anaphore.                                           On retrouve une deuxième anaphore de « Par-delà » qui est répété trois fois. Ce sont des anaphores qui rythme les strophes.  

Q2 : La strophe commence par une apostrophe (ici la figure de style), elle permet de désigner son esprit.                                                                                    Au vers 6, il y a une comparaison, Baudelaire compare son esprit qui est dans l’espace au mouvement d’un nageur. Il compare donc le vol à la natation.