Victor Hugo, Melancholia
Commentaire d'oeuvre : Victor Hugo, Melancholia. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar dedazd • 15 Avril 2023 • Commentaire d'oeuvre • 1 041 Mots (5 Pages) • 300 Vues
Melancholia :
Intro :
Dans ce poème du livre III, V-H pour porter la voix des opprimés. Melancholia= mélancholie pol de V-H devant exploitation des enfants ds cet extrait. L’extrait étudié débute des v112 aux v145, V-H fais un réquisitoire contre le travail infantile qu’il juge de trop précoce.
Projet de lecture :
Comment V-H implique-t-il le lecteur ds sa dénonciation du travail infantile ?
Axes de lecture :
-le portrait des enfants en actions
-la description de la pénibilité de leur travail
-le réquisitoire de V-H contre le travail des enfants
Développement :
Passage Procédé Analyse
1er mouv : portrait des enfants en actions
v112-115 Triple interrogation Portrait des enfants commence avec cette triple interrogation à partir du même adverbe interrogatif(où) et du même verbe (vont)-> implique le lecteur
« tous ces enfants dont pas un seul ne rit » v112 Grpe nominale général caractérisé par relative négative traduisant l’absence de ce qui caractérise l'enfance (rires/sourires )
« ces doux êtres pensifs »v2`
« ces filles de 8 ans »v3 Périphrase Souligne leur fragilité et leur innocence
« ces » instaure proximité avec le lecteur
« 8ans » âge min pour travailler
« fièvre maigrit » v113 Allégorie de la maladie Souligne la fragilité des enfant
« travailler »v115 , « machine »v118 Champ lexical du travail
« 15h/jour » v115 Argumentation Ajoute du poids à son argumentation
« de l’aube au soir, faire éternellement » , « même prison, même mouvement » v116-117 Répétition
Hyperbole Dénonce travail répétitif qui réduit enfant à état de machine
« de l’aube au soir, faire éternellement » , « même prison, même mouvement » v116-117 Enjambement de ces 2 vers et allitération en « m » + longueur adverbe « éternellement » qui soulignent la longueur de leur journée de travail qui est sans fin
« dans la même prison » Métaphore Compare usines avec prison -> annonce registre polémique
2e mouv : la description de la pénibilité de leur travail
« accroupis sous les dents d’une machine sombre »v118 Marque pénibilité avec la reprise de « sous les meules »
« monstre hideux qui mache» v119 Animalisation de la machine Registre fantastique en évoquant créature fantastique transforme machine en monstre
« sombre (…) ds l’hombre » v118-119 Enfants plongés ds le noir-> univers inquiétant
« prison(…) bagne(…) enfer »v117-120 Gradation ascendante Univers infernal
« innocents (…) anges »v120 Suscite la pitié
« innocents dans un bagne, anges dans un enfer »v120 Antithèse Montre incompatibilité entre enfants et civilisation industrielle
« ils travaillent » v121 Placé en rejet pour mettre en valeur leur travail
« tout est d’airain tout est de fer »v121 Mise en valeur de la froideur de l’usine avec ses matériaux »
« jamais on ne s’arrête jamais on ne joue » v122 Double négation
Répétition « jamais » Répétition souligne longueur des temps de travail et absence de place à l’enfance
« on » v122 Pronom indefinis Aucune place pr l’individu
«aussi quelle pâleur ! la cendre est sur leur joue » v123 Enfants décrits comme fantôme-> refs avec la mort, sont considérés comme déjà mort
« à peine jours, ils sont déjà bien las »v124 Fatigue extrême des enfants
3e mouv : le réquisitoire de V-H contre le travail des enfants
« helas »125 Interjection Implication du poète qui est revolté, se met à leur place
« ils semblent dire à Dieu » v126 Avant d’annoncer son réquisitoire, V-H va faire parler les enfants qui ne peuvent pas. Pureté et innocence-> s’adresse à Dieu un peu comme une prière
« petit comme nous sommes » v126 « petit » en tête de l’exclamation -> pr susciter la pitié du lecteur
« ce que nous font les h »v127 S’opposent à « petits »-> pour éprouver
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