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Economie de l'information et des contrats

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ationalité limitée : limites imposés par la capacité humaine de trouver la solution optimale dans des problèmes très complèxes. probémes informationnels : une des parties peux disposer d’informations privée pertinentes susceptibles d’empêcher l’accord.

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Les problèmes de motivation pourraient être resolus en si le contrats étaient toujours complets. Un contrat complet spécifie un résultat pour chaque éventualité possible : les agents doivent connaître la situation réelle, ce que le contrat spécifie dans ce cas-ci, et il ne peuvent pas rénegocier ex-post. De plus, il doit être possible d’actuer le contrat (l’imposer si nécessaire). L’asymétrie d’information peut détruire ces conditions, créer des possibilité d’opportunisme.

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Une solution est de se contenter d’écrire des contrats incomplets. Ces contrats spécifient des comportements qui ne dependent que de l’information qui est publique (connue en même mesure par tous les agents). Mais cette solution n’est pas toujours satisfaisante. Alors, les contrats doivent encourager les agents à reveler efficacement leur information. Williamson (1975) : l’économie doit être organisée de façons à minimiser les coûts de transaction. Si le problémes d’information dans un marché décentralisé sont trop importats, hiérarchie. Mais aussi, institutions de marché (garanties de qualité, réputation des vendeurs, firmes spécialisées dans la vérification de la qualité, labels...).

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Opportunisme précontractuel

Une fois prises en compte les éventualités pertinentes à l’écriture d’un contrat, les parties doivent négocier ses caractéristiques. La négociacion présente des caractéristiques difficiles à décrire : le pouvoir de négocier, la crédibilité, la ruse, la patience... La négociation permet de parvenir à un resultat efficace, mais, ce qui est faisable dépend des conditions d’information. Les asymétrie d’information peuvent empêcher un accord qui serait efficace si l’information était parfaite.

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L’échec d’un accord peut venir de problèmes relatifs à des informations privées sur les valeurs. Soit deux personnes, un acheteur et un vendeur. Chaque personne détient une information privée : la valeur qu’il attribue au bien.

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L’acheteur estime que le vendeur peut évaluer le bien 2e (avec probabilité 0,2) ou 0e (avec probabilité 0,8). Le vendeur pense que l’acheteur peut évaluer le bien 1e (avec probabilité 0,2) ou 3e (avec probabilité 0,8) Si les estimations sont de 1e pour l’acheteur et 2e pour le vendeur (probabilité 0, 2 × 0, 2 = 0.04 = 4%) il est efficace que le vendeur conserve le bien, car ce choix maximise la valeur totale. Dans tous les autres cas (96% des cas), il est efficace d’échanger le bien.

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Dans la réalité, les asymétrie d’information créent des problèmes liés au fait que les négociateurs dissimulent leur vraies estimations, afin d’obtenir un meilleur prix. Si l’acheteur estime que le bien vaut 3e , il peut prétendre qu’il vaut 1e . Ainsi, si la vente a lieux, elle sera faite à un prix de 1e . De même, si le vendeur estime que pour lui le bien vaut 0e , il peut prétendre qu’il en vaut 2e pour faire monter le prix. En donnant ce genre de fausse informations, on risque de compromettre la transaction, mais la tentation est grande.

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Pour prévenir ce type de dissimulation, chacun doit “avouer” sa veritable estimation. L’échange étant volontaire, on ne peut pas forcer une partie à la transaction. Ces contraintes font que la transaction aura lieu que si chaque partie retire une surplus minimal dont le montant depend des estimation réelles. Il s’agit d’une rente d’information. Consequence : le surplus dégagé peut s’averer insuffisant et la solution efficace n’est pas toujours réalisable.

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Examinons le problème du point de vue d’un médiateur qui aurait le pouvoir de suggérer le prix d’échange. Le problème a résoudre est celui de décourager l’acheteur d’une fausse déclaration sous-estimant la valeur et décourager le vendeur à surestimer sa propre valeur. Un vendeur qui annonce une valeur de 2e doit se voir offrir au moins un prix de 2e (contrainte de participation). Offrir un prix plus élevé ne fait que encourager telle éstimation. Afin de décourager l’acheteur à déclarer une valeur de 1e , le prix doit être 1e quand la valeur est 1e .

