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Notes Kevin Lynch, l'Image de la Cité

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Par   •  27 Décembre 2018  •  Thèse  •  3 569 Mots (15 Pages)  •  1 381 Vues

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KEVIN LYNCH, L'IMAGE DE LA CITE

I ) L'IMAGE DE L'ENVIRONNEMENT

p1

-Ville est une construction dans espace à une échelle plus importante et imperceptible sur un laps de temps très court

-compo urbaine = art utilisant le temps

-l'exp dépend de l'environnement (temps, perception, matin/soir, saison, etc)

p1-2

- « Washington Street construite en plein champs pourrait ressembler à la rue commerçante qui se trouve au coeur de Boston, et pourtant elle aurait l'air tout à fait différente » = un fragment d'une ville construit à l'identique dans une autre ville aura une perception tout à fait différente de part ses habitants, ses utilités, etc

p2

-« dans une ville les éléments qui bougent, en particulier les habitants et leurs activités, ont autant d'importance que les éléments matériels statiques » = infrastructures ne suffisent pas à créer ville, la vie en elle compte tout autant

« elle [la ville] n'arrête pas de changer dans le détail » la forme urbaine n'est pas prédéfini dans sa forme globale, mais se construit par période, au fil des ans et des constructions

p3

« Ce livre examinera la qualité visuelle de la ville américaine »

« lisibilité du paysage urbain » = « facilité avec laquelle on peut reconnaître ses éléments et les organiser en un schéma cohérent »

« une ville lisible » selon Lynch se traduit par une compréhension aisée de sa structure, ses tissus, sa morphologie et passe par sa vision de ses habitants, non en tant que ville elle-même

p5

« une image claire permet de se déplacer avec facilité et rapidité » image mentale de la ville permet de se localiser, et de se rassurer dans notre position au sein de la ville, servant de base au dvlp indiv et social

p6-7

compare les rues de Boston à un labyrinthe, explicite le fait que des rues tordueuses doivt tout de même avoir « la forme, le schéma de base » pour ne pas être confus et désorienté

p7

« Les images de l'environnement sont le résultat d'une opération de va-et-vient entre l'observateur et son milieu. » = observateur donne sens à ce qu'il voit

p8

notion d' « images collectives » = vision mentale d'un groupe à l'égard d'un objet (ici d'une ville)

p9

« image de l'environnement » = « identité, structure et signification »

représentation passe par identification d'un objet, situation spatiale et relation avec observateur, et une signification « soit pratique soit émotive »

p10

Lynch émet l'hypothèse de créer une ville (ou un fragment) pour le plus grand nombre sans orienter la façon de se représenter et d'identifier la chose

notion d' « imagibilité » = qualité d'un objet à provoquer une image chez l'observateur

II) TROIS VILLES

p18-19

observation de différents quartiers + interviews avec habitants pour avoir idée d'imagibilité

analyses  de Boston, New Jersey et Los Angeles, étude zone centrale (4km sur 2,5km) sur 2 critères :

        reconnaissance terrain à pied, relève sur plans d'éléments (visibilité, force, faiblesse, liaisons, relations etc) basé sur l'apparence immédiate

        interview d'un échantillon de personnes habitants dans la-dite ville, pour voir leur ressenti sur l'environnement direct + présentation de photo pour demande de reconnaissance par l'échantillon

Résultats illustrent « images collectives » par localité, groupe, etc = relation image et forme

BOSTON

p20-22

étude de la péninsule : infrastructures anciennes, passé historique, atmosphère européenne :

        noyau commercial, quartiers résidentiels (de taudis à immeubles)

élém principaux : quartiers distincts, voies tortueuses, sale, briques rouges, Boston Common, State House, Beacon hill, Commonwealth avenue, washington street, copley square, back bay

contrastes entre artères principales et rues transversales étroites

manque d'espaces libre/de détente

vues : panoramas lointains sur eau et espace

de nuit : ville revêt « apparence d'animation » avec lumières

limite par pont de Charles River, // rues principales Back Bay, Beacon Street et Commonwealth

« Boston semble d'une certaine manière, être une ville « à un seul côté » » car orienté vers la rivière

p24-25

quartier peu connu de ses habitants : région triangulaire entre Back Bay et South End, zone de taille importante mais contexte absent, dû à voie ferrée notamment

Common = place centrale, lieu de rencontres, d'échanges, forme de pentagone, trop plantés

p26-27

aucun ordre défini entre les voies, syst confus, facilité de déplacement E-O

struct voies difficile, quadrillage de Back Bay contraste avec plan

2 autoroutes, 2 façons de les voir :

        mur massif quand on est en dessous

        ruban montant quand on y roule

        Caractère ext à la ville, autoroutes qui la traversent sans réel lien avec la ville

p29

Principales difficultés :

        points confus/flous

        limites manquant de fermeté

        isolations

        solutions de continuité

        ambiguités

        absence de caractères/différenciation

JERSEY CITY

p29-34

Situé entre Newark et New York

D'aspect : « un endroit qu'on traverse plutôt que d'un endroit où l'on vit »

        voies ferrées et autoroutes surélevées abondent et forment barrière comme front de mer et Palissades

pas de centre unique (4 ou 5)

Très peu de formes/armatures urbaines

Zone ferroviaire, industrielle et portuaire de l'Hudson forme barrière

absence de caract en comparaison a Boston

Intensité Journal Square provient des nombreux commerces/spectacles

West Side Park défini comme élément distinct du tissu urbain de Jersey City

Territoire peu connu des habitants, seulement des fragments environnant le domicile = peu d'éléments notables et remarquables, comme un « assemblage de beaucoup de villages »

Jersey City passe surtout par sa vision sur New York dans le lointain

p37

imagibilité  de la ville passe principalement par regard des résidents, montrant une certaine distance avec la ville, ne sachant pas la caractériser ni la décrire distinctement, se référant uniquement à des panneaux ou des enseignes, ne créant donc pas une représentation de celle-ci dans la mémoire collective.

LOS ANGELES

p37-38

Zone similaire aux 2 autres villes, cependant reste cantonné au Quartier des Affaires (« Central Business District »)

Trame urbaine régulière, bâti distinct et identifiables

Cependant trame perd parfois citadins dans sens ou chaque rue est // ou perpendiculaire, donc difficile de se situer directement

p41-42

Civic Center = quartier le plus retenu de par sa taille, sa fonction, l'aspect ouvert de ces longues avenues, ses limites, …

Pershing Square : « espace libre traité en paysage exotique au cœur du centre ville », lieu décrit le plus précisément, mais pas forcément dans l'agréable, foule souvent écartée de la pelouse centrale et confiné par murs encadrant le site

p43-44

-Personnes interrogées ne donnaient pas juste éléments importants du cadre urbain, mais s'efforçaient de comparer les rues entre elles

Histoire ville important : Broadway = rue principale à l'origine, donc lieu le plus « connu », mais peu fréquentée par la présence de minorités et classe moyenne voire pauvre

        « sentiment curiosité et de peur »

        différence de population entre Broadway et Septième rue (actuel centre commercial)

Différence pourtant claire par densité, aspects, etc, mais toutes rues ont « fermeture visuelle due soit à la topographie, soit aux autoroutes, soit à une irrégularité du quadrillage lui-même »

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