Phèdre, Jean Racine
Commentaire de texte : Phèdre, Jean Racine. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar madore8 • 24 Février 2020 • Commentaire de texte • 505 Mots (3 Pages) • 540 Vues
Phèdre
Jean Racine a joué pour la première fois son œuvre intitulé Phèdre, à Paris en 1977. Le courant littéraire utilisé pour l’extrait {Un aveu involontaire} est le Classicisme. C’est une tragédie en cinq actes de genre dramatique. Dans cet extrait le destin de l’homme sera condamné par ses passions. Cela réanimera donc l’essence de la tragédie antique, dont le but est de susciter la terreur et la pitié en soulignant le tragique de la condition humaine. Donc, je démontrerai que par son drame passionnel, destructeur et funeste, Phèdre est l’évocation d’une vision fataliste de l’être humain victime de ses passions. Je diviserai mes sujets par : une héroïne pathétique et un destin funeste.
L’héroïne pathétique
Premièrement, la longue tirade de Phèdre met sans aucun doute sa solitude et son isolement. Hyppolyte et Oenone ne l’interrompt en aucun cas lors de 40 vers. L’absence de réponse prouve le chant lexical du silence. Cela fait ressortir l’isolement de Phèdre et cette tirade lui permet aussi de confier son cœur. Elle se déshumanise et insiste sur son exclusion. La périphrase [La veuve de Thésée] (v.36) insiste encore une fois sur sa solitude et l’hyperbole [Délivre l’univers d’un monstre qui t’irrite.] (v.35) montre très bien son sentiment de solitude. La violence et la souffrance des émotions de Phèdre sont éloquents. La violence est montrée par une ponctuation expressive : [ah!], [entendue!], [eh bien!], [Hélas!]. Sa passion devient violente, comme quand Phèdre définit le mot : [fureur] (v.6), qui ne sois ni un amour tendre, ni heureux. Cette passion se rapproche presque de la folie : [Ni que du fol amour qui trouble ma raison] (v.9). Phèdre est très pathétique dans ce texte. La souffrance est démontrée ici [Dans mon flanc] (v.13), [À tout mon sang] (v.14), [tremblante] (v.29). La souffrance morale provoquée, cause de la douleur si intense qu’elle l’entraine dans la violence physique : [frapper] (v.38), [frappe] (v.41) [ton épée] (v.44). Phèdre se heurte donc à sa propre démarche, puisqu’elle n’aboutit en aucun cas à l’amour d’Hippolyte et à la mort souhaitée.
Un destin funeste
Deuxièmement, le texte contient un vocabulaire mortel et destructeur : [ce monstre affreux ne doit point t’échapper] (v.37), [c’est là que ta main doit frapper] (v.38), [expirer] (v.39). On peut donc dire que cela vient confirmer que son destin est mortel et qu’il détruit son existence. En plus de tout ça, après analyser cet extrait, il y a des phrases impératives : [Voilà mon cœur : c’est là que ta main doit frapper] (v.38), [Au-devant de ton bras je le sens qui s’avance] (v.40). L’ensemble de ces éléments confirme le désir brûlant de Phèdre que son destin funeste s’accomplisse.
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