Phèdre, Jean Racine
Commentaire de texte : Phèdre, Jean Racine. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar jus64 • 11 Décembre 2020 • Commentaire de texte • 2 877 Mots (12 Pages) • 1 325 Vues
Devoir 3F
Devoir 3F (20 %)
Mise en situation
Vous avez été initié au 17e siècle ainsi qu’aux courants baroque, préclassique et classique qui témoignent de la littérature de cette période, à l’analyse d’un texte dramatique, à la technique du plan détaillé et à la rédaction d’un commentaire composé. Réutilisez maintenant ces connaissances et ces habiletés pour reproduire la démarche apprise et poursuivre un des commentaires composés amorcés dans l’évaluation formative.
Rappel des habiletés nécessaires et des résultats attendus
Habiletés nécessaires | Résultats attendus |
| Pour le sujet de rédaction partielle imposé :
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Outils de travail suggérés |
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Le sujet de rédaction
Commentaire composé partiel
Introduction – Parties argumentatives – Conclusion |
Mise en situation de l’extrait |
Phèdre, épouse du roi Thésée, est prise d’une passion irrépressible pour son beau-fils Hippolyte. Alors que la mort du roi semble de plus en plus certaine, Phèdre, venue s’entretenir avec Hippolyte afin qu’il n’écarte pas son fils d’une éventuelle succession au trône, se met plutôt, par un glissement psychologique involontaire, à lui livrer avec horreur ses sentiments amoureux. L’aveu est d’abord déguisé, et Hippolyte, trop horrifié, feint de ne pas comprendre ; Phèdre, exaspérée, reprend alors la parole, de façon non équivoque cette fois. C’est la seconde partie de cet aveu de Phèdre à Hippolyte que je vous propose ici comme texte d’appui. Phèdre n’en est ni à son premier ni à son dernier aveu. Dans la scène 3 de l’acte I, la reine avait déjà confié son amour coupable à Oenone, sa nourrice, et la scène 7 de l’acte V, qui clôture la pièce, la montre avouant son crime à Thésée, son époux retrouvé. L’aveu à son beau-fils n’apporte donc aucune information nouvelle, puisque le spectateur connait déjà le drame passionnel qui se joue, mais il occupe une place stratégique dans l’action dramatique de la pièce puisqu’il scelle à tout jamais le destin des personnages. |
Libellé du sujet |
Phèdre, de Jean Racine (1677), est l’une des plus grandes tragédies de l’époque classique. Par son drame passionnel, destructeur et funeste, elle est l’évocation d’une vision fataliste de l’être humain victime de ses passions. Dans un commentaire composé partiel d’environ 520 mots, montrez en quoi cette affirmation s’applique à l’extrait intitulé « Un aveu involontaire », fourni comme texte d’appui. Puisez vos arguments et vos preuves tant dans la forme que dans le contenu du texte à l’étude. |
Recommandations |
Une fois encore, il s’agit d’un exercice de rédaction partielle où vous aurez à développer deux axes argumentatifs (en l’occurrence, les axes II et III suggérés ci-après, l’axe I ayant déjà été développé dans l’évaluation formative 3) et à encadrer ce développement partiel d’une introduction et d’une conclusion complètes. Voici les axes argumentatifs proposés pour traiter ce sujet (ne développez que les deuxième et troisième axes !) : I. Une passion irrépressible (déjà développé dans l’évaluation formative 3) II. Une héroïne pathétique III. Un destin funeste Pour y parvenir, retournez à votre dossier d’analyse et remplissez les parties II et III de la fiche 3C, élaborez votre plan détaillé, rédigez puis révisez votre texte. Vous devez joindre votre plan détaillé à votre commentaire composé afin que l’on puisse s’assurer de l’adéquation des données retenues dans votre plan de rédaction avec celles que vous aurez effectivement rédigées dans votre commentaire composé. L’absence d’une telle adéquation constituera un motif suffisant pour refuser votre travail.[pic 1] N’oubliez pas d’inscrire, à la fin de votre texte, le nombre total de mots qu’il contient. |
Texte d’appui[1]*
[pic 2]
[pic 3]
[2]
Plan détaillé
INTRODUCTION
- Sujet amené :
Une tragédie en cinq actes et en vers |
- Nom de l’auteur :
Jean Racine |
- Titre de l’œuvre :
Phèdre |
- Titre de l’extrait :
« Un aveu involontaire » |
- Lieu et date de création ou de publication :
Paris 1677 |
- Courant littéraires :
Classicisme |
- Genre et forme littéraires :
Dramatique, tragédie |
- Propos ou mise en situation :
Le destin de Phèdre est condamné par sa passion pour son beau-fils Hyppolite |
- Lien avec le contexte :
Suscite la terreur et la pitié de l’humain |
- Sujet posé :
Démontrer que par son drame passionnel, destructeur et funeste, Phèdre est l’évocation d’une vision fataliste de l’être humain victime de ses passions |
- Sujet divisé :
. Nous analyserons comment Phèdre se sent coupable |
- I.
Une passion irrépressible |
- II. Une héroïne pathétique
- III. Un destin funeste
DÉVELOPPEMENT ARGUMENTATIF
[I.]
Une passion irrépressible |
[II.]
Une héroïne pathétique |
A.
L’héroïne vit des émotions ambivalentes |
Champ lexical des sentiments |
a)
«fureur» (v.6), «aime» (v.7), «fol amour« (v.9), «déteste» (v.12), «cruel» (v.4), «Odieuse» (v.19) |
🡪
Ces termes montrent que Phèdre oppose ces sentiments de haine et d’amour pour sa passion envers Hyppolite, elle ressent une panoplie d’émotions face à son amour |
Antithèse |
a)
« Tu me haïssais plus, je ne t'aimais pas moins » |
🡪
que son amour est fataliste, qu’elle ne peut s’en défaire, et ce, même si Hippolyte développe de la haine et du mépris envers elle |
C.A. :
Phèdre tient à cacher ses émotions qu’elle ressent pour son beau-fils |
A.
Phèdre est terrifiée, elle se fait horreur |
Champ lexical de la terreur |
a)
« cruel! » (v.4), « fureur » (v.6), « poison » (v.10), « je m'abhorre » (v.12), « détestes » (v.12), « cruelle » (v.16), « mortelle » (v.17), « cruel » (v.18), « odieuse » (v.19), « inhumaine » (v.19), « haine » (v.20), « haïssais » (v.22), « malheurs » (v.23), « honteux » (v. 28), « Tremblante » (v.29), « haïr » (v.30), « odieux » (v.33), « monstre » (v.35), « ce monstre affreux » (v.37) |
🡪
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