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Le problème est donc de trouver un prix qui incite les deux à être de bonne fois dans le cas où l’acheteur accorde un grand valeur au bien (3e ) et le vendeur aucune (0e ). Le vendeur : s’il est sincère, il obtient 1e quand l’estimation de l’acheteur est 1e . Si l’acheteur est aussi sincère, ça arrive dans le 20% des cas. Il obtient p le reste du temps. Paiement esperé : 0, 2 × 1 + 0, 8 × p S’il déclare que son estimation est 2e , il ne vendra pas si l’estimation de l’acheteur est 1e (20%) des cas. Dans les autres cas, il obtient 2e . Paiement esperé : 0, 2 × 0 + 0, 8 × 2 = 1, 60

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Un comportement sincère est avantageux pour le vendeur si : 0, 2 × 1 + 0, 8 × p ≥ 1, 60 Cette contrainte d’incitation doit être respectée pour que le vendeur revèle sa valeur. Cela implique p ≥ 1, 75

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L’acheteur : s’il est sincère, il paie 2e pour une éstimation de 2e par le vendeur et un prix de p pour une évaluation de 0e . Bénéfice esperé :

0, 2 × (3 − 2) + 0, 8 × (3 − p) = 2, 60 − 0, 8 × p Si l’acheteur sous-estime son évaluation, il n’y a échange que si l’estimation du vendeur est 0e . Bénéfice esperé :

0, 8 × (3 − 1) = 1, 60

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Un comportement sincère est avantageux pour l’acheteur si : 2, 60 − 0, 8 × p ≥ 1, 60 C’est la contrainte d’incitation pour l’acheteur. Cela implique p ≤ 1, 25

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Ainsi, pour inciter le vendeur à être sincère, il faut qu’il puisse obtenir au moins un prix de 1,75e quand il évalue le bien a 0e et l’acheteur à 3e . Mais, en même temps, on ne peux pas demander à l’acheteur plus que 1,25e . Il est donc impossible de trouver un prix tel que chaque partie ait individuellement intérêt à ne pas dissimuler ses éstimations réelles et à échanger à chaque fois que l’échange est mutuellement profitable.

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Dans l’exemple précédent, la transaction ne peut pas se réaliser quand l’estimation de l’acheteur excède celle du vendeur. Dans cet exemple, exagérer ses propres estimations ne comporte pas beaucoup de risque parce que la transaction se fait dans le 80% des cas. Si on inverse les probabilités, il dévient possible d’obtenir des révélations exactes.

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Supposons que la probabilité que le vendeur ait une éstimation de 2e et l’acheteur de 1e soient toutes les deux égales à 0,8. Contrainte d’incitation pour le vendeur : 0, 8 × 1 + 0, 2 × p ≥ 0, 2 × 2 Contrainte d’incitation pour l’acheteur : 0, 8 × (3 − 2) + 0, 2 × (3 − p) ≥ 0, 2 × (3 − 1) Pour tout prix p inférieur à 3e ces contraintes sont respectées.

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Dans le deuxième exemple il existe un forte probabilité que l’acheteur traite avec un vendeur pour lequel la transaction n’a aucun intérêt au moins que l’acheteur n’accorde une forte valeur au bien. De même, le vendeur ne traîtera probablement qu’un acheteur qui accorde une faible valeur au bien, et ne pourra vendre que si sa propre estimation est faible. Dans ce cas-ci, le coût de la dissimulation est très élevé, car celle-ci risque de compromettre fortement la transaction.

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Efficacité en incitation

Un mécanisme d’allocation est efficace si aucune des parties concernées ne peut envisager de méthode préférable au mécanisme d’origine. Quand, en présence de contraintes d’incitation un mécanisme est efficace, on parle de efficacité en incitation. Selon le principe de l’efficacité, on peut s’attendre à que les négociateurs trouvent des mécanismes efficaces en incitations. Il faut alors déterminer la fraction de la valeur que les parties peuvent s’approprier.

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Prenons un autre exemple. Un acheteur et un vendeur évaluent un bien entre 0 et 1e avec équiprobabilité. L’évaluation du vendeur est S et de l’acheteur est B. Régle de négociacion : il proposent le prix au même temps. Si le prix proposé par le vendeur est inférieur à celui proposé par l’acheteur, le prix de vente correspond à la moyenne des deux. Si le prix proposé par le vendeur est supérieur à celui proposé par l’acheteur,

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