Commentaire composé Des Adieux Du Vieillard

imé par le philosophe Descartes.

L'auteur induit que Bougainville serait médiocre par la phrase « Tu n'est ni un dieu ni un démon » (L34,35).Ce qui signifie que Bougainville n'est ni assez bon ni assez mauvais pour faire de l'otaïtien un esclave.

Le vieillard parle beaucoup du fait que la société européenne contrairement à l'otaïtienne ne s'occupe que de chose frivole et sans importance. « besoins superflus » (L.58) ; « commodités de la vie » (L.62) ; « besoins factices » (L.70) ; « vertus chimériques » (L.70)

Donc, on peut affirmer que Diderot à travers le dialogue du vieillard otaïtien critique violemment la société du XVIII ème siècle.

Sauf que, une critique d'une société engendre l'éloge de la société contraire.

Pour les lumières, dont Diderot fait partie la société primitive que les européens n'ont pas encore « pervertie » est le modèle de la société parfaite.

Pour faire un éloge de cette société, Diderot utilise plusieurs adjectifs mélioratifs qui qualifient les otaïtiens comme par exemple :

« Nous sommes innocents, nous sommes heureux, et tu ne peux que nuire à notre bonheur. » (L.24, 25) Ce qui signifie que les coloniaux ne peuvent rien apporter aux otaïtiens qui sont « heureux »

« Nous sommes libres … futur esclavage » (L.33) Cela signifie que tous les hommes sont égaux face aux lois de la nature dans la société otaïtienne.

« Laisse nous nos mœurs, elles sont plus sage et honnête que les tiennes. » (L.55, 56) Ceci signifie que les mœurs otaïtiennes sont meilleures que les mœurs européennes.

« Nous suivons le pur instinct de la nature, et tu as tentés d'effacer de nos âmes son caractère. » (L.26, 27) Ce qui signifie que les otaïtiens font partie de l'état de nature (Forme de communauté lavée de toute loi ou industrialisation )

Le vieillard nous fait remarquer que quand Bougainville est arrivé, les otaïtiens l'ont bien traité (« tu es venu … Nous avons respecté notre image en toi » (L.50 à L.53)) et donc le vieillard leur demande pourquoi eux viennent les « souiller ».(« Laisse nous nos mœurs … contre tes inutiles lumières » (L.54 à L.56))

Le discours du vieillard grâce à de nombreux adjectifs attributs et aussi grâce au présent de vérité générale fait une véritable éloge de sa société.

Mais pour faire une éloge et une critique, Diderot a dû utiliser plusieurs procédés argumentatifs et autre pour y arriver, notamment la rhétorique.

Diderot utilise beaucoup de question rhétorique, qui font que le lecteur européen « croule » sous les accusations déguisées derrière ces questions :

« et pourquoi ? »(L.38)

« qu'en penserais tu ? » (L.41)

« nous somme nous … au travail de nos animaux »(L.50 à 53)

« qui es-tu donc pour faire des esclaves ? » (L.35)

« quel droit as-tu sur lui qu'il n'ait pas sur toi ? » (L.49, 50)

« Sommes nous digne de mépris parce que nous n'avons pas su nous faire des besoins superflus » (L.57, 58)

Diderot utilise aussi le discours rhétorique.

Il utilise le discours démonstratif (ou épidictique). On le reconnaît notamment grâce à la forte présence de verbe au présent (« nous avons »X10 ; « nous sommes » (L.50) ; « tu es » (L.50) …) d'où il tire ses arguments et aussi car il prédit l'avenir, on le remarque notamment par l'anaphore « Un jour » (L.12, 12, 16) qui prévoit les malheurs que Bougainville apportent avec lui.

L'otaïtien utilise le présent de vérité générale ce qui renforce ces arguments.

Donc Diderot, pour appuyer sa thèse a utilisé un discours rhétorique démonstratif associé à de nombreuses questions rhétoriques.

En conclusion, Diderot arrive à remettre en cause les fondements même de la société de son époque et dans le même temps à faire une éloge de l'état de