Patient
Fiche de lecture : Patient. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar fat774 • 10 Janvier 2016 • Fiche de lecture • 994 Mots (4 Pages) • 17 864 Vues
Fiche de lecture
Introduction
L’ouvrage dont je vais vous présenter est intitulé « Patients ». Il a été écrit par « Grands Corps Malade », de son vrai nom Fabien MARSAUD. La première publication date de 2012 aux éditions Don Quichotte. Le livre fait 163 pages.
Fabien MARSAUD est né en juillet 1977 en Seine-Saint-Denis. En 2006 il s’engage dans le slam qui fait un succès avec le pseudo de « Grand Corps Malade » en référence à sa grande taille et aux séquelles de son accident qu’il a fait en 1997.
Le genre de se livre est un témoignage très personnel de Fabien car il nous fait part de ses expériences c’est-à-dire des moments forts, vécus …
Le thème général de l’ouvrage est le handicap. Cependant d’autres thèmes sont aussi abordés comme la mort, la santé, l’amitié, la motivation, les soins, la souffrance.
La thèse de l’auteur est la vie avec un handicap c’est-à-dire les conséquences qu’engendre le handicap avec le handicap, et ses conséquences.
Nous allons donc dans un premier temps faire la synthèse de l’œuvre puis l’analyse personnelle.
II. Développement
La synthèse
En juillet 1997, suite à un mauvais plongeon trop à pic dans une piscine pas assez remplie, Fabien se déplace des vertèbres et devient alors tétraplégique incomplet. Il est alors hospitalisé dans un centre de rééducation spécialisé.
Pendant son séjour en centre de rééducation, Fabien fait de nombreuses rencontres avec d’autres patients, qui eux aussi sont en situation de handicap et qui l’aide dans son combat. Ce sont des patients paraplégique, tétraplégique, grands brulés, amputés, traumatisme crânien. Ensemble ils font face à leurs difficultés de handicap. Il fait également la rencontre du personnel soignant (aide-soignant, infirmières, médecin chef, ergothérapeute, kinésithérapeute, psychologue) qui jouera un rôle essentiel à sa prise en charge.
Dans son récit, Fabien évoque tous les moments d’espoirs, de joies, de frustration, de doutes, de désespoirs et de colère qui ont pu le faire évoluer physiquement mais aussi mentalement pour pouvoir combattre son handicap et retrouver peu à peu l’usage de ses membres. Il se rend compte alors que les gestes dit « banals » de la vie quotidienne deviennent compliquer. Il découvre alors l’immobilisation totale, la dépendance des aide soignants et infirmières au quotidien, l’absence d’intimité.
Fabien évoque également les destins sans espoirs des autres patients et s’intéresse aux relations soignants/soignés
Grace à cette rééducation Fabien retrouve peu à peu l’usage de ses membres deux ans après don accident.
B. L’analyse personnelle
L’auteur fait référence à de nombreux concepts en rapport avec le métier d’infirmier. Les concepts repérer dans cette œuvre sont l’accueil, la dépendance, le respect, le soin.
L’accueil permet un certain lien social. Il se conçoit en trois étapes : sécuriser la personne accueillie, connaître la personne, sa situation et son environnement. L’'accueil est un acte de la vie quotidienne mais différent avec celui qu’on a en face. Au début du livre, Fabien arrive au centre de rééducation et découvre son environnement et l’équipe soignante qui le prend en charge. L’équipe se présente pour instaurer une confiance avec le patient. L’accueil est un acte primordial dans la prise en charge d’un patient, qui est en lien avec la communication et qui permet d’avoir une bonne relation soignant/soigné.
On y trouve aussi le concept de dépendance dans l’œuvre, c’est-à-dire l'incapacité à la personne d’avoir des comportements appropriés ou d'accomplir elle-même, sans aide, les actions qui lui permettraient en fonction de son état, d'atteindre un niveau acceptable de satisfaction de ses besoins.En effet, Fabien fait connaissance avec l’équipe pluridisciplinaire, plus particulièrement les aides-soignants, et réalise qu’ils sont important dans sa prise en charge: « C’est Ernest qui va gérer ma vie quotidienne du matin, et, en quelques jours, notre degré d’intimité va dépasser tout ce que j’imaginais. »p.17. Il va dépendre d’eux pour l’alimentation aussi : « je remercie Ernest presque à chaque fois qu’il me tend quelque chose à la bouche »p.18 ; pour aller à la selle : « On t’introduit un petit lavement, sorte de suppositoire, et vingt minutes plus tard, l’aide-soignant […] vient t’aider à évacuer tout ce qu’il y a à évacuer »p.19. Mais aussi pour le mobiliser : « L’épreuve de l’habillage passé, un nouvel aide-soignant nous rejoint pour me transférer sur le lit »p.21, ainsi que la toilette : « il me lave minutieusement, sans état d’âme et dans les moindres recoins »p.20.
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