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Bérénice de Jean Racine

Commentaire de texte : Bérénice de Jean Racine. Rechercher de 54 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  9 Mars 2025  •  Commentaire de texte  •  505 Mots (3 Pages)  •  23 Vues

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Oral de Français - Dire un texte et justifier son choix

I- Présentation et situation de l’extrait

L’extrait que je vais vous présenter est issu de la tragédie Bérénice de Racine. Jean RACINE est un dramaturge, poète et historiographe du roi du XVIIème siècle. Il est élu à l’académie française en 1673, après la mort de Molière. Il appartient au mouvement littéraire du classicisme et au mouvement religieux du jansénisme.

Bérénice est représentée pour la première fois le 21 novembre 1670 à l’hôtel de Bourgogne devant la cour du roi Louis XIV. Le dramaturge présente cette pièce face à une pièce de Corneille intitulée Tite et Bérénice afin d’obtenir la protection du roi Louis XIV. La pièce connut un succès immédiat et fut très bien accueillie par le Roi et sa cour à tel point que Racine emporta le duel face à Corneille.

Bérénice raconte l’histoire de Titus, un empereur romain et de Bérénice, une reine palestinienne. A la mort de son père, Titus devint empereur et est contraint de se séparer de Bérénice, sa bien-aimée puisque qu’il est interdit par les lois de Rome qu’un empereur romain épouse une reine étrangère,

Cet extrait appartient à la dernière scène de l’Acte V, qui marque la fin de la pièce.

Après avoir lutté de toutes ses forces pour épouser Titus jusqu’à penser au suicide, Bérénice accepte enfin de ne pas épouser Titus et se soumet à la fatalité de leurs sorts. Elle s’adresse une dernière fois à Titus avant de le quitter.

II- Récitation de la tirade

Mon coeur vous est connu, Seigneur, et je puis dire

Qu’on ne l’a jamais vu soupirer pour l’Empire :

La grandeur des Romains, la pourpre des Césars ,

N’ont point, vous le savez, attiré mes regards.

J’aimais, Seigneur, j’aimais, je voulais être aimée.

Ce jour, je l’avouerai, je me suis alarmée :

J’ai cru que votre amour allait finir son cours.

Je connais mon erreur, et vous m’aimez toujours.

Votre cœur s’est troublé, j’ai vu couler vos larmes.

Bérénice, Seigneur, ne vaut point tant d’alarmes,

Ni que par votre amour l’univers malheureux,

Dans le temps que Titus attire tous ses voeux,

Et que de vos vertus il goûte les prémices ,

Se voie

...

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