Les Rumeurs de Babel, Yvon Le Men

Les Rumeurs de Babel, Yvon Le Men :

Commentaire littéraire

Yvon Le Men, introduction :

Yvon Le Men publie « Les Rumeurs de Babel » en 2016.Né à Tréguier en 1953, il est la figure de proue de la poésie aujourd’hui en Bretagne.

Yvon Le Men a donc passé trois mois en résidence dans un quartier de rennes, le quartier Maurepas. Il a écrit un livre, qui est à la fois un reportage et à la fois poétique. Il a fait un témoignage très personnel, sensible, beau et triste mais aussi lumineux et joyeux.

On peut observer une écriture visuelle et sonore (« de petits nuages roses s’égarent dans le bleu » Page 24 ; « au secours, au secours, au secours, le 17, le 17, le 17, mais d’oû viennent les cris ? » Page 66). Ceci immerge le lecteur au pied des immeubles, dans la vie des habitants.

Yvon Le Men rend compte du quotidien des habitants de ce quartier puis raconte et donne vie au quartier.

L’extrait que nous étudions situer à la page 78 à 81 du livre qui raconte la difficulté de la vie des habitants de Maurepas avec un lexique péjoratif (bruit, condition social/misère : chômage, pauvreté, solitude, maladie, chagrins, épuisées …).

Problématique : Comment Yvon Le Men représente Maurepas ?

I)Le texte est construit de différente façon.

   1.1-Par la ponctuation

Dans cet extrait on aperçoit une absence de ponctuation ce qui forme une continuité du texte. C’est donc au lecteur de créer sa propre ponctuation, c’est donc une ponctuation invisible.

   1.2-Par les vers bref

On aperçoit des vers bref (autour, des tours, il faudrait, c’est pire, encore, vivent, survivent, du bruit, la nuit, le jour, nuit et jour, chômage, pauvreté, solitude, maladie…).

Mais la longueur des vers varie souvent oan peut avoir des vers de 2 syllabes (« La nuit ») allant jusqu'à 10 syllabes (« qui se mélangent aux bruits du dedans »).

   1.3-Refrain, chanson

Dans cet extrait on aperçoit aussi des groupes de vers qui apparaît comme des refrains, des répétions un peu comme une musique (« il faudrait » …). Cette répétition rythme la pièce et la structure d’autant plus que le refrain porte souvent l’essentiel du sens à accorder au poème. Yvon Le Men transforme son récit en chanson mais surtout il donne à son poème une force particulière pour Maurepas.

II)Yvon Le Men nous décrit quelle est le type de société qui vit dans ce quartier

   1.1-Les enfants

 Yvon le Men raconte la situation des enfants « jusqu’à quand des enfants s’écraseront de sommeil sur les tables de classe faute d’avoir dormi ». Dans c’est vers il y n’y a pas de majuscule en tête de vers, n’y de ponctuation ce qui donne une forme assez triste des enfants dans Maurepas et c’est ce que le poète décrit par l’énorme manque de sommeil que les enfants ont à cause du bruit du quartier. Il y a tellement de bruit que les enfants rattrapent leur sommeil en cour. Il voudrait changer cette vie que doivent supporter les enfants jour après jour et décident de raconter enfin ceci pour que les gens se rendent comptent qu’à Maurepas tout n’est pas facile.

   1.2-Les chômeurs

Dans cet extrait il parle aussi des chômeurs à Maurepas (« chômage » V.49, « pauvreté » V.50). Ce sont des vers bref (2 à 3 syllabes). A Maurepas beaucoup sont au chômage et ne vive presque de rien car certain sont sois étrangers, sois ne savent pas lire ni écrire ce qui est difficile pour trouver du travailles mais il existe des associations pour ces personnes.

    1.3-Les gens seuls/solitudes

Il raconte aussi la solitude qu’éprouve ces personnes vivant à Maurepas « cinquante et un pour cent de gens seuls comme ce n’est pas possible » V.26 et V.27, « personne à qui parler » V.31, « solitude » V.51. Ce qui montre à quel point les habitants se sentent seuls et ne se parle pas malgré toutes les personnes qui y vivent. La solitude et le bruit sont les plus gros problèmes à Maurepas et c’est ce qu’Yvon Le Men essaye de raconter pour pouvoir aider à améliorer les choses pour que Maurepas puisse enfin revive et pour que cette ville soit un lieu dont on se sente bien, pour que les personnes vivant ici se sentent en confiance et puisse enfin dormir paisiblement.