Note de lecture des fleurs du mal de Baudelaire
Commentaire de texte : Note de lecture des fleurs du mal de Baudelaire. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Chiara CHAHAT-FRANCO • 4 Décembre 2022 • Commentaire de texte • 361 Mots (2 Pages) • 399 Vues
La charogne :
« et le ciel regardait » met en avant le fait que la charogne est au centre de l’attention. L’emploie du nom « ciel » fait allusion au monde. / La charogne est comparée à une fleur. Cette comparaison rentre dans son projet d’alchimie poétique. On peut extraire la beauté du mal.
Le poison :
Dans ces vers Baudelaire transforme la réalité comme le vin peut le faire (état d’ivresse). L’antithèse « le plus sordide bouge » / « luxe miraculeux » et la personnification du vin (« le vin sait » accentue la capacité du vin à rendre la réalité plus belle.
Moesta et errabunda :
Le parallélisme et la double exclamation du vers souligne un sentiment d’impatience vis-à-vis du départ. La répétition de « loin ! loin ! » accentue ce sentiment est met en exergue l’urgence de la situation. On peut également comprendre que « l’ici » est un environnement néfaste où la tristesse est omniprésente « ici la boue est faite de nos pleurs ! »
L’Horloge :
Dans ces vers le temps est personnifié. On peut le voir par la présence de majuscules et des verbes d’actions. («la Seconde /Chuchote » ; « sa voix/ D’insecte » ; « Autrefois »)
« Et j’ai pompé ta vie avec ma trompe immonde » fait ressortir l’envahissement du temps et sa violence à partir de sonorités fortes.
A une mendiante rousse :
Baudelaire conçoit une nouvelle vision de la femme. Il met l’accent sur la pauvreté comme le souligne ses vêtements « trous » mais également sur sa couleur de cheveux « aux cheveux roux ». La rousseur était mal perçue à l’époque car elle était associée à la sorcellerie. Tout de même, il y perçoit de la beauté. Il transforme le laid en beau.
La mort des pauvres :
Baudelaire tend à nous donner une définition de la mort d’où l’emploie de « c’est ». Toutefois, sa vision de la mort est contradictoire. En effet, il considère la mort comme ce « qui fait vivre ». La mort est également l’événement finale de la vie ; elle devient une attente. ( « c’est le but de la vie, et c’est le seul espoir »).
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